mercredi 1 juillet 2015

French people (5)

Les Suisses viennent de faire le point sur la façon dont ils nous voient : arrogants, fiers, très hiérarchiques, l'esprit de caste, donneurs de leçon...d'économie ! Cela me semble décrire plus précisément les Parisiens. Faut dire qu'ils font beaucoup parler d'eux, au point de faire oublier le reste de la France !


1943, Café Mont Lozère à Paris 4è (Michel Maiofis)

Tous ces clichés sont faux : sur face-book, un dénommé Paul a glissé des phrases adorables, sous un titre charmant : "le corridor des âmes". J'ai extrait ces photos qui m'ont ému :

Mams'elle Denis

Paul est un véritable Français, littéraire, cultivé, romantique, et poète : 

Mens-moi
Mens-moi, mon Amour, dis-moi que tu m'aimes, que notre rencontre est la plus belle de ta vie
Mens-moi, lorsqu'il pleut et que tu entrouvres les volets de mon âme, dis-moi que le soleil brille de mille feux
Mens-moi, quand tu pleures, lorsque de grosses larmes coulent le long de tes joues, dis-moi que c'est la joie que je t'apporte, que tu ne peux contenir et qu'elle t'irradie de bonheur
Mens-moi, car je ne désire plus m'éveiller tout blotti contre toi dans cette intense anesthésie d'amour dont tu me submerges
Mens-moi, pour me distraire comme le ferait un acteur devant un public effrayé
Mens-moi, parce que je ne veux plus rien voir ni entendre en dehors des murs de ton coeur
Mens-moi, dis-moi que tu ne me quitteras pas, comme si nous ne devions pas mourir seuls, loin l'un de l'autre.

signé ! Paul "Le corridor des âmes"

1953 : parisien attendant (sagement) son tour

Paul ajoute : L'homme devrait mettre autant d'ardeur à simplifier sa vie qu'il en met à la compliquer.
Henri Bergson

oui, c'est bien Georges, chez Jeanne, impasse Florimont à Paris

Les portes du Paradis

Les portes du Paradis nous sont dissimulées comme des petites primevères naissantes sous des vieilles feuilles d'automne si bien que la plupart d'entre-nous n'y prêtent aucune attention particulière et tout en poursuivant le bonheur un peu plus loin, et dans leur empressement de le conquérir, ils viennent malencontreusement d'en piétiner une parcelle.



"L'Amour est une comme une petite fleur sauvage, il peut pousser dans des endroits improbables, même dans les cavernes les plus obscures, il suffit d'un rai de lumière pour qu'il se propage".

merci Paul, je vais tenter de savoir 

qui tu es vraiment ?


je passe mon temps à chercher du pain comme celui-ci...et j'en trouve encore !


la dactylo...personnage disparu...!

j'ai été ce modéliste débutant des années 50
notre studio, square Montsouris...

elle est pas belle, ma France ?