lundi 31 mai 2021

Attention fragile ! (2)



je suis rassuré, ici, les investisseurs protègent la biodiversité !

car la biodiversité est ici reine :


cinq motifs de cette diversité : un lézard, et quatre plantes

l'oeillet de France, est aussi l'oeillet des dunes


et puis, nous n'en sommes pas loin, l'astragale de Bayonne


je vous la grossis pour mieux voir :

moi tout bêtement, à cette saison, j'ai trouvé ces liserons



sont-ce des cistes de Montpellier ?








le chardon bleu des dunes se protège en piquant !


je me souviens du paradoxe breton :

mass and class !

plus on fabrique des trucs, (dans notre cas il s'agit d'alimentation qui doit rimer avec santé) plus on peut garantir la qualité ...

... car elle est financée par une importante production

ici c'est pareil : on sauvegarde la biodiversité

avec le tourisme de masse

c'est class ! ! 

homo sapiens est la perle de cette diversité
il a compris que la sagesse est de se promener à pied avec sa plancha
sans risquer la noyade et le froid
dans l'Océan

demain,

 Ramiro Arrue !

dimanche 30 mai 2021

L'Espagne à Vieux Boucau



Je ne sais pas comment se sont débrouillés nos amis Catalans : nous devions comme à l'accoutumée passer quinze jours les pieds dans l'eau dans notre résidence habituelle proche de Tarragone... sauf que toutes les 72 heures, il nous fallait prouver notre innocuité, en plus de nos vaccins dûment QRcodisés ! Galère ! Nous annonçons qu'il nous est donc impossible de venir, puisque 5 PCR durant le séjour valant par personne 650€, c'était trop cher alors que nous allions nous confiner sur place, ne déjeunant que de poisson frais et de crevettes grillées, le tout arrosé de sangria.

Les Français par contre supportent davantage leurs compatriotes, surtout depuis que le Président ayant libéré les terrasses et les musées, les Parisiens peuvent de nouveau passer leur week-end au Louvre, et fréquenter les Chefs étoilés ! 

Nous avons donc réservé un domicile VIP (moins c'était la honte, plus on dit "Premium") sur l'Atlantique, à Vieux Boucau, où la forêt de pins maritimes jouxtant la mer a été valorisée en construisant dessous (gare au feu) quelques milliers de résidences de vacances, le luxe étant de pouvoir garer la voiture pile poil devant la porte, facilitant ainsi le débarquement.

la forêt de pins maritimes avant


la forêt valorisée par le tourisme 






on parle Espagnol, on est sauvés !



On s'oriente à la boussole, faisant ainsi revivre notre instinct primaire. On marche beaucoup, car pour rejoindre l'Océan (si vous dites "la mer", vous vous faites toiser par les autochtones) il faut franchir le cordon dunaire, tout le long un petit Pilat doit être escaladé à pied, puis redescendu toujours à pied. Les malins ont loué des vélos adaptés avec un moteur électrique allemand Bosch dans le pédalier, et de gros pneus roulant sur le sable. Le vent est glacé, mais des intrépides se jettent à l'eau donc-glacée sans combinaison, sortant (s'ils sortent) ragaillardis, et protégés du covid qui craint absolument l'eau froide !

La conclusion est que malgré le variant bordelais, on peut vivre avec le virus

surtout si l'on s'adonne aux sports nautiques

puisque il suffit de se mettre à l'eau pour être protégés 

et que Dieu (une fois de plus)

vit heureux en France !

chacun dispose d'une plancha chauffée au gaz, fabriquée au Pays Basque

petit menu léger du soir, le chorizo donnant le goût salé des moules


demain, il faut faire attention : 

fragile !

samedi 29 mai 2021

Perle Baroque en Avignon


Perle Baroque, acronyme P.B = exclusivité : Patrice Besse ! 

Patrice nous fait une fois de plus déménager… en Avignon, cité des Papes, il y a pire ! Et son appartement,  120m2, parfait pour deux, est une merveille, entièrement décoré, rien à faire, comme un appartement de Préfet !

Comme à l’accoutumée, le descriptif est du pur Flaubert, à moins que ce soit Maupassant, ou encore Balzac, bref, le voici entre guillemets.

Entre-temps, vous me connaissez, grâce à Googlemap, j'ai facilement trouvé l'adresse et les photos du coin, la rue Bancasse est très étroite, malgré le passage opéré à l'époque pour faire passer les carrosses, et il faut accéder au garage de la voiture, un luxe d'ailleurs de l'autre côté par la rue Galante. Le nom même de cette rue fait allusion aux dames, (Picasso parlait de demoiselles) qui y exerçaient leur commerce, on dit à ce propos que les saunas libertins de la Capitale, puisqu'il en existe, seraient restés ouverts pendant le confinement, pour donner libre cours aux besoins de souffler de certains membres du Gouvernement, mais ce sont sans doute des rumeurs sans fondement lancées par les jaloux habituels. 





« À l'intérieur des remparts de la ville, non loin de place de l'Horloge, au cœur de la rue Bancasse (ancienne Magna Carreira, devenue Grand'Rue de la Muse) qui fut durant plusieurs siècles une importante rue commerçante de la cité pontificale avec ses boutiques et ses nombreux changeurs.

"Le quartier accueille dès la fin du Grand Siècle plusieurs hôtels particuliers, dont celui des Cappeau de Saint-Marc qui y est édifié au cours du 18e siècle. 

justement, le garage donne rue Galante !

