Je me suis planté (c’est le cas
de le dire) : le déjeuner de jardins familiaux était samedi, nous sommes
dimanche, pas étonnant que les chaises soient empilées, festivités terminées !
Cela m’aura permis de découvrir
la rue des Fontaines, proche de la gare, et les jardins ouvriers (il n’y en a
plus, on dit familiaux) dominés par le clocher de la Collégiale.
Comme on est dimanche, je croyais
la grande porte fermée, et voyant de loin les artichauts dépasser, m’apprête à
photographier au travers du grillage. Je vois quelqu’un : un jardinier-du-dimanche (c’est le cas
de le dire).
C’est Florian, un espagnol, un vrai, qui me dit : « Ola » (ne pas se tromper, ne
pas dire : « Ollé »,
ça c’est à la corrida. Sympa, il me donne des pommes de terre qu’il vient d’extraire
de la terre : je croyais qu’on ne trouvait des pommes de terre qu’au super
marché ! Tout est superbe : la Ville (dans sa bonté) a fabriqué deux
par deux des cabanes luxueuses récupérant les eaux zénitales dans une démarche
écologique de progrès, pour donc les recycler et pour irriguer les potagers (je
m’efforce toujours que ça rime).
Les jardiniers mangent donc
(comme dans une auberge espagnole) ce qu’ils sèment, et puis ils partagent, et
puis c’est bon pour leur santé : ça m’inspire, je devrais les imiter ?
Les photos parlent
plus qu’un long discours (prosé),
je vous laisse regarder
je vous laisse regarder
Merci Florian
tes pommes de terre ont le goût des jardins
oubliés !
ça c'est de l'organisation ! |
on s'en va !
la porte est re-fermée (c'est l'heure du déjeuner) !