voyez ces cartes postales d'époque : la couleur n'est pas encore inventée ! |
sur la façade principale, les fenêtres bouchées et l'enduit rose |
Ses habitants sont appelés les Ferrièrois. On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :
Haugaron, (fin xviiie siècle, carte de Cassini) ; je cite Wiki qui a une page sur cette modeste commune.
Mentionnée sous le nom de Haugaron dans la première
délimitation de 1790, dans le canton d’Azun, et absente de la seconde. Citée
comme commune entre 1791 et 1801, du canton d’Aucun depuis 1801.
Étymologie : du gascon herrèra (= mine de fer). Nom occitan : Herrèra.
Voyez où cette modeste recherche nous mène : un industriel fait fortune dans les mines de fer des Pyrénées bien connues ici bien qu'abandonnées. Il en a assez ou plus vraisemblablement, sa mine épuisée ne produit plus de minerai puisqu'elles sont toutes abandonnées aujourd'hui, et il investit dans la Capitale du Comminges, et crée un Grand Hôtel répondant ainsi au développement d'un tourisme qui ne se démentira jamais depuis. Face au séminaire devenu le Collège Leclerc. Face à la Sous-Préfecture, les deux institutions majeures voisines, toujours actives et bien présentes.
le contexte d'avant : Collège Leclerc et Sous-Préfecture |
vers le Sud, échappée vers le Cagire |
la façade d'origine retrouvée |
dommage, ce n'est que la demi-ex-façade ?
nul doute que celle-ci va être rafraichie ? |
La municipalité actuelle, reconduite aux dernières élections, a dans sa prévoyance préparé un schéma d'urbanisme, qui vise à rendre les accès plus accueillants, et à moderniser une ancienne place-forte moyen-âgeuse, restée telle quelle depuis la décollation de Gaudens en 475 par de violents Ariens radicalisés venus du Nord. Une contrainte est restée aujourd'hui : on peut tourner autour du centre ville (qui pourrait être piétonnier si l'on supprimait les voitures des rues étroites), dans un seul sens, celui du sens trigonométrique direct qui, chacun sait, tourne inversement du sens des aiguilles d'une montre.
L'hôtel Ferrière a perdu son enseigne, et formait jusqu'à maintenant comme une verrue pas entretenue sur la place qui provient de la voie provenant de Toulouse, quel accueil pour nos amis Toulousains même s'ils viennent par l'autoroute dont la sortie 18 est à Estancarbon, peu importe.
Qui va investir, maillant ainsi le territoire, et apportant une activité confirmée à la seconde sous-Préfecture de la Haute Garonne, sauvant ainsi un immobilier abandonné, et le projet de réhabilitation de la Ville ?
Nous avons sur place la Commune, je devrais dire la Ville. La Communauté de Communes d'ailleurs installée fort à propos dans l'ancienne et somptueuse Banque de France. Le Département remplacé par le Conseil départemental a investi place Pégot pas si loin un magnifique Hôtel départemental de noble facture, en face de la Chambre d'Agriculture qui est le pendant de celle de Toulouse, et proche des Chambres des Métiers et de l'Industrie. Que manquait-il à la représentation complète des Collectivités Territoriales ?
Un hôtel de la Région Occitanie, nous y voilà,
... le pendant de celui de Toulouse et de Montpellier, les deux représentant Midi-Pyrénées désormais élargi à Languedoc-Roussillon, deux dénominations disparues.
l'immobilier local est peu cher, comparé à Toulouse : c'est le moment post covid de venir investir ici, à 50mn par le train de la métropole ! |
On sait que l'architecture est indispensable pour aménager une ville. On sait que pour ces raisons l'architecte est incontournable et sa présence obligatoire pour aménager un site, surtout qu'on attend de lui non seulement la fonctionnalité, qui aujourd'hui s'accompagne d'économies par rapport à l'environnement, et qui conduit des bâtiments à devenir HQE : haute qualité environnementale : ils sont isolés, le toit muni de plaques photo voltaïques produit plus d'électricité qu'il n'en faut pour non seulement l'économiser, mais en distribuer à ceux tout autour qui en ont besoin. Souvent maintenant on place dessus des plantes pour produire des légumes, et des abeilles pour polliniser les fleurs. Il y a tout autour des parkings munis de bornes pour les voitures électriques, sans oublier les vélos électriques eux aussi. Enfin, c'est la cerise sur le gâteau, il faut que l'apparence soit réussie non seulement pour s'intégrer dans le contexte bâti, mais pour produire un choc esthétique on pense à Bilbao évidemment et au musée Guggenheim, nous qui sommes si proches de l'Espagne...!
C'est l'explication de mon titre : le passé est le passé. Mais le passé est magnifié quand d'une ruine à vrai dire bien sale, l'hôtel disparu devient Hôtel de Région : il rayonne déjà sur la place du maréchal Juin dont il devient l'emblême.
voilà qui est (presque) fait
Une opération réussie !
cette photo date du 20 juin, dans une ambiance orageuse, le chantier n'est pas encore débarrassé |
à l'intérieur un patio fleuri accueille les visiteurs |
à tous seigneur tout honneur
https://www.darchitectures.com/voir-architecture-claude-laye-parmi-les-architectes,p12220.html |
https://www.atelierlorenzi.com/ Michel Lorenzi, né le 12 juillet 1931 dans le 5e arrondissement de Paris et mort le 23 décembre 2018 à Arcueil, est un maître d'art en moulage statuaire français. Il a sa page wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Lorenzi#:~:text=Michel%20Lorenzi%2C%20n%C3%A9%20le%2012,art%20en%20moulage%20statuaire%20fran%C3%A7ais. |
il suffirait de ressortir le modèle acheté en 2014, et disponible dans les réserves du musée |
https://www.loccitanieencommun.fr/ |