samedi 8 mars 2014

Alors, cet autobus ?



Bonne question : à vouloir aller trop vite et brûler les étapes, on coince et tout s’arrête !


La dernière fois, (il y a deux mois, mais il s’est passé des tas de choses entre-temps… !)  nous en étions au châssis, et au projet de monter à l’arrière des roues jumelées. Si je dispose des roues traditionnelles Citroën, celles qui vont à l’avant, les roues jumelées ne se trouvent pas dans les grandes surfaces. Il faut les tourner, ce qui signifie disposer d’un tour à métaux ! Soyez honnête une minute et réfléchissez : connaissez vous quelqu’un disposant d’un tour dans le cercle de vos amis ? Et sachant se procurer le matériau idoine, qui se présente sous la forme d’un cylindre en aluminium (en dural) diamètre supérieur à 73mm (donc 80mm) et longueur telle qu’on puisse tourner deux roues : 72mm.

De tels tourneurs deviennent rares !

Heureusement qu’il y a ebay : et qu’il existe des mecs qui fabriquent et commercialisent des cylindres de dural : je prends contact, m’en fais découper un en deux parties car sinon j’en ai trop, et me le fais envoyer à la maison. Coût 57 Euros, pas mal déjà comme fourniture !

Ensuite je ne connais qu’un copain susceptible de tailler cette belle masse : Jacques. Je lui fais un plan, en tentant de ne pas me tromper. Lui envoie le plan. Et nous en discutons au téléphone.


Je viens de lui rendre visite : il est parfait, car le matériau étant prestigieux, (enfin pour nous qui  n’en commandons pas des tonnes aux fournisseurs professionnels), il a trouvé un morceau de platane, oui de vrai bois de platane, et s’est exercé à le tailler en forme de roue jumelée, ne serait-ce que pour vérifier les proportions, les cotes, et l’allure générale : indépendamment du respect des dimensions, il faut que cela soit beau !

Nous y sommes : le diamètre intérieur de 63mm fait bien frotter les pneus ; à l’extérieur, le raccord jante-pneu ressemble à celui de l’avant. Le creux de 13mm est bien formé. Le moyeu central va donner à la roue sa signature Citroën. Un trou traversant de 4mm va l’accrocher sur l’axe central qui traverse le pont arrière.

Tout cela était un préalable : il devient enfin possible de fixer la roue sur son axe, de telle manière qu’elle entre parfaitement dans les garde-boues arrière. Ceux-ci peuvent enfin être construits et positionnés justement. La suspension fonctionne : ouf !


Le châssis peut ainsi être monté, et montré car c’est un vrai châssis de camion. C’est lui qui supporte la direction ; la télécommande ; l’accu 12v, et il constitue un ensemble autonome.

l'immobilité hivernale a généré un peu de rouille qui partira vite avec un coup de paille de fer !




Nous fêtons cela au restaurant du coin, à quelques mètres à pied : « le Piou ». C’est plein d’ouvriers, gage de nourriture familiale : vous vous rendez compte ? Il existe encore ce genre d’établissement, où pour 13 Euros, on mange le midi : soupe ; assiette de charcuteries ; une bavette à l’échalote et aux frites absolument délicieuse ; flan maison ; vin à volonté et café.

Sympa de pouvoir associer travail et restaurant !

Dans le jardin, les jonquilles sont fleuries

Cette fichue pluie ne vas pas durer,

…c’est bientôt le printemps !