La végétation change de jour en jour. Comme ça, sans crier gare, une joubarbe se met à s’étirer, crée une hampe qui s’allonge sans fin, jusqu’à ce que des fleurs paraissent au sommet. On croirait les étamines faites de pépites d’or.
Au Nord, on a une nouvelle gardienne, vous reconnaissez Lucrèce de Villanis. Elle veille sur les hortensias, dûment saupoudrés d’ardoises pilées. Le tour est bien devenu bleu. Mais au centre, l’ardoise n’a pas du pénétrer et les fleurs sont restées roses.
Les bignones commencent à sortir, en pleine forme grâce à l’arrosage régulier.
Et les roses éclosent puis fanent sans fin. Il y a toujours un squatter présent, pour peu que l’on cherche attentivement.
Dans un éclair, j’ai entrevu un Flambé. Il est passé comme un éclair, et est vite parti, à la recherche d’un conjoint (en général d’une conjointe s’il s’agit d’un Monsieur).
Je vous ai parlé en son temps du perchoir de l’Assemblée Nationale. J’avais pronostiqué Jean Glavany. C’est Claude Bartolone. Dans les deux cas, ce devait être un garçon. C’est peut-être contraire à la parité, mais c’est une loi de la nature : seuls les mâles (dominants) pratiquent le « top-hilling ».
Si cette expression ne vous dit rien, il faut que vous re-lisiez Podalirius, le frère de Machaon : ça n’a pas pris une ride !