jeudi 6 août 2020

Sette Giorni a Levanzo (2)



J'aime bien en cette période de l'année vous emmener dans un coin merveilleux de Méditerranée. Comme cette envie est de saison, Arte en profite pour (re-)diffuser le film Sette Giorni, sept jours, comme la durée de la création terrestre, sept jours de passion pas n'importe où : non seulement nous sommes en Sicile, mais à l'ouest de Palerme, à Trapani. On monte dans l'hydroglisseur, comme on le fait pour partir dans une ile de Bretagne, et c'est le point de départ pour les trois Isole Egadi. Et nous passons sette giorni dans l'ile de Levanzo, la plus petite des trois.





Bien entendu, l'hôtel s'appelle Paradiso, et l'on y mange comme en Corse tous les produits imaginables de la mer, oursins compris, oursins que l'on pêche soi-même, poulpes, calamares, vous voyez cela inclut des dorades ; thon et espadon grillés, bref on vient ici pour se baigner, bronzer ; manger ... avec étant en bonne compagnie ... avec en plus la passion ... si vous voyez ce que je veux dire !

Ivan le héros du film nous est proche : il habite Grenoble. Il est botaniste, et on comprend pourquoi il est ici car vivent dans ces iles ventées des plantes endémiques, alors il se fait un herbier, occupation pas du tout marrante pour le commun des mortels. Il habite Grenoble mais c'est un vrai (bel) italien, puisque son vrai nom est Bruno Todeschini. Et puis les scénaristes se sont arrangés pour qu'il rencontre le jour de son arrivée une vraie italienne, Alessia Barela, qui s'appelle Chiara dans le film. Elle est loin d'être moche, d'ailleurs comme il fait chaud ils s'arrangent pour se mettre en maillot le plus vite possible et pour plonger à la recherche d'amphores, car vous vous doutez bien que cette ile a vu passer tous les marins de Méditerranée depuis des siècles, avec leurs navires puniques ; grecs et romains, d'ailleurs on voit les épaves dans le musée archéologique du coin, que j'ai visité forcément ! En sept jours de la journée, alternent forcément sept nuits, et le soleil, le vin, l'iode aidant, il arrive entre eux ce qui doit arriver, je ne vous fais pas de dessin ! 



il y a donc des navires puniques

Museo archeologico Baglio Anselmi Marsala




des temples Grecs, Segeste ; Sedimonte





des bronzes étonnants ramenés dans leurs filets par les pêcheurs

uno efebo a Castelvetrano


j'ai ajouté l'éphèbe de Marathon du musée d'Athènes

cet époustouflant satyre dansant








oui, je vous connais, vous vous demandez ... si je vais vous montrer Chiara ?

voici d'abord la vénus de Marsala, il fallait bien que l'on en trouve une, elle y est :



et puis, retournons dans le film :

le mariage du frère d'Ivan a lieu sur ces barques, avec des chansons siciliennes d'amour émouvantes, magnifique !



le repas de mariage sur le port

un film merveilleux pour ceux qui ne peuvent pas aller sur place, titré en France :

les sirènes de Levanzo

et on danse ...

... sur la musique du satyre de Mazara del Vallo

toujours prêt à vous donner un coup de main, 

voici la page facebook d'Alessia



https://www.facebook.com/barelalessia/


PS : j'ai la preuve que je radote : j'ai déjà vu ce film ... en 2017 ! Arte a déjà diffusé ce film, comptant sur l'extension de la maladie d'Alzeimer chez ses fans fragilisés par le coronavirus pour oublier que cette chaine, la 7,  radote elle aussi. J'ai raconté à peu près la même chose il y a trois ans, mais n'avais à l'époque pas trouvé le satyre dansant, ni la vénus de Marsala. Je plaide coupable : ce billet est mon 2854 ème depuis la création de ce blog : un gros bouquin illustré. Il arrive donc que j'oublie avoir déjà écrit sur le même sujet, mais comme chaque billet est documenté différemment, il y a des différences. A vous de juger ! http://babone5go2.blogspot.com/2017/11/sette-giorni.html

Je poursuis, vous allez voir : cette Vénus, de Marsala, inspirée comme d'habitude par Praxitèle, où l'ai-je vue elle aussi ? ..... à Agen ! Là mon billet date de six ans !

A cette date, je faisais l'inventaire des Vénus, et j'en trouvais de nombreuses !
Vous trouverez ci-dessus la vénus italica, qui ressemble trait pour trait à celle de Marsala, la tête disparue inclus.

enfin, il n'est pas désagréable de saluer Alessia de temps à autre, non ?

ciao Alessia !