dimanche 19 janvier 2025

Paroles d'auteurs (5)


Dasn l'ambiance hexagonale actuelle, mieux vaut en revenir aux fondamentaux personnels, qui sont des guides de la vraie vie, que regarder nos Représentants à la télé. Je parle des Représentants du Peuple; plus d'un Millier de Français des deux sexes dans les deux Chambres, la plupart du temps ignares, connaissant mal leur langue maternelle, mal habillés, cultivant une allure bâclée et désordonnée, déblatérant des propos décousus, n'ayant qu'une conviction : paraitre, renouveler un poste pour eux précaire puisque contraint à seulement cinq années, et pour cela être prêts aux pires renoncements, dont le premier est d'avoir un quelconque projet, une véritable conviction, qui seraient appuyés sur une analyse réfléchie qu'ils auraient construite, selon les codes dépassés de Monsieur Descartes.

Alors que d'autres pays amis se tournent vers l'avenir, l'espace, l'intelligence artificielle, l'industrie... notre cher et vieux Pays parle et parle, et reparle... des retraites : 450 milliards...à crédit ! On vient enfin de citer le vrai chiffre ! 


Reste, et ce n'est pas rien, le monde littéraire

non seulement ça n'est pas rien mais, pour l'esprit, c'est sans doute l'essentiel :  ·

les Français se réfugient donc toujours dans la Littérature :


Garde le silence,

Lorsque tu n’as rien d’agréable à dire...

Garde le silence

Quand la colère s’empare de toi.

Évite de planter des poignards dans l’âme,

Car certaines blessures ne s’effacent jamais...

Garde le silence

Face à ce qui ne te concerne pas.

Ne gaspille pas ton énergie pour des causes futiles,

Tout le monde ne mérite pas

Ta force, ni ton temps...

Garde le silence

Quand quelqu’un ne te plaît pas.

Prends de la distance,

C’est souvent le chemin le plus sain...

Garde le silence,

Ne blesse pas,

Ne heurte pas,

N’offense pas,

Ne dispute pas.

Protège ta paix, à ta manière,

Sans cris ni éclats.

Éloigne-toi un instant,

Et reviens quand la tempête se sera calmée...

Le monde porte déjà

Tant de colère,

Pourquoi en ajouter davantage ?

Mar Cortez.


C’EST BEAU LA VIE

«Le vent dans tes cheveux blonds,

Le soleil à l'horizon,

Quelques mots d'une chanson,

Que c'est beau, c'est beau la vie.

Un oiseau qui fait la roue,

Sur un arbre déjà roux,

Et son cri par dessus tout,

Que c'est beau, c'est beau la vie.

Tout ce qui tremble et palpite,

Tout ce qui lutte et se bat,

Tout ce que j'ai cru trop vite

A jamais perdu pour moi.

Pouvoir encore regarder,

Pouvoir encore écouter,

Et surtout pouvoir chanter,

Que c'est beau, c'est beau la vie.

Le jazz ouvert dans la nuit,

Sa trompette qui nous suit,

Dans une rue de Paris,

Que c'est beau, c'est beau la vie.

La rouge fleur éclatée,

D'un néon qui fait trembler,

Nos deux ombres étonnées,

Que c'est beau, c'est beau la vie.

Tout ce que j'ai failli perdre,

Tout ce qui m'est redonné,

Aujourd'hui me monte aux lèvres,

En cette fin de journée.

Pouvoir encore partager,

Ma jeunesse, mes idées,

Avec l'amour retrouvé,

Que c'est beau, c'est beau la vie.

Pouvoir encore te parler,

Pouvoir encore t'embrasser,

Te le dire et le chanter,

Oui c'est beau, c'est beau la vie.

Paroles: Claude Delécluse et Michelle Senlis _ Musique: Jean Ferrat 

« Vous voilà né. Pour mourir. En attendant, il faut bien vivre.

Vivre est une occupation de tous les instants. Une expérience du plus vif intérêt. Une aventure unique. Le plus réussi des romans. Souvent un emmerdement. Trop souvent une souffrance. Parfois, pourquoi pas ? ... une chance et une grâce. Toujours une surprise et un étonnement à qui il arrive de se changer en stupeur. 

