vendredi 26 juillet 2024

Archéologie interdite : le papyrus de Turin (9)



il faut du temps pour que l'oeil s'habitue à ne pas voir grand-chose

 J'ai, trouvé un nouveau sujet interdit : il m'est tombé dessus par hasard, je recherchais des sujets sexy, attendez sexy ne veut pas dire autre chose que de jolies ... égyptiennes, pas davantage ! Je me suis efforcé il y a quatorze ans en créant ce blog de ne pas attirer le chaland avec des images érotiques, ne voulant troubler ni enfants ni parents, je ne vais pas commencer maintenant ! Pourtant, les Romains nous ont laissé des souvenirs bien évidents de la puissance masculine, comme des pancartes indiquant les lieux où des messieurs pourraient connaitre rapidement, et contre quelques sesterces, des dames vendant leurs charmes. Il fallait bien que cela existât en Egypte ancienne  ?

comme quoi il faut être très prudent : cette position est une allégorie ... de la Voie lactée ! ! 

C'est le papyrus de Turin, conservé au musée de Turin

ce musée qu'a visité pour moi mon frère Michel contiendrait la spéciale momie arborant un sphinx tête de mort sur son pectoral que je cherche sans aucun résultat depuis des années.

eh bien, les Egyptiens ne se conduisaient pas mieux que les Romains

et les dames qui oeuvraient dans les Temples pourtant sacrés

avaient de drôles de manières d'oeuvrer

je crains bien qu'elles n'aient eu à l'époque aucun consentement à donner :

voici une reconstitution : les hommes brandissent des organes impressionnants

une autre reconstitution, un homme à droite a son Ankh au bras droit, confirmant que cet instrument aidait à l'énergie du porteur privé de pilules bleues

https://www.youtube.com/watch?v=C_MDljjpG-c

Le papyrus érotique de Turin est donc un papyrus égyptien datant de la période ramesside, environ 1150 av. J.-C., et représentant dans un lupanar des scènes satiriques de comportements sexuels.

Il a été découvert à Deir el-Médineh au début du XIXè siècle, a été enregistré sous le numéro 55001 au musée égyptologique de Turin. Le numéro est indispensable à conserver en mémoire, pour prononcer ce numéro sur place, et être autoriser à présenter sa carte d'indentité prouvant que vous avez plus de 18 ans pour être autorisé à le regarder (sans le toucher)

Le papyrus, aujourd'hui dans un mauvais état général, mesurait à l'origine environ 3,20 m. Sa largeur moyenne est de 21,5 cm. Les 2,59 m restant aujourd'hui sont divisés en deux parties : l'une satirique - dont le début est perdu - de 85 cm, l'autre érotique -

On connaît toutefois le document dans son intégralité par des reproductions faites par Ippolito Rosellini au XIXè siècle. Des éditeurs malins en ont même fait un livre, avec d'un côté le papyrus peu lisible, et de l'autre la traduction en dessin bien explicite









sur le papyrus d'origine on ne voit pas grand chose : les dessinateurs reconstituant les scènes ont du solliciter des figurants locaux pour reprendre les positions une à une, de manière à bien s'assurer qu'elles étaient praticables et surtout érotiques, pratiquant ainsi un "Archéologie par reconstitution", qui montre la voie aux autres Archéologues moins engagés, affirmant des théories techniques sans les tester dans la vie réelle, les amenant à dire des âneries, comme une fois encore la sculpture de pierres très très dures avec des outils de cuivre ce qui est impossible.


La partie satirique met en scène des animaux. La partie érotique, comprend douze séquences indépendantes dont l'action est située dans un lupanar. Jean-François Champollion, qui l'a analysé en 1824, décrit son aspect pornographique :

« Ici un morceau du rituel funéraire, etc. et là des débris de peintures d'une obscénité monstrueuse et qui me donnent une bien singulière idée de la gravité et de la sagesse égyptienne... »

— J.-F. Champollion, lettre à son frère, 6 novembre 1824

il est vrai qu'à Figeac à l'époque (nous avons souvent visité Figeac) on ne se déshabille pas souvent en public, du moins avant l'arrivée du réchauffement climatique), et il n'existe pas de Temples où pratiquer délibérément la fornication, sauf de particulier à particulier évidemment, (ces relations se devant d'être consenties, et pratiquées avec la modération adaptée à la demande du co-pratiquant).

