Nous sommes le 11 octobre :
oui, octobre, les vacances sont
terminées, sauf que nous sommes Dimanche. Alors les Catalans sortent. A la
plage ; à la mer. Ce matin tout était ouvert, ici, Macron, on connait pas.
Courses. Déjeuner en contemplant la mer. Un trois mâts passe, lentement, il y a
peu de vent. La plage peu à peu se remplit de gens d’ici.
Petite sortie, cette entrée
attire l’œil. Nous sommes à vrai dire à côté de la Villa romaine. Elle s’étendait
sur une surface énorme, comme d’habitude, et on en trouve des morceaux partout.
Un datura énormissime, du jamais
vu, j’arrête la voiture pour prendre une photo. Le propriétaire sort,
débonnaire, flatté sans doute de l’admiration que j’exprime, du genre : « magnifico el datura ».
Il me fait entrer, le datura se
prolonge à l’intérieur de la clôture, il est somptueux. Domine un citronnier
dont les fruits forment carrément des boules. Et un peu plus loin…une piscine
romaine, pur jus ! Les arcades sont pures pierres du coin, toutes rouges.
Seules jurent les mosaïques de pâte de verre du bassin, d’un bleu le plus
criard qui soit ! Il n’est pas d’époque, ça se voit !
Après-midi calme, le
soleil brille. Le sable est chaud, pas trop chaud.
Pour entrer dans l’eau, il suffit
d’entrer dans l’eau, de face, on se met de côté pour ne pas se laisser emporter :
les vagues vous tapent le corps, aspergé par l’eau, pas difficile d’être
mouillé, l’eau n’est pas si froide. J’ai l’habitude : au pifomètre :
22° ? Il suffit de continuer de marcher, les vagues grossissent, vous
mouillent définitivement, vous passant par-dessus. Plus qu’à chausser le masque,
le tuba, et poser (délicatement) la tête sous l’eau. Ca y est : submergé,
sans piscine spéciale, qu’elle soit d’eau douce ou bien salée. Dedans,
recherche rapide (sans succès) de pièces d’or abandonnées au pied des thermes
romains. Il n’y a rien, d’autres pêcheurs sont passés auparavant, depuis 2000
ans !
Pour sortir de l’eau, système
inverse, les vagues vous balayent par derrière, pas grave, déjà mouillé.
Le sable est chaud. Le vent est chaud. Parfait pour sécher toute cette
humidité salée.
Séché, chaud, presque trop
Plus qu’à recommencer.
Il y en a ici qui ne font que ça !
toute l’année
Déjà on a repéré le studio plus grand pour la prochaine année
On ne s’y prend jamais trop tôt !