lundi 28 février 2022

Habiter St Malo avec la concurrence du tourisme ?

"contenir la vague" : humour ! 

C'est un sujet de société universel : comment vivre dans un lieu convoité par les autres, notamment dans un lieu touristique ? Comment vire à Saint-Malo, ou Cancale ? Comment tout simplement continuer à vivre à Paris ? A Toulouse ou Bordeaux ? Si tout le monde veut y vivre, les prix vont augmenter, les loyers pareil, et les travailleurs locaux dont le niveau de vie sera insuffisant ne pourront plus faire face : ils devront vivre en périphérie, en banlieue, pire, en  province, mais seront contraints à des transports onéreux, cela deviendra un cercle vicieux : il faudra créer des transports en commun subventionnés comme ils le sont à Paris, interdire la circulation aux diesels ... fermer les villes, "faire-Hidalgo"...

Le sujet s'aggrave dans notre pays, avec la pénurie de logements neufs : le prix de l'immobilier monte, c'est la loi de l'offre et de la demande, aggravé par les exigences modernes des logements neufs, toujours mieux isolés, plus "sécurisés", aux fournitures de plus en plus rares comme le bois donc plus chères. L'autre sujet d'aggravation est le placement des Français, ceux qui ont des placements, ceux qui ont pendant la pandémie économisé 150 milliards sur leur livret de Caisse d'Epargne : ils n'investissent pas dans les actions des entreprises, ils investissent dans la pierre : le luxe, c'est la résidence secondaire, dont les volets sont ouverts un mois par an. Vexant de ne pouvoir faire fructifier ce patrimoine, alors que les systèmes sur internet abondent pour vous permettre de satisfaire les touristes, soucieux d'éviter les hôtels ! 

solution : je loue ma résidence inutilisée à la journée, je gagne de la thune chaque jour passé

bien plus que louer au mois

j'optimise mon bien

j'écarte le travailleur local, qui ne peut accéder à mon bien

je suis mondialiste, j'accueille le Chinois, je fais dans ma start-up Nation ! 

tenez Saint Malo

louer (chez les autres) pendant la tempête : le pied !






louer (chez les autres) après la tempête : le pied

après la tempête, les touristes !

Ouest-France 19 février 2022


votre villa vide est arrosée lors des grandes marées ?

à marée basse, vous la louez : ça paie la peinture !

voici l'article de Ouest-France :

Comment Saint-Malo tente de contenir la vague des locations touristiques

​Quotas par quartiers, numéro d’enregistrement, déclaration de changement d’usage… La ville de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) a adopté l’une des réglementations les plus strictes de France.

 

Ouest-France  Isabelle LÊ. Publié le 16/02/2022 à 08h31

Véronique Deschamps vit dans une maison ancienne, dans les remparts de Saint-Malo. Une bâtisse «chaleureuse et familiale» divisée en trois logements. Tout s’est compliqué en 2016, lorsqu’un des appartements s’est retrouvé en location sur neuf plateformes. 

À partir de ce moment, elle a eu l’impression de « vivre dans un hall de gare, avec un va-et-vient incessant d’inconnus, tous les trois jours. Le monde entier est rentré dans mon lieu de vie. Mon quotidien est devenu un enfer », confie-t-elle. 

« La maison où j’habite a changé d’usage sans qu’on me le demande », s’indigne la cofondatrice du collectif « Saint-Malo, j’y vis… j’y reste ! ». Pendant que les propriétaires, eux, « vivent tranquillement ailleurs ». Coiffeuse aux revenus modestes, elle s’est lancée dans un combat judiciaire « qui me coûte les yeux de la tête » et obtenu une première décision en sa faveur. 

Intra-muros, de plus en plus de volets fermés

Le collectif — qui revendique 300 soutiens — dénonce la massification de la location touristique de courte durée qui « fait monter les prix de l’immobilier et rend les logements inaccessibles », s’insurge Franck Rolland, son cofondateur. 

Au fil des années, Véronique Deschamps a vu son quartier changer avec « de plus en plus de volets fermés, de touristes de passage. Les commerces liés au quotidien disparaissent. » Elle se bat pour que ses enfants puissent, un jour, habiter « dans le lieu où ils ont grandi ». 

