Il aura fallu un an ! Supprimer le séjour prévu en mai 2020, alors qu’il fallait présenter tous les trois jours un test négatif… en Catalogne, il était payant, pas comme en France où l’argent coulait à flot ! Négocier avec l’Agence furieuse de voir un Français résilier son contrat ! Mais le temps passant, les choses s'arrangent !
Et voilà, nous sommes de retour : partis avec la pluie arrosant l’avant-dernier jour des Pyrénéennes, arrosant Vielha et nous attendant au tunnel. De l’autre côté, avec la proximité de la Méditerranée, la température monte. Pont de Suert nous accueille avec le bocadillo de jamon Serrano habituel : ils n’ont jamais d’iberico ! pas grave, j’en trouve l’après-midi sur place au Mercadona.
A
43 km de Tarragone, sur l’autoroute, un orage énorme :
l’autoroute s’obscurcit, des éclairs terribles, la carrosserie cogne des
grêlons qui refroidissent l’air à 16°. Du jamais vu, les premiers sous un pont
stoppent sur la bande d’urgence et les deux voies ! Warning, et feu rouge
supplémentaire allumés, je freine, et dois stopper, camion warnings allumés
derrière ! Et ça tombe et ça cogne, j’ai peur pour les impacts de grêle…
jusqu’à ce que miracle, le mec garé sous le pont daigne repartir, il débloque
la file du milieu et je puis avancer lentement, on n’y voit rien ! Une
sortie, je prends, et arrive au péage : même cinéma, le mec devant la
barrière exceptionnellement ouverte, (on ne paiera pas), est arrêté, queue
derrière avec les grêlons ! ! Poussé par les klaxons, il finira par
partir et nous derrière. Où sommes-nous ? Peu importe, la route devient
sèche, et miracle, le GPS nous confirme la bonne direction… nous rejoindrons
l’autoroute plus tard, elle est sèche, et arriverons à bon port, c’est-à-dire
l’Agence, les clés, les draps, le studio, il n’a pas changé, la cafetière
pourrie a été changée par le même modèle bas-de-gamme neuf, pareil pour le
canapé, mais les lits sont acceptables pour des dos fragiles. Premier coucher
de soleil caché par les nuages, les baigneurs sont dans l’eau à 26°. Premières
courses, les prix sont moitié de ceux d'Auchan, où l’on nous raconte qu’avec la
reprise mondiale poussée par les Chinois-guéris, il n’y a plus de matières
premières ! Propagande française ! Nous sommes enfin sortis, et rentrés
dans un univers familier et si différent : il fait beau ; l’essence est
moins chère, et l’alimentation, y compris de luxe s’agissant du jamon iberico retrouvé à l’apéritif du soir, est bien moins chère elle aussi !
Premier jour c’est dimanche, les
Barcelonais en week-end occupent toutes les places (enfin presque) de parking.
Je file dans mon bar familier, à la seconde, l’ordi retrouve le code et
m’installe sur internet. Je file vers Caprabo : miracle, les huitres de l'Ebre dans leur caissette si mignonne on dirait un écran de télé m’attendent au frais ! Premier
barbecue de gambas et de brochettes de saumon, en contemplant la mer, c’est
merveilleux… on ira au restaurant mardi, car les Antiquarios de Sitges ferment
le lundi, les pauvres, ils sont ouverts le dimanche, et dimanche, j’ai prévu
mon barbecue !
Le Paradis est
toujours ici
pourvou qué ça doùre !
Ah oui, j’ai oublié ! A Pont
de Suert, les gitans-chasseurs-cueilleurs-descendants-de-Néanderthal sont
là ! Leurs cèpes sont extraordinaires, dodus, fermes, marron-rouge, rien à
jeter ! Connaissant les cours mondiaux et la demande chinoise, ils ont
monté leurs prix : 40€ le Kg, j’en prends pour 15€ : j’ai bien fait,
l’omelette de l’arrivée sera extraordinaire !
carpe diem
le soleil se couche pile face au balcon |
du coup, nous fêtons un Ann-iversaire aux bougies |
là le barbecue (vide) est fin prêt à chauffer |