mardi 31 mai 2022

Eleanor Roosevelt a la plaja (10)

vous croyez que tous ces gens qui bronzent sur le sable sont inactifs ?


ils lisent, téléphonent, réfléchissent... méditent ...

... ils rêvent


ils s'émerveillent


quel que soit leur âge


regardez cette beauté



oui, l'eau est glacée !


elle est tatouée


elle s'est fait tatouer la colonne vertébrale : 

elle avait peur d'oublier ?


oui, on distingue un long texte

je tourne de 45°



vous avez bien lu


c'est pour que son mec n'oublie pas ...

... Eleanor Roosevelt ?


le futur lui appartient, 

car il croit 

à la beauté de son rêve !

lundi 30 mai 2022

Boire (et conduire) ... à interdire ? (9)


à côté chez Decathlon catalan


Je ne sais pas vous comment vous faites, mais nous, ne pouvons plus boire d’alcool, tellement l’alcool est devenu cher ! Autrefois on pouvait encore se procurer des boissons abordables en Espagne, mais maintenant, pourtant il n’y a pas de rapport apparent avec le pétrole, les alcools, les apéritifs, les pousse-cafés …le vin tout bonnement, sont devenus …inabordables !

les Roederer... réservés aux oligarques ?

pareil pour Dom Perignon ?



normalement à droite de l'Agaliu devrait figurer la bouteille d'Eixader ? crise... il n'y en a plus !

Nous nous rendons à Salou, où bien caché dans la pinède, tout proche de Port Aventura, se trouve un endroit particulièrement intéressant : à côté de Décathlon où je trouve des tenues d’été coupées pour les joueurs de golf, donc très chic (pour les golfeurs) et pas chères (pour les clients de Décathlon), il y a un magasin rempli de tous les vins possibles. Y compris Français ! Wine Palace en Anglais, c’est plus racoleur ! C’est un rare endroit où l’on trouve de l’Armagnac, toujours rare alors que le cognac est présenté partout. Je recherche mes vins du Priorat préférés, si les moyens de gamme à 10 voire 12€ quand-même sont à leur place habituelle, l’Eixader, lui, est introuvable ! Le Roederer si abondant quand nous habitions Arles est uniquement disponible pour la table du yacht Solandge, comme les autres Champagnes un peu moins inabordables, mais réservés aux oligarques du monde entier ! Les autres comme nous se contentent de pétillants, il y a des blancs de blancs qui font de vraies bulles, et quand on n’a qu’eux à boire frais, ils font un effet semblable aux meilleurs Champagne puisque la comparaison est impossible.


pour l'apéro sur le yacht Solandge, des chips aux truffes !









Deux solutions : pour l’apéritif, à défaut de Ricard introuvable, se rabattre sur le Pernod de Marseille ! On met d’abord de l’eau minérale, puis une goutte de Pernod ainsi très dilué ! Et pour arroser le poisson et les crustacés, figurez-vous que je trouve un blanc Français, quoique pas tout à fait, puisqu’il est catalan, côté Perpignan ! Le nom est La Cova, « la grotte » en catalan, donnant l’impression d’un lieu frais rempli de mystère, et si le goût de ce grenache n’a rien de formidable, le descriptif est dithyrambique : «un blanc énergique et fluide, avec des notes de poire juteuse, de garrigue sauvage, et d’agrumes d’Orient ».Le prix reste à peu près abordable, la moitié des prix habituels ! Plus tard en allant à Montferri, nous visiterons la Cova, et j'aurai l'explication grâce à "la grotte" de Wine Palace !


Comme dessert j’ai préféré des cerises, pour pouvoir faire un voeu : après avoir trouvé les premières à 11,5€ par kilog, j’ai trouvé les secondes chez Caprabo : 8,5€/Kg ! Quand on pense que les étudiants embauchés pour les cueillir sont diplômés Bac+8, désormais logés dans des appartements équipés de wifi, pour passer leurs épreuves en distanciel, et que les employeurs doivent cotiser à la Sécu, en les déclarant aux URSAFF, on peut comprendre que le prix subisse l’inflation due à la (légitime) augmentation des salaires !

moyennant quoi il devient difficile de boire

(en même temps qu’il devient très cher de conduire)

« boire, ou conduire, pas de quoi rire :

fini de choisir :

les prix vont l’interdire » !

