mercredi 28 mars 2012

la Passagère

C'est Jean-Marie qui m'emmène sur google earth : pour les connaisseurs : "tu vas vers Dinard et tu traverses le barrage de la Rance. Dès le premier feu, tu (tentes) de revenir sur tes pas, sur la voie opposée (il y a en ce moment une circulation aussi dense qu'en vacances !). Ceci fait, tu retraverses le barrage, et (en respectant les limitations de vitesse car il y a un radar assassin) tu prends le premier chemin à droite. En réalité, tu vas tenter de trouver la rive droite de la Rance. Au bout, il y a un cimetière à bateaux" ! Photos spectaculaires garanties !



















Alors nous tentons, et grâce à des explications aussi précises, nous tombons sur l'impasse de Quelmer. Lieu-dit : "la Passagère". C'est une impasse car au bout il y a la mer. La mer est tout sauf une impasse, et de là on peut partir au bout du monde. Si l'on a un bateau. Un bateau en état. Or ici il y a des épaves célèbres. Et un port de bateaux plus ou moins décatis juchés sur leurs cales. Et pour rêver de partir, des amateurs (retraités) les réparent grâce à un chantier naval on dirait sorti des délires de Dubout.















Je demande l'autorisation de photographier, et ça donne ceci, sensations garanties dans ce petit bout de Paradis devant lequel je serai passé toute une vie sans jamais savoir qu'il pouvait exister ! Maintenant je sais ! Le Paradis peut-être accessible quand on connait le chemin !



J'ai même trouvé un compagnon "fakir", ce qui fait qu'on n'a pas forcément besoin d'aller loin (au Radjhastan ?) pour se dépayser !


ah ! rester ici et construire son bateau...

... pour ne jamais ...partir !

(tellement on est bien sur place)