J'ai trouvé cet article très académique :





Listverse nous présente le papyrus ci-dessus, la plus ancienne représentation sexuelle connue. Peints à l’époque ramesside ( 1292-1075 av. J.-C.), les fragments ci-dessus – appelés « papyrus érotique de Turin » en raison de leur « découverte » au musée égyptien de Turin, en Italie – ne font qu’évoquer les versions franches du sexe antique qu’ils représentent  Le nombre de positions sexuelles illustrées par le papyrus – douze en tout seulement – « se situe quelque part entre l’acrobatie impressionnante et l’ambition déconcertante », l’une d’entre elles impliquant même un char, (comme nous privilégions les relations en voiture de nos jours). Outre ses symboles évidents de fertilité, écrit le blog archéologique Ancient Peoples, le papyrus a également un but « humoristique et/ou satirique », et s'adresse probablement à un public masculin, comme en témoigne peut-être sa ressemblance avec le porno des années 70 : « les hommes sont pour la plupart négligés, mal rasés et chauves […], alors que les femmes sont l'idéal de beauté en Égypte. »

(en) David O'Connor, « Érotisme en Égypte » [archive] dans Archaeology Odyssey, septembre-octobre 2001

Il faut noter un Téléfilm américain Sex in the Ancient World: Egyptian Erotica [archive] de 2009 sur Imdb. J'espère que cette concise indication vous permettra de le retrouver, mieux encore de vous le passer en streaming, après les jeux de la plage, pour mesurer la richesse des pratiques antiques entre deux humains consentants.(après avoir vu les JO du jour bien entendu)

Caroline Seawright , étudiante en égyptologie, nous renvoie vers le segment plutôt sordide de History Channel sur le papyrus érotique ci-dessus, qui qualifie les images de « pornographie pure et dure » et de « l’un des ensembles d’images les plus choquants de toute l’Antiquité ». Contre l’idée que les anciens Égyptiens étaient « boutonnés et réprimés », la vidéo et Seawright détaillent les façons dont la culture se délectait d’une sexualité rituelle stylisée bien différente de nos propres mœurs limitées.

Les prostituées des temples sacrés occupaient une position privilégiée et les récits mythologiques incorporaient des descriptions impartiales de l'homosexualité et du transgenre. Les anciens Égyptiens s'attendaient même à avoir des relations sexuelles après leur mort, en attachant des organes fabriqués à leurs momies. Ce qui précède s'applique principalement à une certaine classe d'Égyptiens. Comme le souligne l'archéologue David O'Connor , le « mérite artistique » élevé du papyrus érotique de Turin le place dans la catégorie des « propriétaires et des lecteurs d'élite ».

J'ai réussi à retrouver Caroline Seawright, qui a une page facebook





elle évoque l'ambiance érotique de Gisez, la nuit


avec plein d'autres photos sympa


on voit sa collègue Kara Cooney (elle a publié : "When Women Ruled the World") has to dig through all manner of clues to learn the history of powerful women in Egypt.

on apprend à déchiffrer les hiéroglyphes



Aujourd'hui, nous sommes habitués à retrouver sur la plage

les amoureux qui ne se bécotent plus sur les bancs publics

depuis que la Sécurité les a bloqués à Paris pour éviter des dérives érotiques pendant les JO


Les prostituées des temples sacrés n'occupent plus la position privilégiée qui était les la leur, et nous n'avons plus besoin des récits mythologiques pour apprécier les homos, transgenres et encore mieux drag quenns sur le petit écran. Les anciens Égyptiens par contre, s'attendaient à avoir des relations sexuelles après leur mort, en attachant des organes fabriqués à leurs momies. Ce qui précède s'applique principalement à une certaine classe d'Égyptiens. Comme le souligne l'archéologue David O'Connor , le « mérite artistique » élevé du papyrus érotique de Turin le place dans la catégorie des « propriétaires et des lecteurs d'élite ». 


aujoud'hui quand les amoureux pratiquent la position du lotus dans les vagues

on n'en fait pas un tel fromage ! 

dans un style différent, j'ai trouvé dans une vente cette jolie plage naturiste

et les heureux participants aux Extraordinaires Jeux Olympiques de Paris

pourront rêver aux si jolies touristes étrangères, désoeuvrées, venues seules


chercher le Prince et français, et charmant

cette fois ma série qui finalement est devenue 9 est (provisoirement) terminée



humour archéologique




bonne ouverture des Jeux Olympiques

la moitié du Monde entier regarde ce soir à 19H30

la France ! 


on se souvient du mariage de la petite-fille de Charlemagne, (c'est la commune du Québec où elle est née, et pas du tout l'Empereur !) couronnée comme son, époux lors de leur mariage en 1994 suivant le rite catholique melkite. Nex Report à Vegas en 2000, re-cérémonie fastueuse ! 




