Encore une histoire contemporaine, encore une histoire de vente aux enchères, encore une rare occasion de s'acheter un Van Gogh, la vie est pleine d'opportunités pour ceux qui savent y faire ! C'est l'histoire de propriétaires, des gens ma foi comme vous et moi, qui possèdent depuis cent ans un vrai Van Gogh, rarement présenté au public. Le tableau n'est pas très grand, (61,3 x 46,1) mais il orne le mur du salon, la signature est prestigieuse, et les invités sont conviés à l'admirer avant de se mettre à table : -"voyez, il a signé là, Vincent" ! ! . Jusqu'à ce qu'un convive avisé s'exclame un jour : -"je parie que si vous le vendiez, ce modeste tableau qui représente le moulin de la Galette se vendrait des millions" !
Entendre ces chiffres donne des idées naturellement : les propriétaires réfléchissent, se disent qu'il suffit de vendre le tableau ; de le remplacer par une vraie très très belle copie, et, avec le solde, s'installer sur la Riviera, et vivre comme des nabab, le reste de leurs jours, en profitant de la vie ... (dûment vaccinés).
Voilà comment apparait ce tableau, et cette haie de branchages, détaillés avec minutie par l'oeil observateur de Vincent, avec en vedette le "moulin à poivre" de la Galette, vu depuis l'impasse des deux frères.
sur le tableau de Van Gogh, on distingue au fond le second moulin |
on se dit à voir ces images que notre époque a du bon :
certes nous vivons à crédit entourés de virus variants
mais tout bien compté, on mange; on vit ; on reste globalement en bonne santé
...on consomme...
et il n'y a plus de moulins à vent à Montmartre !
(à suivre, demain !)