Avec l’équivalent de 636 nuitées réservées pour un ratio de 100 habitants, Saint-Malo est devenue, en 2019, la championne de France des locations courte durée d’après les relevés de quatre plateformes (Airbnb, Vrbo, Expedia, Booking). Ce qui la place devant Bordeaux (239), Aix-en-Provence (199) ou Lille (128). 

nombre de nuitées pour l’équivalent de 100 habitants dans plusieurs villes françaises à caractère touristique.

Pour tenter d’endiguer le phénomène, la ville a adopté plusieurs mesures. Première salve en 2019, avec la mise en place d’un numéro d’enregistrement et d’une déclaration de changement d’usage des résidences secondaires destinées à la location de courte durée (ou des résidences principales à partir de 120 nuitées louées). 

Récemment, la nouvelle municipalité a donné un second tour de vis en instaurant des quotas par quartiers. Ils ont été vite atteints dans les lieux les plus convoités. 270 dossiers sont en attente dans le secteur littoral. 

Par ailleurs, l’autorisation de changement d’usage a été limitée à un logement par personne physique, pour une durée de trois ans. Sont exclues les sociétés dont les sociétés civiles immobilières. 

Les mesures commencent à porter leurs fruits

« Des investisseurs achetaient parfois des immeubles entiers », s’émeut Gilles Lurton, maire (LR) de Saint-Malo. La pénurie de biens a fait monter les prix. Conséquence : « Les personnes qui veulent habiter à l’année ne trouvent plus à se loger ou n’ont plus les moyens d’acheter. » L’élu a vu les « boîtes à clés se multiplier » dans sa cité, à tel point que certains propriétaires les installent sur l’espace public. Ces boîtes permettent aux touristes de récupérer la clé du logement loué sans contact physique. 

Gilles Lurton a la volonté « de remettre des biens sur le marché. » Les premiers effets se font sentir. « Les mesures ont mis fin aux achats destinés uniquement à de la location touristique », observe Pierre-Luc Vogel, notaire à Saint-Malo. Mais cela n’a pas provoqué, à sa connaissance, « de mises en vente » de logement, plutôt « des retours à de la location classique. » 

De son côté, Thierry Dorance-Houssay, animateur du club local des hôtes Airbnb (350 membres), ne décolère pas. « Un propriétaire doit pouvoir faire ce qu’il veut de son investissement, que ce soit pour améliorer sa retraite ou augmenter ses revenus. » Il ne souhaite pas commenter les dernières décisions municipales, des loueurs ayant porté l’affaire en justice. 

Le collectif « Saint-Malo, j’y vis… j’y reste ! », pour sa part, aimerait un renforcement des contrôles et que les restrictions soient étendues aux communes voisines. Le mercredi 24 février 2022, le sujet des locations meublées sera de nouveau à l’ordre du jour du conseil municipal.

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Je réfléchis, et me dis : ici dans le Comminges, ni les touristes potentiels, ni Airbnb et autres plateformes n'ont encore repéré la montagne des Pyrénées où les grandes marées sont inexistantes, sauf au cours des millions d'années passées oubliées... ni St Bertrand de Comminges ni sa Cathédrale, qui supposent de s'y connaitre assez en Religion pour en décoder les signes cachés. Les baignades dans la Garonne ne peuvent se comparer au bronzing sur la merveilleuse plage du Sillon, à tel point que Saint-Béat, ville entièrement faite du marbre du lieu, dépérit, maisons fermées, sans qu'aucun touriste ne se rue pour louer ; sans qu'aucun travailleur immigré ou pas achète ou loue, faute de travail sur place.

à St Malo, dans les Villes, on ne peut plus vivre sur place faute de maison à louer

dans des déserts croissants, on ne peut plus louer sur place l'immobilier vidé par l'exode, faute de travail pour payer sa location

les choses sont bien mal faites décidément

nos Territoires ne sont plus du tout à égalité !

quand vous vivez à 350m d'altitude la mer peut vous manquer

vous pouvez alors louer sur le Sillon chez Airbnb, les propriétaires restant à Paris

cela peut être rigolo de jouer dans les embruns

ce n'est pas votre patrimoine qui est submergé, c'et celui d'un Parisien aisé

mais les travailleurs locaux

n'ont qu'à habiter ailleurs !

