Pris dans ma frénésie de Max le
verrier ; le Faguays ; Bouraine, trois copains dont les styles se
ressemblent étonnamment, j’ai voulu vous montrer l’étendue de leur imagination
dans le simple exercice consistant à prendre une jolie femme des années 30. Lui donner une patine verte ou bronze argenté. Et au lieu d’en faire une
simple statue, lui donner une utilité : éclairer nos nuits. Les boules
de verre craquelé ou givré sont l’accessoire le plus usité. Mais d’autres verres peuvent servir de lumière.
Si vous voulez
reconstituer une lampe, il vous faudra d'abord un modèle (du sexe féminin). Une
danseuse est préférable, car elle a l’habitude de prendre des poses. Voyez
celle-ci : elle lève déjà les bras gracieusement et symétriquement :
on lui mettrait un ballon entre les mains, vous auriez un modèle complet !
Si l’on n’a pas de modèle, c’est
fichu pour l’inspiration, (et le repos ...du sculpteur). On peut également faire
appel à une petite amie ; à celle d’un ami (c’et beaucoup plus risqué). Le
plus simple (pour les sculpteurs fidèles), étant de recourir à son épouse naturellement.
Ensuite je ne vous dis pas le
boulot : il faut sculpter un original. Créer un moule. Couler un bronze ;
Faire des patines subtiles.
Enfin, il faut un copain verrier,
qui sache faire du verre craquelé (mais pas cassé), de forme sphérique avec une
ouverture en bas pour passer les ressorts. Vous avez compris qu’il faut des tas
de variantes dans les dimensions pour s’adapter au gabarit de la statue
féminine !
C’est un boulot complet,
tellement qu’il faut une solide technique pour se lancer. Une femme acceptant
de poser. Et des clients fortunés qui puissent faire face aux prix
actuels.
Mais le résultat est si beau :
une femme gracieuse...
...qui vous offre la lumière ... pour éclairer vos nuits !