dimanche 31 mars 2019

Caddy : la fée électricité

Il existe donc 7 points lumineux. 2 phares avant ; 2 projecteurs latéraux ; 2 leds puisque je n'ai pas su choisir entre la rouge et la verte. Un feu rouge arrière. Donc 14 fils, aussi noirs que noirs. Sans oublier la polarité des leds, équipés de leur résistance, qu'il faut raccorder au bon endroit.

Je me suis mis dans le bureau donnant au Sud, pour avoir de la lumière sinon dans ce noir impossible de se retrouver. 7 brassées de - ; 7 brassées de +. Et l'interrupteur de Jordi, qui fait un 8ème fil.

Du premier coup, ça a fonctionné. 


j'ai remplacé la tige de direction qui est maintenant taraudée, pour poser le volant bois de Jean-Luc
ça fait un beau fouillis de 16 fils noirs soigneusement repérés


à l'avant cela fait 4 projecteurs : on va y voir la nuit !

le plaisir final de poser le capot-moteur



pas besoin de grand débat 

pour que ça avance !


pas mal, mon paon du jour fétiche sur le radiateur ?



(suite forcément à venir !)

samedi 30 mars 2019

Je vole (3)

Changement d'herbage réjouit les  veaux, je décide de me rendre à Saint-Bertrand, pour voir de haut le vestige du canal d'amenée depuis Tibiran dont je vous ai tant parlé (1) !


mes photos sont surexposées : il ne faut pas tant se concentrer sur le vol que sur le réglage de la caméra !
Tibiran se trouve au fond, en altitude
voici le vestige du canal aérien, route de Saint-Martin : il s'est bien dégradé depuis 5 ans : envahi de lierre, impossible de distinguer le sommet et le passage de l'eau !

vers l'amont : aucun signe de tunnel ou autre dans la végétation dense

rien non plus en altitude
rien non plus à l'aval
 Il y a beaucoup d'arbres, et je ne manie pas assez bien l'engin pour monter plus haut, de peur qu'il se crashe à la descente : retour à Saint-Bertrand, le rond-point du centre est dans un pré coupé ras, un terrain d'atterrissage plus sûr :





Les avantages de l'altitude : voici le macellum, le marché aux bestiaux :

du sol on ne distingue pas grand chose :


mais de là-haut, le plan se précise :





il en reste des terrains à fouiller !






de mieux en mieux je vole !


le printemps s'annonce merveilleux !



PS (1) depuis le sol autrefois :



vendredi 29 mars 2019

Camon soigne le saumon

Oui les saumons remontent le cours de la Garonne ! Je rêve (ça ne risque pas de se faire... et pourtant...) de nos ours des Pyrénées croquant les saumons au bec accentué remontant dans les rivières de montagne comme en Alaska, mais il ,ne faut pas trop en demander quand-même !). Ils remontent donc, adultes, les mâles bec formé, pour se reproduire dans l'endroit où ils sont nés (le phénomène est le homing, pour les humains étymologiquement c'est la nostalgie qui désigne le besoin de retour au territoire natal). Et ils redescendent, encore petits, ce sont des smolts, pour aller se nourrir en mer, un voyage gigantesque et un retour qui ne l'est pas moins ...

... tout cela malgré les barrages successifs sur la Garonne, et sa dérivation dans le canal latéral que nous avons vu hier, et malgré toutes ces usines au fil de l'eau !

Comment cela se passe-t-il alors ?

C'est toute une politique coordonnée, de protection des migrateurs :





dans la pratique, on les transporte dans un sens ; puis dans l'autre ... par la route !

C'est l'Aquabus !


Je vous explique tout depuis le début !


La sortie des 3 turbines se fait au niveau du canal de fuite. Mais à droite ? C'est la sortie d'une canalisation que voici :



Il faut monter tout en haut pour suivre le trajet des smolts, qui ayant le ventre argenté trop repérable par les prédateurs, nagent de nuit.

le courant du au virage du canal amont dirige les smolts vers la passe de gauche, les passes de droite grillagées étant impossibles à franchir

n'oublions pas qu'ils voyagent de nuit : on les attire donc par une lumière, facile puisque la centrale est ...électrique !

descente sur une grille, qui mène à une goulotte perpendiculaire, allant vers un premier bassin



la caméra filme tout ce qui passe et compte un par un les passages répertoriés à droite avec l'heure


voyez : ils passent entre 20 heures trente jusqu'au lendemain 3 heures du matin

un rat (d'eau) s'est glissé dans le couloir : pris !


Même principe dans la centrale hydraulique de Golfech, où l'on observe les adultes en montaison

Si vous venez visiter, vous serez accueilli par Alexandre Nars que je remercie :

il faudra vous protéger d'un casque car vous êtes dans un site industriel

c'est un vrai pédagogue, son métier est une passion

et vous ne risquez pas de vous ennuyer !


Migado signifie 

Migrateurs Garonne Dordogne




et vous verrez EdF d'un autre oeil !


je suis partageur, et vous redonne l'extrait de l'annonce 

de la petiterépublique :

je vais revenir en avril, qui est le mois de pointe de dévalaison des smolts

Il y a plein d'autres migrateurs à préserver !





préservons la biodiversité !