 

par miracle existe toujours l’apéritif qui a fait la gloire de l’Espagne :

la sangria fraiche, rehaussée de vrais fruits (et surtout d’une bonne dose de cognac)

souligne à 18 heures la fin de l’après-midi, et l’attente du dîner


sinon, il est très chic aussi

de boire du Vichy


demain, je rencontre

Eleanor Roosevelt à la plaja !

dimanche 29 mai 2022

Alibaba anticuarios cave at Sitgès (8)

 






















l'enlèvement des Sabines, indispensable pour décorer le yacht !


the small snake, but where is the big ?






le fameux bleu de Sitgès


Le GPS me guide, entre les autopistas qui se croisent soit direct vers Barcelone, la voiture entourée des camions, soit en longeant la côte, la solution pour Sitgès. Arrivés à la sortie, il faut faire très attention dans le dédale des rond-points, monter, virer, stopper, descendre sous l’autoroute, pénétrer dans la zone des immeubles entassés, l’entrée à droite sur le trottoir avant de grimper sur la terrasse, c’est là, la caverne d’Alibaba pleine de décoration originale, tout ce qu’il faut pour meubler un yacht d’oligarque ! A vrai dire, beaucoup d’objets sont toujours là depuis la dernière fois : en septembre j’ai pris le lamparo, mais restent les deux vitraux maritimes. Il n’y a plus le grand serpent, il y en a un petit, si l’on peut dire, plus facile à caser dans la malle de la voiture, mais moins spectaculaire. Beaucoup de vaisselle, les lampes Tiffany ne font pas recette, des Bouddhas de toutes dimensions sont à la mode. Des colonnes majestueuses, toujours pour décorer un yacht ; des portes en fer forgé Art déco, des défenses d’éléphant…oui elle sont fausses… !

Pourquoi nous venons ? L’espoir de trouver des cadres dorés, vieillis, abordables : nous en trouvons trois, et comme j’ai amené du cash, je réussis à négocier un petit prix. A l’arrivée, il suffira de les remplir d’une toile, et ma peintre préférée pourra exposer ses œuvres encadrées dès que la peinture acrylique sera sèche.






les fans ont laissé des appréciations enthousiastes !




Je n’ai pas le courage d’entrer en ville, la contrainte étant comme toujours de garer la voiture : déjà que chez nous c’est impossible, ici c’est inimaginable ! Pourtant, il faut manger ! Christina la patronne et maman des jeunes gens qui gardent le rez-de-chaussée encore plus plein que l’étage parle très bien Français : elle me conseille « el Tros », (allusion à la cassola de tros, qui signifie « trois », de la viande et des légumes cuits dans une terrine) où en expliquant que l’on vient de sa part, la patronne du restaurant nous accueille d’un grand sourire : Christina est sa meilleure amie ! Je trouve une place où garer la voiture au soleil !  Il n’est que midi et demie, c’est l’heure du petit-déjeuner, pas du repas de treize heures ! Sympa, elle nous improvise un casse-croûte avec des tortillas, du jamon iberico sur du pain huilé-tomaté. Avec une bière fraiche, c’est le mieux à quoi l’on pouvait rêver, surtout avec une glace vanille-chocolat comme dessert.

On peut ainsi aborder l’autopista sous 32° à l’ombre. Miracle, deux péages ont été rasés, ne reste que la trace des barrières de guidage au sol ! Miracle supplémentaire, le même péage à Lleida est rasé lui aussi, et on ne paie plus l'autoroute, Macron est battu ! Miracle supplémentaire, je ravitaille la voiture en essence, le prix parait élevé… 1,979….et ne m’est facturé que le hors taxe : je gagne 9,240 Euros ! mieux que chez nous ...

... récompense de passer des vacances en Catalunya !