PS : dernier jour de février : triste ambiance après l'invasion de l'Ukraine...elle se défend, l'Ukraine, à la surprise de Poutine. Réactions financières en Europe et dans le monde, l'aviation aérienne interdite de survol russe. La guerre de la com et d'internet est menée par Thierry Breton... On aura notre blé français, mais plus cher. Quid du gaz russe cet hiver prochain ? Orano sur Good Morining Business annonce deux ans de stocks d'uranium en France devant nous... et la possibilité de relancer si nécessaire les centrales nucléaires arrêtées prématurément ... en Allemagne ! 

On ne parle plus de covid. On ne parle plus de campagne présidentielle, sans doute le Président annoncera-t-il sa candidature vendredi ? Parlera à Marseille samedi ? Il est dans le bain jusqu'au cou, on va le reconduire ?

les temps changent à une vitesse inattendue

on en revient à l'essentiel

"tu as bien commencé, mon garçon ...
... mais fais gaffe à la fin ...moi, j'ai pris un râteau" !

notre génération a vécu dans l'angoisse du feu nucléaire possible

Poutine manie à nouveau cette menace

ré-enfermant son pays dans le rideau de fer 

l'Allemagne revient dans "le grand jeu"

le monde a changé en quelques jours


dimanche 27 février 2022

Ramsès II illuminé le 22 02 2022, date palindrome !

 



Je suis un peu en retard ! 

5 jours ... désolé ...

Nous sommes deux fois par an à Abou Simbel

les deux temples, Ramsès II et plus petit si l'on peut dire Néfertari "par amour de laquelle se lève le Soleil".




Comme chaque 22 février, lors d'un exceptionnel alignement, les rayons du soleil enveloppent la statue du souverain Ramsès II, dans le temple d'Abou Simbel, au sud de l'Egypte.

"Quand le soleil surgit au sommet des collines orientales, 

le premier rayon frappe horizontalement la porte d'entrée, 

perce les ténèbres intérieures comme une flèche, 

parvient au sanctuaire, et 

tombe telle une flamme échappée du ciel, sur l'autel, au pied des dieux". 

"La marraine de l'égyptologie" : "A Thousand Miles Up the Nile, George Routledge and Sons, Londres, 1891." Amélia Edwards.



Une date palindrome que l’on peut lire aussi bien de droite à gauche que de gauche à droite - l’alignement solaire du temple du pharaon Ramsès II (édifié 13e siècle avant notre ère) à Abou Simbel, est officiellement célébré en Egypte, en présence du Dr. Khaled El-Enany, le ministre du Tourisme et des Antiquités : il s'agit d'un phénomène unique, rappelons que le temple n'est pas équipé de quoi que ce soit ressemblant à l'électricité, à l'époque, c'était des torches et des bougies ! 




les égyptiennes en costume rappellent qu'autrefois, les prêtresses jouaient un rôle fondamental dans la religion : ici, le tombeau de la prêtresse Hetpet, divulgué au public en 2018, montre la prêtresse les seins nus 

Elodie Yung dans le rôle d'Hathor, prêtresse de l'Egypte ancienne, censée s'unir (charnellement) au Dieu auquel elle était consacrée...!

Le temple a été calculé pour que le soleil rentre, 

et éclaire le pharaon  !

Creusé dans une falaise de grès située à 200 km au sud de l’actuelle ville d’Assouan, l’immense sanctuaire est l’un des joyaux d’architecture les plus impressionnants de l’Egypte pharaonique. Chaque 22 février et 22 octobre, il fait l’objet d’un évènement spectaculaire, lorsque les rayons du soleil pénètrent à l’intérieur du temple sur plus de 60 mètres jusqu’à atteindre, en son extrémité, le saint-des-saints, ou naos : une pièce où sont présentées assises sur une banquette, côte à côte, les statues du dieu Ptah, d’Amon, de la divinité Rê-Horakhty munie de son disque solaire, ainsi que la statue déifiée de Ramsès II. Ce souverain de la 19e dynastie régna durant 66 ans (1279-1213 av. J.-C), une longévité que l’examen de sa momie, en France, en 1976, avait confirmé puisqu’il aurait vécu jusqu’à 92 ans ! Ca rassure !

