Vous savez mon attirance pour
Diane, goodess of moon, notre Diane
chasseresse, croissant de lune dans les cheveux, comme arme un arc, habituellement accompagnée
de ses lévriers. Il est rare qu’elle soit accompagnée par l’aigle, l’aigle qui est
Zeus bien entendu, une fois de plus camouflé dans le seigneur des oiseaux. En pratique, il lui sert de transport aérien, le flyboard de Zapata, mais en plus bio !
Je tombe (je le fais exprès) sur
une sculpture de Georges Marie Valentin Bareau, né le 11 avril 1866 à Paimbœuf
et mort le 4 janvier 1931 à Nantes. Un breton qui plus est ! Des œuvres magnifiques,
des femmes, l’Histoire par exemple, (on a envie d’aimer l’Histoire) des
monuments aux morts comme celui de Villeneuve sur Lot. Et Diane. Diane à
vendre, mais à force d’acheter (virtuellement) mes moyens (limités) sont (depuis
un moment) épuisés.
Le père de Georges Bareau est
charpentier à Paimbœuf. Comme Joseph. Il entre à l'École des beaux-arts de
Paris où il est l'élève de Charles Gauthier et de Gabriel-Jules Thomas ; il expose
au Salon à partir de 1889. En 1893, il obtient une troisième médaille au Salon
de la Société des artistes français puis, l’année suivante une médaille de
vermeil à l’Exposition universelle de Lyon. On lui octroie le prix du Salon en
1895, il est classé hors-concours à l’issue de l’Exposition universelle de
Bruxelles de 1897. Une médaille d’or à l’Exposition universelle de 1900 à Paris
couronne sa carrière.
Il est promu au grade
d’officier de la Légion d'honneur en décembre 1906.
Georges Bareau meurt à Nantes le
4 janvier 1931 en léguant l'ensemble de ses œuvres à la ville de Saint-Nazaire.
Il est inhumé à Nantes au cimetière Miséricorde… mais il survit grâce au
fondeur Barbedienne, et une sculpture comme Diane sur son aigle : voilà
pourquoi :
PS : voici le monument aux morts de Villeneuve sur Lot :
l'aigle n'est plus Zeus, mais l'Allemagne, vaincue par le poilu
et je suis certain que comme moi
vous aimerez l'Histoire !