Les Suisses viennent de faire le point sur la façon dont ils nous voient : arrogants, fiers, très hiérarchiques, l'esprit de caste, donneurs de leçon...d'économie ! Cela me semble décrire plus précisément les Parisiens. Faut dire qu'ils font beaucoup parler d'eux, au point de faire oublier le reste de la France !
1943, Café Mont Lozère à Paris 4è (Michel Maiofis) |
Tous ces clichés sont faux : sur face-book, un dénommé Paul a glissé des phrases adorables, sous un titre charmant : "le corridor des âmes". J'ai extrait ces photos qui m'ont ému :
Mams'elle Denis |
Paul est un véritable Français, littéraire, cultivé, romantique, et poète :
Mens-moi
Mens-moi, mon Amour, dis-moi que tu m'aimes, que notre
rencontre est la plus belle de ta vie
Mens-moi, lorsqu'il pleut et que tu entrouvres les volets de
mon âme, dis-moi que le soleil brille de mille feux
Mens-moi, quand tu pleures, lorsque de grosses larmes
coulent le long de tes joues, dis-moi que c'est la joie que je t'apporte, que
tu ne peux contenir et qu'elle t'irradie de bonheur
Mens-moi, car je ne désire plus m'éveiller tout blotti
contre toi dans cette intense anesthésie d'amour dont tu me submerges
Mens-moi, pour me distraire comme le ferait un acteur devant
un public effrayé
Mens-moi, parce que je ne veux plus rien voir ni entendre en
dehors des murs de ton coeur
Mens-moi, dis-moi que tu ne me quitteras pas, comme si nous
ne devions pas mourir seuls, loin l'un de l'autre.
signé ! Paul "Le corridor des âmes"
1953 : parisien attendant (sagement) son tour |
Paul ajoute : L'homme devrait mettre autant d'ardeur à simplifier sa vie
qu'il en met à la compliquer.
Henri Bergson
oui, c'est bien Georges, chez Jeanne, impasse Florimont à Paris |
Les portes du Paradis
Les portes du Paradis nous sont
dissimulées comme des petites primevères naissantes sous des vieilles feuilles
d'automne si bien que la plupart d'entre-nous n'y prêtent aucune attention
particulière et tout en poursuivant le bonheur un peu plus loin, et dans leur
empressement de le conquérir, ils viennent malencontreusement d'en piétiner une
parcelle.
"L'Amour est une comme une petite fleur sauvage, il peut
pousser dans des endroits improbables, même dans les cavernes les plus obscures,
il suffit d'un rai de lumière pour qu'il se propage".
merci Paul, je vais tenter de savoir
qui tu es vraiment ?
je passe mon temps à chercher du pain comme celui-ci...et j'en trouve encore ! |
la dactylo...personnage disparu...! |
j'ai été ce modéliste débutant des années 50 |
notre studio, square Montsouris... |
elle est pas belle, ma France ?