jeudi 28 février 2019

Printemps anticipé

Avec ces premières chaleurs, le printemps est anticipé... sauf si mars gèle, qui sait ? Et qui sait si pendant ce temps la banquise dégèle et déverse ses pans entiers de glace dans l'Arctique ? L'importance du dérèglement fait peur, et après la rigueur des fins de mois, qui sait si la fin du monde ne risque pas de nous causer des désordres plus graves ?

après tout puisqu'on n'en sait rien, 
profitons-en ?

conquête de la troisième dimension grâce à Monsieur Darty, et son R'bird DM180, branché sur un Samsung, on voit depuis les airs, quelle superbe technologie ... chinoise !



R'bird est plus dangereux que l'on croit : attention de ne pas le perdre !
... ni de ne pas le faire tomber inopportunément sur un(e) marcheur(se) !



et sentez-moi ce parfum !




les vanesses se réveillent !





les premiers citrons :


... et un amateur signale que ses petits-paons de nuit d'élevage ont éclos un mois d'avance ... et que les enfants à peine nés se sont déjà mariés entre eux... pratiquant un inceste all inclusive ... pire (encore) que certaines pratiques réprouvées par l'Eglise catholique réunie récemment au Vatican :


mais quelle époque !


je me suis renseigné : c'est une idée fausse !

ouf, on est sauvés, on peut se consacrer aux suites du Grand Débat :

nos impôts vont diminuer !

mercredi 27 février 2019

56è Salon de l'Agriculture

Je me suis bien rendu à Rétromobile, je me sens obligé de me fendre d'un billet sur ce 56ème salon de l'agriculture de Paris ! En fait, c'est l'occasion de comprendre, indépendamment du passage sensationnel du Président, resté quatorze heures dimanche (sans manger ? sans aller aux toilettes ? etc...), les messages qui y sont délivrés ! 













Je vous en livre quelques uns :

L'existence de races spécifiques aux pays du Nord, désormais les Hauts de France : des vaches spéciales, des bleues ! (mais il existe la rouge flamande ; des chevaux : les boulonnais, des poules (le coucou des Flandres) ; comme il existe un lapin, le géant des Flandres qui à lui seul, faisait manger une famille de 10 mineurs).

Une problématique française : l'agri-bashing : en deux mots, depuis que les Français sont majoritairement urbains, et qu'ils se préoccupent de la qualité de leur alimentation, ils rêvent à la fois d'en diminuer le prix dans leurs dépenses (11% aujourd'hui, ce qui est moins que l'argent consacré aux médias, la voiture, le logement...) et d'en augmenter la qualité (moins de conservateurs ; de chimie ; de pesticides) ; la proximité (direct depuis le potager) ; mais aussi  la diversité (des tomates de plein champ et des fraises toute l'année). Du coup, facile de critiquer les éleveurs, les abatteurs, les mangeurs de viande rouge, de plats cuisinés, l'usage excessif du glyphosate, le recours aux subventions... la critique est tellement facile, surtout quand on est si coupé du monde rural !




Comment rémunérer mieux les 400.000 exploitations qui restent, à qui l'on demande de faire manger 65 millions de Français : une exploitation doit ainsi en nourrir 160, mais le Chef ne sera rémunéré qu'à peine au SMIC ! Après avoir investi des millions, le suicide est parfois la fin dramatique ! C'est le rôle dévolu à la nouvelle Loi agriculture-alimentation, qui interdit la revente à perte, et vise par exemple à relever le prix du lait payé au producteur, pour une participation minime du consommateur. Pas facile à expliquer à des consommateurs, habitués à rechercher les produits bas de gamme dans les rayons des supermarchés, tout cela pour épargner assez afin de se payer ...  le dernier smartphone ! Pire, chez Amazon ... critiqué de ne pas payer d'impôts, mais à qui chacun s'adresse-sans-réfléchir ! (je poursuis mon boycot depuis plus d'un an avec détermination)




Comment mieux répartir les 10 milliards (à peu de chose près) de la PAC dont bénéficie la France (à renégocier pour 2021) entre les traditionnels bénéficiaires (les grandes exploitations céréalières qui bénéficient, tout comme les pêcheurs, de droits historiques) et les exploitations familiales dont on attend qu'elles se remettent en cause en abandonnant les pratiques traditionnelles pour produire bio, mais qui manquent des crédits promis pour cette reconversion ... puisque les aides les plus importantes vont aux exploitations les plus grosses ?




Une revendication (personnelle) : que le gouvernement entende les rapports de la Cour des Comptes ! Le seul organe public qui fasse systématiquement l'évaluation des politiques publiques, dommage qu'on en tienne si peu compte ! Tant qu'à y être, je dépose au grand débat (déjà asphyxié) la demande d'application de la règle d'or : ne pas dépenser davantage que les recettes dont dispose l'Etat qui les a si abondamment augmentées mais ne cesse d'augmenter ses dépenses.

il parait qu'en ce moment même le Gouvernement 
envisagerait de baisser les aides chômage aux cadres licenciés ?


Je me suis demandé quelles étaient les questions abordées par le Ministère,

un Ministère désormais axé sur l'agriculture et l'alimentation ?



quelles réflexions ? quels débats ? Où allons-nous ?

voici quelques thèmes éternels :

Bravo Constant Lecoeur de continuer à représenter le Conseil Général !



