Je vous ai tout raconté autrefois, http://mesamispapillons.blogspot.fr/2010/12/graellsia-isabellae-la-belle-histoire.html, et récemment, l'accent mis sur la collection de Louis Payrau m'a fait imaginer, un court moment, qu'il avait découvert la belle dans les Pyrénées françaises au début du Siècle. Je crains bien que ce soit un fantasme inaccessible, aussi mieux vaut franchir le col, et se rendre dans le domicile connu du versant Sud.
nous y sommes.
Les photos sublimes vont parler d'elles-même : c'est la saison d'apparition pour une petite semaine par adulte (qui ne mange pas pendant cette courte période, ce qui explique une existence ailée éphémère). Les dames à peine écloses émettent leurs phéromones, qui attirent les messieurs à des lieues, exactement comme le décrit Henri Fabre pour le grand paon de nuit. Une fois fécondées, elles n'émettent plus rien. Les messieurs vont renifler ailleurs. Elles pondent, et le cycle va se poursuivre, puisque l'essentiel de la vie se fera cet été sous forme chenille, l'automne la chrysalide passera l'hiver protégée du froid sous les aiguilles de pin.
voici quelques beaux Messieurs :
et les détails qui les caractérisent : les antennes pectinées
et les "yeux" des saturnides
la suite chez les Dames !