Et, de temps en temps, un bonheur. »

— Jean d'Ormesson, Un hosanna sans fin 

https://www.facebook.com/watch?v=594778489972628


Peut-être que la vraie fin heureuse consiste à tomber amoureux 

des choses les plus simples de la vie ?

C’est savourer cette première gorgée de café le matin, (avant la seconde) ou se perdre dans l’odeur du pain nordique acheté chez Marie Blachère et décongelé la veille. C’est conduire sur des routes familières avec les fenêtres baissées, laisser l’air vous décoiffer pendant que votre chanson préférée remplit la voiture. Surtout si au bout du long capot noir étincelant, vous guide l'étoile à trois branches entourée d'un cercle chromé de la grosse Bertha-Mecédès-Benz qui fête ses vingt ans cette année...!  Les trois branches : Air ; Terre et Mer ! C’est s’attarder sur un après-midi tranquille, lire les pages d’un livre que vous avez repoussé depuis trop longtemps, mais écrit par Philippe de Villiers (je parle de "Mémoricide") il laisse chaque mot vous envelopper comme un vieil ami. Vous relisez l'Histoire de France, les Héros qui nous ont précédé, nous leur devons bien de relever la tête, et de tâcher rester dignes de l'Honneur dont ils ont fait preuve, ne serait-ce que Jeanne en mourant sur le bûcher de Rouen ! Ces moments – ceux qui semblent si ordinaires – recèlent une sorte de magie qui comble les fissures dont nous oublions parfois l’existence.

Et peut-être, juste peut-être, c’est trouver un peu de joie dans les petites choses que nous tenons souvent pour acquises. Comme le rire qui surgit de nulle part, partagé avec un (vieil) inconnu dans l’allée de Monsieur et Madame Mulliez, dits Auchan, qui nous approvisionnent en poissons fraichement pêchés pourtant si loin, et dans des conditions si terribles pour les marins entourés de pluie, arrosés par les vagues glacés, au milieu de treuils et d'engins rouillés risquant en permanence de les blesser. Ou le confort d’une nuit douillette à la maison, emmitouflé par ce froid extérieur comme les deux vieux dans "la Chocolaterie" sous une couverture, en regardant notre feuilleton sur la Deux qui se passe à Montpelleir-en-Méditerranée, émission dont nous n'attendons rien, mais qui nous montre l'insouciance et les erreurs des autres, attachés à leur fric, leur sexe, et leur attrait du non-droit.

Ce sont ces petites choses qui nous ramènent à la vie, qui nous rappellent à quel point nous sommes bénis, non pas parce que tout est parfait, mais parce que nous trouvons de la beauté dans ce que nous avons déjà.

Writer’s Blossoms, (arrangé par l'auteur)

ET le matin quand tu te réveilles, et que ça ne va pas fort, cherche la petite lumière qui éclairera ta journée : un café avec une amie, (c'est Jeanine qui parle) ; une balade, quelques pages d'un bon livre , un instant de musique, si tu ne le trouves pas , invente la …

Jeanine Boissard

 son 57e roman, Puisque tu m’aimes. 



douze ans déjà !

personnellement (c'est moi qui parle) j'ai toujours une pensée émue pour Pierre Rabhi, l'un des rares qui parle de Gaïa, notre chère Planète Terre, quand il dit avec simplicité :

"La simplicité est, selon moi, le grand défi de ce troisième millénaire. Nous avons su développer la complexification à outrance, il nous appartient aujourd’hui de conquérir la simplicité et la sobriété comme ce que l’intelligence a de meilleur à nous offrir. 

Grâce à des technologies de grande qualité, pensées pour servir la vie, nous devons ré-orienter notre créativité vers de nouvelles productions intelligentes, inspirées par le souci d’augmenter nos aspirations au bien-être par l’art de la simplification : des productions durables et utiles. 

Cela implique, bien entendu, de recentrer nos modes de vie vers d’autres objectifs que servir encore et encore la machinerie économique : remettre l’humain et la nature au centre de nos préoccupations."

Pierre Rabhi, "La tristesse de Gaïa"


comme la musique
la littérature nous aide à surmonter nos peines

ça ira mieux avec le printemps ?



il m'arrive de me méfier de voeux

 pas forcément sincères !


Bon dimanche !

j'ai fait cuire les croissants...

... avec un bon livre...

...en écoutant Ferrat :