 



Les quatre statues dans le saint des saints du temple d'Abou Simbel : Ptah, Amon, Rê-Horakhty et son disque solaire, ainsi que celle de Ramsès II. 

https://theconversation.com/le-22-fevrier-quand-ramses-ii-ressortira-de-lombre-110627

Les rayons du soleil levant se présentent précisément face à l’entrée du temple

Chaque 22 février, les rayons du soleil levant se présentent alors précisément face à l’entrée du temple à la façade décorée de quatre géants de 20 mètres de haut figurant Ramsès II sur son trône. Tous semblent en protéger l’entrée depuis plus de 3.000 ans. A l’intérieur, dans l’immense salle hypostyle de 18 mètres de long tout entière dédiée à la gloire du pharaon, se dressent huit gigantesques statues polychromes à tête d’Osiris, chacune coiffée du pschent orné du serpent uraeus, lesquelles tiennent dans leurs mains le sceptre et le fouet emblèmes du pouvoir divin. Pendant quelques minutes, dans les faisceaux de l’aurore, les puissants rayons du soleil viennent alors irradier d’une lumière (bienveillante) les statues présentes dans le naos. Chaque 22 février, s’illumine d’abord celle du dieu Amon, puis celle de Ramsès II, les drapant d’une teinte d’or ; puis le 22 octobre, dans le sens contraire, s’enflamme en premier lieu l’effigie de Rê-Horakthy, puis celle de Ramsès II. Dans les deux cas, Ptah n’est jamais atteint par les rayons du soleil, car considéré par les anciens égyptiens comme un dieu des ténèbres, il doit rester dans l’ombre.

 vachement bien calculé !

Les bâtisseurs égyptiens avaient construit le temple dédié à Ramsès II en l’orientant précisément pour que les premiers rayons projetés par l’astre solaire, la plus importante divinité du panthéon égyptien, puissent pénétrer jusqu’au fond du sanctuaire. Une orientation qu’avaient dû conserver les ingénieurs du 20e siècle : dans les années 1960, ceux-ci déplacèrent en effet, à l’initiative de l’Unesco, le temple de Ramsès II découpé en un millier de blocs de 20 à 30 tonnes, pour le reconstruire 64 mètres au-dessus du site d’origine. Ce qui lui évita de se retrouver sous les flots des 5.000 km2 du lac Nasser, en Nubie, lors de la construction du haut barrage d’Assouan, décidé par le pouvoir égyptien en 1955.

Alors que, dans le grand temple, Ramsès est assimilé à Rê-Horakhty, le soleil qui se lève à l’horizon, Néfertari, elle, se confond avec Sothis, divinité de l’étoile Sirius, elle-même associée à Hathor et Isis. Cet astre apparaît à l’horizon en même temps que le Soleil levant lors du Nouvel An égyptien (18-20 juillet), soit juste avant le début de la crue annuelle du Nil qui devait fertiliser les terres du royaume. C’est pour cette raison que les prêtres avaient associé cette apparition concomitante de l’astre du jour et de l’étoile Sothis au début de la saison de l’Inondation. Le phénomène astronomique passait pour le véritable déclencheur de la crue. 


Les deux sanctuaires d’Abou Simbel proclament donc l’identité du pharaon et du Soleil, ainsi que de la reine et de l’étoile, leur union garantissant la fertilité du royaume. Un bas-relief du petit temple nous montre Néfertari, métamorphosée en Sothis, s’apprêtant à jouer son rôle érotico-céleste auprès de son époux, incarnation du Soleil. Cet érotisme religieux, garant de bonheur, était caractéristique des croyances pharaoniques. 






... toujours l'énergie ... !

"l'énergie était rechargée par deux fois

au cours de l'année, ce qui contribuait

à sublimer encore l'essence de Pharaon

et à commenter le mécanisme de sa divinisation."

Christiane Desroches-Noblecourt ; "Le secret des temples de la Nubie" ; Paris, éditions Stock / Pernoud, 1999, page 204.

 


PS : mes remerciements à Aime Jean-Claude pour ses commentaires et photographies : :  https://www.aime-jeanclaude-free.com/blog/22-2-2022-une-date-speciale-qui-ne-se-repetera-pas-l-egypte-ancienne-a-travers-les-rayons-de-ra-penetrant-le-naos.html


je dédie cette maxime à Orpéa :


au musée de Lille, Pieter Boel (1663)  illustre les vanités de l'époque

notre époque perd tout sens quand elle efface toute signification à la mort

évidemment, je préfère Jacques Linard 1634 qui a peint Vanessa io, symbole de la vie éphémère

dont acte !

samedi 26 février 2022

Souveraineté alimentaire, résilience, au salon de l'Agriculture !