"L'hôtel Cappeau de Saint-Marc occupe un emplacement qui s'étend entre la rue de la Bancasse et la rue Galante à l'ouest. Construit autour d'une cour intérieure, il s'élève sur trois niveaux sur caves dont les couvertures de tuiles canal sont composées de plusieurs versants sur rue et sur cour.

"La façade principale est orientée au couchant et borde la rue de la Bancasse. Le bâtiment en pierre de taille témoigne d'un grand classicisme rehaussé par le garde-corps richement ouvragé du balcon au premier étage, surplombé d'un fronton cintré.

"Le balcon est soutenu par l'arrière-voussure en panache de l'encadrement de la porte piétonnière. Deux vantaux ouvrent sur une vaste cage d'escalier desservant les pièces du rez-de-chaussée et du premier étage.

L'appartement occupe l'aile nord au premier étage. Deux fenêtres ouvrent sur la rue de la Bancasse (à l'ouest), tandis que les pièces bordant la cour intérieure sont toutes orientées au Sud. L'élévation sur cour est percée de cinq baies étroites à plein cintre (deux portes-fenêtres et trois fenêtres).

"La cour intérieure est partiellement recouverte d'une structure métallique contemporaine permettant aux appartement du premier étage de disposer d'une terrasse ceinturant la cour". 

J'ai trouvé les photos du chantier, cela doit faire une très belle terrasse ! 


Je vous redonne à ce propos la vue satellite. J'imagine que la terrasse est postérieure, il parait y avoir eu une réhabilitation de l'hôtel et des appartements inutilisables, vous devrez vérifier tout cela sur place !

L'appartement est complété par une place de stationnement au sous-sol à l'emplacement des anciennes cuisines de l'hôtel et accessible par la rue Galante.

Les appartements de Mademoiselle Cappeau de Saint-Marc




"L'appartement est composé d'une succession de quatre pièces à usage d'habitation dont la circulation en enfilade longe la cour intérieure.

"Le décor aurait été réalisé pour la fille d'un riche négociant originaire de Roquemaure. Toutes les pièces sont décorées selon des thèmes distincts dans un pur style Rocaille et conservent des éléments particulièrement uniques de lambris et de toiles peintes (attribuées à Charles-Joseph Natoire, né à Nîmes en 1700 et décédé à Castel Gandolfo en 1777).

"La première pièce est éclairée au couchant par deux hautes fenêtres à vitraux colorés, dont les encadrements intérieurs sont curieusement surmontés de deux fresques de paysages, voisinant avec des scènes galantes et décors d'instruments. L'espace jadis salon de musique été habilement divisé perpendiculairement à la façade sur rue, en vestibule d'une part, et cuisine d'autre part, dissimulée derrière de hauts panneaux laissant filer le plafond, afin de conserver la perception du volume la pièce.

"La deuxième et la troisième pièce, aujourd'hui à usage de salon et de chambre à coucher, sont orientées au Midi et largement éclairées par de hautes fenêtres à grand carreaux et volets intérieurs ouvrant sur la cour.

"Richement décorées de lambris et toiles aux motifs floraux enrubannant des représentations d'édifices à mi-chemin entre bâtiments emblématiques de la région et visions allégoriques de sites antiques, les deux réceptions possèdent une cheminée.

"La dernière pièce n'est éclairée que d'une baie sur cour et conserve l'alcôve de l'appartement qui dissimule ingénieusement une salle de bain et cabinet de toilette. Les sujets y portent au pinacle l'amour, symbolisé par un couple de colombes, et l'abondance représentée par des fruits et des bouquets fleuris. Les peintures dressent également des parallèles entre constructions avignonnaises et romaines (le palais pontifical de Castel Gandolfo y apparaît notamment), fantaisie de l'auteur ou désir du commanditaire de hisser ses couleurs au plus haut, à l'instar des armes surmontées d'une couronne ornant une des cheminée.

"Les anciens sols, vraisemblablement en tomettes, ont été remplacés par de beaux parquets à bâtons-rompus en réemploi, et dans le salon le plus richement orné par un remarquable parquet en panneaux de marqueterie. 


"Ce que nous en pensons"

vous savez que j'adore ce moment final

où Patrice nous confie ses émotions

vraiment je kiffe ! 

"Des miracles se produisent parfois et c'est le cas pour cet appartement dont le décor Rococo est resté intact. Le miracle est ici d'autant plus spectaculaire que les toiles sont attribuées à Charles-Joseph Natoire (1700-1777) et voisinent avec des frises peintes de la main d'un non moins illustre contemporain du jeune prodige nîmois, l'ornemaniste natif du Vaucluse Alexis Peyrotte (1699-1769).

"La qualité d'exécution et l'excellent état de conservation des sculptures, des dorures et des peintures sont particulièrement remarquables. L'ensemble fait actuellement l'objet d'un signalement à la conservation des monuments historiques afin d'assurer la protection et le maintien dans son écrin d'origine de ce témoignage précieux qui ravira tout passionné et Amateur du Siècle de Lumières".


la rumeur dit que Renaud Capuçon serait sur les rangs !

Vente en exclusivité

                                                                            450 000 €



et il y a des vitraux !


PS : en vous remuant un peu, et en signant le compromis aujourd'hui même, vous pouvez être sur place le 5 juillet !