J'avais présidé à une certaine époque à la numérisation de l'agriculture, et notamment sa prise en compte par les systèmes d'information géographique : on y va fort désormais avec l'agriculture connectée : voilà l'Administration numérique (enfin) !






Bonne nouvelle : le Ministère se préoccupe toujours de botanique. N'oublions pas qu'il dispose des médecins des plantes, les Ingénieurs d'Agronomie des Services régionaux de la Protection des Végétaux, placés dans les DRAAF. Ce sont eux qui veillent aux plafonds de molécules phytosanitaires dans les eaux de surface.



je devient ronchon : c'est le propre de l'âge

après la grande période des contrats territoriaux d'exploitation (créés il y a pile 20 ans)
remplacés par les contrats d'agriculture durable en 2003, modifiés en 2007...

... qui devaient participer à sauver la biodiversité des territoires (notamment humides)

que sont-ils devenus ?

après avoir sauvé les dernières vaches bleues ...


... qui se préoccupe de sauver les derniers azurés bleus?



Antenne 2 nous a montré dans "le plus beau pays du monde", les Alpes, les derniers "azurés des paluds", qui vivent en symbiose avec les fourmis... pour autant que les prés alpins conservent leur biodiversité.

L'association Zérinthia avait proposé cet Argus au choix des entomologistes espagnols pour 2019 :


c'est la piéride de la capucine qui a été élue !


Les 4691 espèces de papillons nocturnes ibériques (heteróceros) représentent 47,5% de celles existant sur le continent européen, auxquelles il faut ajouter les 716 enregistrées aux îles Canaries . Selon l'association Zerynthia,, les modifications de l'habitat causées par l'homme ont réduit les espèces de prairies de 30% en 20 ans.


J'ai bien peur que ce soit pire chez nous ?


cela ne nous exempte pas de nous préoccuper de Maculinea nausithous : 
merci à Antenne 2 et aux photographes pour ces photos :


la chenille de nausithous éclot sur la pimprenelle ...

... puis se laisse choir à terre, où son odeur de fourmi attire ...  les fourmis !
... qui la trainent dans la fourmilière ...

... au milieu des vraies larves de fourmis ...

... lui donnant la becquée comme à l'une des leurs ...
... jusqu'à la métamorphose en chrysalide : finie l'odeur de fourmi !

...éclosion dans la fourmilière, l'argus adulte encore fripé doit en ressortir au plus vite avant de se faire dévorer
et le cycle recommence : ... argus_pimprenelle_fourmilière...pré ...quelle symbiose !




ndla : il me vient un doute à la fin de ce billet, puisque l'Azuré de la sanguisorbe (Maculinea teleius) a des moeurs semblables ! et si c'était lui que montre "le plus beau pays du monde" ? ?

mardi 26 février 2019

Baby Bugatti rouge ; bleue ; noire ...grise...

La rouge s'est vendue pour rien, une fois encore, je l'ai ratée...

... mais c'était il y a six ans... !












il reste toujours des constructeurs formidables !









finalement, il y en a pour toutes les bourses !











et de toutes les couleurs !






il y a même gris


Robert Glover bicesterheritage




PS : voici pour les amateurs (éclairés) la notice d'un modèle Winkler :

réplique de Winkler Type 52 810

Estimation: 14 000 £ à 16 000 £

ce qui suit est une traduction :

La Bugatti de Type 52 d’origine a été construite pour le fils cadet de Ettore, Roland, alors âgé de cinq ans. Il s’agissait d’un modèle réduit à demi-échelle d’une voiture Grand Prix de type 35; il a été exposé au Milan Motor Show et a été décrit comme convenant aux enfants de six à cinq ans. huit. Malgré un prix d'achat élevé, les petites voitures se sont avérées populaires et quelque 480 d'entre elles ont été produites à l'usine de Molsheim, à l'origine sur un empattement fidèle de 1220 mm, mais celui-ci a rapidement été augmenté de 100 mm pour donner plus de dégagement aux jambes. 

Le restaurateur de Bugatti bien connu, Hans Winkler, a étudié le «Baby Bugattis» pendant environ 30 ans et a construit et vendu des copies 11 millimètres sur mesure dans le monde entier. C’est le 12e exemple qu’il a construit, basé sur un empattement plus long de 1320 mm.

Comme les originaux, il est alimenté par un moteur électrique de 12 volts, adapté à l'essieu arrière, avec un commutateur avant et arrière sur le tableau de bord. Les freins fonctionnent avec des sabots de bois expansibles, toujours d'origine, et les roues à rayons GP de précision sont en aluminium moulé poli à la main. Le radiateur, une réplique exacte du premier article T35 à l’échelle, est fabriqué à la main en laiton et nickelé. La carrosserie est entièrement en aluminium, dans la nuance de bleu correcte, avec un capot à lames amovibles fixé par des sangles en cuir, et les sièges sont recouverts de cuir noir avec un dossier cannelé. Les raccords, y compris le mécanisme de direction et les ressorts avant en acier, sont tous nickelés; l'essieu avant est en fonte et en aluminium poli pour corriger le motif.

Une superbe maquette d'une demi-échelle précise et de très haute qualité d'un T35 Grand Prix Bugatti, mais également une réplique fidèle d'un T52 'Baby Bugatti'. Les voitures d’origine sont maintenant très faciles à collectionner et ont une très grande valeur. C’est une alternative très acceptable, mais peut-être trop belle pour être admise aux côtés des enfants; la vitesse maximale d'environ 10 mi / h pourrait bien s'avérer trop tentante.