elle a chanté l'ouverture des Jeux olympiques d'Atlanta de 1996, avec la chanson The Power of the Dream

nous sommes à Paris, 8 ans plus tard !

we love You Celine ! 


jeudi 25 juillet 2024

Archéologie interdite : les engrenages d'Abu Gurab (8)



Abou Ghorab (arabe : أبو غراب prononcé en arabe égyptien: [ˈæbu ɣoˈrɑb], également connu sous le nom d'Abu Gurab, Abu Ghurab) est une localité d'Égypte située à quinze kilomètres au sud du Caire, entre Saqqarah et Al-Jīzah, à environ un kilomètre au nord d'Abousir, sur le bord du plateau désertique sur la rive ouest du Nil1. La localité est surtout connue pour le temple solaire du roi Niouserrê Ini, le temple solaire le plus grand et le mieux conservé, ainsi que le temple solaire d'Ouserkaf, tous deux construits au xxve siècle avant notre ère pendant la période de l'Ancien Empire. Les preuves suggèrent que jusqu'à six temples solaires ont été construits au cours de la Ve dynastie, cependant, seuls les deux temples mentionnés précédemment (Niouserrê et Ouserkaf) ont été fouillés. Abou Ghorab est également le site d'un cimetière dynastique datant de la Ire dynastie.

Le temple solaire de Niouserrê est fouillé par les égyptologues Ludwig Borchardt et Friedrich Wilhelm von Bissing entre 1898 et 1901, pour le compte du Musée de Berlin. Le temple est situé près de Memphis, et est étroitement lié à la nécropole d'Abousir, à la fois géographiquement et fonctionnellement.

Le temple est construit sur les ordres de Niouserrê Ini, sixième roi de la Ve dynastie. Les dates exactes de son règne sont inconnues, mais on estime qu'il monte sur le trône au début de la seconde moitié du xxve siècle avant notre ère. Vous vous rendez compte ? Nous sommes au 21è siècle, et il s'agit de 25 siècles AVANT ! Différence : 46 siècles ! ! 

Niouserrê construit également un complexe pyramidal dans ce qui est alors la nécropole royale à un kilomètre au sud d'Abou Ghorab à Abousir. Le temple a probablement été construit à la fin du règne de Niouserrê. Il est construit en l'honneur du dieu égyptien du soleil Rê et nommé (Ssp-ib-R') signifiant « l'endroit préféré de Rê » ou « la joie de Rê ».

tout ça signifie : Ré  : il a le soleil sur la tête, et bien entendu, tient son Ankh perso et surdimensionné


voici Ré, coiffé du soleil, sa meuf lui tient le bras droit, au bout duquel il brandit son ankh, aucazou
c'est bien évidemment une fiction s'il se protège d'un masque de faucon, pour montrer qu'il a une vue perçante
et que rien n'échappe au Dieu Soleil. 

Autres ruines

L'expédition archéologique allemande sous la direction de Friedrich Wilhelm von Bissing découvre les ruines de grands bâtiments de briques crues sous le temple solaire de Niouserrê à Abou Ghorab. Il est possible que ceux-ci représentent les restes du temple solaire de Néferefrê, appelé Ra Hotep, « la table d'offrande de Rê », bien que cela soit encore conjectural.




l'autel disent les spécialistes (d'autels)

on repère qu'il s'agit d'albâtre fragile, par les stries de la coupe

En août 2022, des archéologues de l'Académie polonaise des sciences de Varsovie annoncent la découverte d'un temple vieux de 4.500 ans dédié au dieu solaire égyptien Rê. Le temple solaire récemment découvert est fait de briques de boue et mesure environ soixante mètres de long sur vingt mètres de large. Selon Massimiliano Nuzzolo, codirecteur des fouilles, les débarras et autres pièces auraient pu être utilisés à des fins cultuelles et les murs du bâtiment sont tous enduits de noir et blanc. Le portique d'entrée en forme de L avec deux colonnes en calcaire et est en partie en calcaire blanc. On y découvre également des dizaines de jarres de bière bien conservées et plusieurs récipients doublés de rouge, des empreintes de cartouche, y compris des cartouches des pharaons qui ont régné pendant les Ve et VIe dynasties. L'un des premiers cartouches pourrait appartenir au pharaon Chepseskarê, qui gouverne l'Égypte avant Niouserrê.

je vous ai copié intégralement le texte de Wiki : rien sur ce qui fait la célébrité des ruines !

