En regardant par terre, sur les
planches de la terrasse, des points noirs minuscules : des crottes !
Il suffit de lever la tête, et dans le fouillis des feuilles, on la devine, mon
appareil n’arrive pas à mettre au point !
Il faut dire que Christian m’a
passé un texto, je suis arrivé aussitôt ! Une chenille ! A mi
grandeur de sa taille définitive (elle va devenir é-nor-me), elle a sa belle queue rapeuse bien jaune. Les couleurs sont déjà
définitives, avec les rayures parallèles jaunes. Et elle adopte la position du
sphinx, pattes en crochets repliées sous la tête.
| quasi invisible dans les feuilles |
J’ai amené la poche de gaze (qui ne me quitte jamais), et ai
la mission de la transplanter en ville, où l’olivier (sera-ce le bon ?) a
gelé il y a trois ans, et produit de grands rejets, parfaits (apparemment) pour
héberger la belle !
Voilà un migrant bien
accueilli !
va-t-elle se plaire ?
Est-ce la bonne variété (d’olivier)
Bonne nouvelle : il reste des papillons :
le grand sphinx tête de mort survit !

