D'habitude, voici les peintures de Ramon Casas que l'on nous montre, typiques des années 1900 dans Barcelona modernista : des voitures, ce tandem, la vie extérieure telle qu'elle existait ... avant ! S'agissant des dames, elles sont typiques de la Belle époque, et ... habillées :
mais voilà que Ramon commence à ôter leurs vêtements :
vous reconnaissez à gauche la signature caractéristique
Il les déshabille jusqu'au bout, même si cette première oeuvre met en avant non pas la Dona, mais la guitare bien entendu, Espagne oblige !
et puis, va savoir pourquoi, il enlève la guitare, (qui avouons le, n'a rien à faire ici) !
voilà par exemple une toile parfaite pour accrocher au-dessus d'un lit
maintenant que la guitare n'a plus d'objet, la femme desnuda va révéler toute son importance essentielle aux yeux de l'artiste :
et puis c'est le must,
vous observerez, rien ne choque, puisque tout est caché
oui : Ramon Munoz souffre d'un petit complexe de personnalité, il a tenu absolument à signer de son nom l'oeuvre de Ramon Casas, les mâles dominants innombrables là-bas sont souvent comme cela !
on est loin de Ramon Casas lui-même avec Pere Romeu
sur leur bicicleta !
en guise d'épilogue
après quatre semaines de confinement, j'ai compris ce paradoxe :