beaucoup de photos sur googlemap, qui montrent des vestiges de pyramides tout à côté des bassins-cuves
ce ne sont pas des engrenages, mais des cuves remplies d'eau





en face, le trou de trop-plein, tout autour, on ne sait pas à quoi ça servait, moi j'en ai compté 24, comme les 24 heures du jour, si c'est ça, quelqu'un d'Officiel aurait pu le dire, mais les archéologues n'ont aucune imagination

le trop-plein parait assez bas, mais vous allez voir dessous, il est bien haut, et la cuvette contient pas mal d'eau. D'où venait-elle ? ça, personne n'a cherché, la technologie n'intéresse pas les archéologues, qui ne sont attirés que par les trucs en or susceptibles de faire leur réputation, et d'attirer à eux des élèves du sexe féminin (c'est selon d'ailleurs)

comme le montre la coupe, les cuves sont en albâtre

par contre, existent également des cuves de calcaire

à l'origine, les archéologues pensaient qu'il s'agissait d'un abattoir religieux, les cuves recueillant le sang,
mais ils se seraient ravisés, tout le monde peut se tromper !

l'astuce (des complotistes) est souvent d"ajouter aux photos prises sur place celle-ci :


du coup, on fait une paéridolie (le mot que je vous ai appris hier)

et le cerveau dérape, et croit voir des engrenages partout !

or la photo a été prise ici :



et c'est tout simplement une sculpture d'un artiste aimant les engrenages rouillés
moi j'adore, mais je n'aime pas que l'on tripote les photos !

En ce qui concerne le temple d'Abu Gurab, on peut imaginer les alignées symétriques de récipients remplis d'eau, chacun entouré de 24 petits cercles remplis d'eau comme autant de rayons de soleil indiquant les heures. L'effet-miroir devait être spectaculaire, dommage qu'aucun complotiste si fort pour créer des images par Intelligence Artificielle ne se soit exercé à cette reconstitution, j'aimerais bien voir l'effet que cela donnait sur un public souhaitant se faire purifier ?

voilà dans notre cas un 

complot déjoué !

---o---

los temple discovered

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=KPOK0zc8fig

10 cuves (il en reste 9) situées Nord-Sud, perpendiculaires au lever et coucher du soleil, alimentaient par leur trop-plein des canaux Est-Ouest dans le carrelage de 800m2. En, perpendiculaire, des chambres Est-Ouest abritaient des fidèles désirant se purifier, et parcourant le dallage arrosé, comme aujourd'hui on crée des miroirs d'eau, le plus grand d'Europe à Bordeaux, celui de 5GO le plus grand des communes rurales de France, à part Arles qui a l'étang du Vaccarès. C'était donc un lieu de purification, comme on le fait dans les Pyrénées dans les thermes Baronia de Lès, dans le Val d'Aran, après avoir bien déjeuné à Bossost, par exemple chez El Portalet ou Er Occitan ! Après s'être bien purifier, on peut reprendre l'apéro du soir sans remords aucun.


During the major era of pyramid building in the 4th dynasty of Egypt, the cult of Ra grew in prominence and by the 5th dynasty, kings of Egypt were known as Son’s of Ra and were tasked not just with building a pyramid for their resurrection, but also a sun temple fit for the most powerful god of the age, to turn themselves into a sun god, and to be worshipped as such why he was still alive.

In the 5th dynasty of Egypt’s Old Kingdom, experts believe there were 6 sun temples – possibly 7 – but so far, only two have ever been discovered.

l'ambiance y est mais pas le positionnement avec le dallage disparu

But experts digging at the sun temple of Niuserre have made a new history, and have found on older mud brick structure below. A two-foot deep base of a white limestone pillar was also found, part of the earlier structure, which indicates it would have been something impressive. 

An array of beer jars were next found, filled with mud, which was the common practice for ritual offerings and so confirms the suspicions that the earlier structure was a temple, and likely one of the 4 or 5 lost sun temples that has evaded the archaeological record for so long.

Watch the video to learn more about this new discovery and to hear my interpretation as who this lost Ancient Egyptian sun temple of the Old Kingdom belonged to.

All images are taken from Google Images and Lost Treasures of Egypt, Season 3 Episode 2 for educational purposes only. Please subscribe to Ancient Architects, Like the video and please leave a comment below.

#AncientArchitects #AncientEgypt #OldKingdomEgypt

si vous avez 6 minutes de plus

https://www.youtube.com/watch?v=IzJl-Xk7brI


ce n'est pas fini pour l'archéologie interdite : reste un épisode...sexy ! 


demain le spectacle sera grandiose à Paris :

je vais comme vous me caler devant ma télé 

mais rien ne vous empêche de découvrir :

le papyrus coquin de Turin ! 

on peut trouver des meufs sublimes en visitant les Pyramides