On ne quitte pas la Bretagne comme cela : cette fois, nous sommes aux Glénans : on apprend à naviguer à la voile sur un Corsaire. Ce dériveur est conçu par l'architecte Herbulot, et il existe plusieurs versions : la plus commode pour s'échouer sur une plage a une dérive relevable, donc un puits de dérive (mais elle gêne l'intérieur du bateau). L'autre version est quillée et lestée, beaucoup plus adaptée aux courses au large.
C'est la version qu'a construite Paul. J'admire la patine, en réalité il reste des taches de journal sur la coque. Un peu de poussière partout des vis apparentes... mais tout fonctionne, on dirait un vrai, et le barreur est articulé à tel point qu'il vit au gré des manoeuvres.
La sécurité est assurée par un véritable moteur hors-bord, qu'une commande permet de relever et de baisser : si le vent tombe, on peut revenir au moteur, passablement cabossé !
Nous sommes samedi matin, Paul a sorti les trois sacs à voile, les voiles sont dedans, empilées comme en vrai. Il décide de partir, et de hisser la grand-voile dans son rail. Puis le génois bleu. Les visiteurs (je suis le premier pour le moment) ont droit à une démonstration :
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| à l'intérieur, les écoutes superbement rangées dans leurs tubes, tout risque de noeud conjuré |
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| les Glénans (à l'abri) à l'Union |