Le grand rendez-vous agricole annuel : discours tout à l'heure du Président, assistance masquée, Ministre complimenté, c'est le chef de la campagne imminente des Présidentielles ... Christiane Lambert face au Président en manteau "pied-de-poule" noir et blanc , le rendez-vous de notre souveraineté alimentaire, tout le monde a dans les oreilles le bruit des missiles tombant sur Kiev. Paradoxe : cette souveraineté alimentaire tant défendue, en quantité et qualité, à un moment où le nombre d'agriculteurs ayant baissé, ils doivent continuer à nous nourrir j'allais dire "coûte que coûte", et c'est justement le paradoxe : toujours baisser les prix, leur revenu, alors qu'ils doivent faire face à la concurrence féroce du monde, à qui est imposée bien moins de contraintes, on sait notre admirable capacité à "emm..." nos producteurs de normes superfétatoires, pendant qu'on laisse entrer les produits importés de qualité inférieure ! 


Je cherche immédiatement sur le site internet du Ministère le discours du Ministre : autrefois on le trouvait, aujourd'hui, on trouve un pdf à l'usage de la Presse :

file:///D:/Telechargement/2202_dp_sia%20(1).pdf

La COM d'aujourd'hui dilue les arguments dans les mots de circonstance : "vivant", "biodiversité", "résilience", arrivent en vagues. Ah oui, "Souveraineté" ! souveraineté alimentaire ! 

Arrivent chaque année 14000 nouveaux Jeunes Agriculteurs, il en faudrait 20000 !

Les travailleurs et travailleuses d'aujourd'hui, on dit "entrepreneurs" et "salariés" souhaitent la qualité du travail ; des horaires réduits ; des revenus suffisants et garantis, une ambiance chaleureuse de l'Entreprise, plutôt du CAC40 pour partager avec les salariés les dividendes des actionnaires ...!

La vérité du combat agricole est montrée au public aujourd'hui dans le film "Au nom de la Terre", où Guillaume Canet qui joue un Chef d'exploitation pris à la gorge par les dettes, se suicide ... en ingérant des pesticides...!

Le prochain film sur l'Agriculture est pire encore

les mots sont terribles, en Ukraine, c'est "David contre Goliath"

ici, on reprend le nom : "Goliath"

pour désigner la prégnance de l'Industrie des pesticides imposée aux céréaliers

à nouveau, les personnages sont symboliques : 


Pierre Niney, que l'on a vu jouant le personnage d'Yves St Laurent, est habillé en banquier international : vous savez, ces derniers personnages en costume-cravate : les firmes mondialisées qui imposent leurs produits, évidemment sains et garantis comme tels par l'OMS, et leurs experts dûment financés...

voilà comment on montre l'Agriculture d'aujourd'hui

comment dans le monde d'après montrer l'Agriculture de demain ?

nous tentons, nous qui vivons dans les "Territoires",

de le vivre tous les jours, en fréquentant les paysans du terroir

produisant de manière classique en circuits directs et courts...



j'ai rédigé  ces quelques lignes à chaud

en direct, (in live)

il est 8 heures 49 ce samedi 26 février 2022

je reprends cette photo de René sur sa page facebook

L’emploi des couleurs bleu et jaune par des forces armées de la voïvodie ruthène est attesté dès 1410 lors de la bataille de Grunwald. On retrouve les couleurs dans les armoiries de la Principauté de Galicie-Volhynie. Un drapeau bleu et jaune est hissé en 1848 à Lemberg lors du Printemps des peuples de 1848 par le conseil général ruthène, les couleurs sont ensuite reprises dans l’armée austro-hongroise par les nouveaux régiments ukrainiens. Le drapeau bleu et jaune est largement employé pour la première fois lors de la courte indépendance du pays après la révolution russe. 

Les couleurs sont souvent associées au paysage ukrainien : les bandes horizontales bleue et jaune symbolisent le ciel bleu sur les champs de blé, dans les steppes.



PS : http://babone5go2.blogspot.com/2021/12/une-ferme-pour-172-francais.html

        http://babone5go2.blogspot.com/2022/02/50-cartes-voir-avant-daller-voter.html