On est tous pareils : il
fait chaud, on trempe un pied, on marche carrément dedans, mais si l’on met la
cheville, elle parait un peu froide : pour peu que l’on s’avance
frontalement, une vague est vite arrivée, qui s’éclate sur vos fesses, et vous
êtes mouillé pour de bon. Ou bien c’est l’été et vous rentrez à nouveau, ou
bien c’est maintenant et ça suffit : vous sortez…rechercher bien au chaud
le soleil tempéré par le vent marin.
Le joli mouvement par lequel le
peintre montre son modèle rentrant en marche arrière est typique de l’attitude
que chacun adopte, pour affronter la vague en biaisant.
A la Mora, dans ce coin varois
tant la roche rouge rentre dans la mer comme elle le fait à Toulon, j’ai
observé (pour vous) en attendant treize heures (l’heure des boquerones fritos), trois dames jouant avec l’eau…un peu froide.
Je n’ai pas retrouvé le nom du peintre !