...et d'une certaine idée de la Grèce en particulier : Antoine me dédicace le livre de poche de Jacqueline, "une certaine idée de la Grèce"; Vous constatez que dans le Comminges, on lit encore, et les classiques !
Elle est déjà aveugle dans ce bouquin écrit en 2003, (pardon ! malvoyante) où elle est interviewée par Alexandre Grandazzi, professeur de littérature latine à la Sorbonne : elle craint que l'Education nationale supprime le Grec et les langues mortes de l'éducation de nos enfants, et cela arrive en effet, avec l'abandon insidieux de ce qui a fait jusqu'à maintenant nos racines latines.
Elle est déjà aveugle dans ce bouquin écrit en 2003, (pardon ! malvoyante) où elle est interviewée par Alexandre Grandazzi, professeur de littérature latine à la Sorbonne : elle craint que l'Education nationale supprime le Grec et les langues mortes de l'éducation de nos enfants, et cela arrive en effet, avec l'abandon insidieux de ce qui a fait jusqu'à maintenant nos racines latines.
L'Europe et la culture occidentale sont nées, il y a un peu
plus de deux mille quatre cents ans, au moment où un petit pays a inventé,
presque d'un seul coup, la littérature, l'art, la philosophie et la politique :
c'est cela le miracle grec !
C'est dans "le trésor des savoirs oubliés" qu'elle va développer le principe, selon lequel si la culture est "ce qui nous reste quand on a tout oublié", elle propose de ce qui nous reste :
...."une psychanalyse du bien".
Je kiffe !
Dans la mesure où en effet les familles n'apprennent plus à leurs gosses la différence entre le bien et le mal, comment les générations futures le sauraient-elles ? Comment les politiques feraient-ils la différence, eux (dont certains) donnent l'impression qu'ils ne l'ont pas appris non plus ? etc...
C'est la même chose pour le vrai et le faux. On apprenait avec le latin-grec la différence entre le faux sens et le contresens.
C'est la même chose pour le laid et le beau. La vulgarité et l'élégance. Je ne donne pas de noms ! Se comporter en goujat (comme dans la télé-réalité), ou se "tenir" à table, (et baiser la main des dames), en pratiquant les "bonnes manières".
Pire en politique : qui, aujourd'hui, fait la différence entre l'erreur (contre la procédure) et la faute (contre la morale). L'erreur est un accroc dans la procédure. La faute le manquement à une valeur. C'est autrement pire ! Responsable mais pas coupable ! Mais qui a donc inventé cette formule ?
C'est la même chose pour le vrai et le faux. On apprenait avec le latin-grec la différence entre le faux sens et le contresens.
C'est la même chose pour le laid et le beau. La vulgarité et l'élégance. Je ne donne pas de noms ! Se comporter en goujat (comme dans la télé-réalité), ou se "tenir" à table, (et baiser la main des dames), en pratiquant les "bonnes manières".
Pire en politique : qui, aujourd'hui, fait la différence entre l'erreur (contre la procédure) et la faute (contre la morale). L'erreur est un accroc dans la procédure. La faute le manquement à une valeur. C'est autrement pire ! Responsable mais pas coupable ! Mais qui a donc inventé cette formule ?
c'est ça qui reste...la psychanalyse du bien...
nos racines grecques, c'est tout ça !
nous sommes Ulysse !
nous sommes Ulysse !
Il n'y a que 346 pages.
le prix ? Six Euros soixante !
votre lecture de vacances ?