C’est la vente du centenaire Citroën, aux Aguttes !
Toutes les voitures sont attirantes… mais l’une est plus rare encore, c’est un caddy. Belle
restauration ancienne, accessoires spécifiques, vous pensez si je kiffe !
Le vendeur est anonyme, c’est Monsieur W !
« Bien que l’aspect de la
conduite intérieure rappelle beaucoup la précédente B12, la B14 s’éloigne
radicalement sur le plan technique de la famille des 10 HP. Présentée au salon
de Paris 1926, le châssis est allégé, le moteur passe de 1 452 à 1 528 cm3 pour
plus de souplesse, la boite est renforcée et la suspension utilise désormais
quatre ressorts à lames semi-elliptiques, obliques à l’arrière pour améliorer
la tenue de route. Quatre freins à tambours au pied, direction adoucie et
réservoir de plus grande contenance complètent le tableau.
Sans y paraitre, avec la B14 F
André Citroën assène un grand coup à sa concurrence avec une auto très
compétitive sur le marché... en quelques chiffres, c’est 400 modèles qui
sortent de Javel par jour fin 1927. Citroën avec plus de 30% de part du marché
des voitures neuves en seulement 10 ans prend l’ascendant sur les concurrents
que sont Renault et Peugeot.
Les B14 Caddy sont rares car
construites avec le stock restant de carrosseries Caddy destinées initialement
à la B2. Après l’abandon du modèle, les carrosseries ont été montées sur des
châssis plus longs de B14 et ainsi commercialisés. Seul une dizaine
d’exemplaires existent. Le modèle que nous vous présentons est un intéressant B
14 G à carrosserie Caddy donc trois places. Monsieur W en fit l’acquisition à
la fin des années 1990 auprès d’un amateur du Nord de la France. Celui-ci,
monsieur Dufour l’avait trouvé au début des années 80 grâce au marchand de
voitures anciennes très réputé, Bruno Vendiesse (que je croyais spécialisé dans les Bugatti, voilà pourquoi
il s’en est séparé ndl).
La voiture est complète mais
nécessite une restauration en profondeur. Monsieur Dufour s’attelle à ce
travail considérable, fait refaire la structure en bois, la mécanique puis la
peinture. La restauration se prolonge plusieurs années pour un résultat très
accompli qui n’a aujourd’hui pas vieilli. La voiture possède ses accessoires
spécifiques au Caddy, dont les petites trappes à clubs de golf sur les côtés.
Elles sont numérotées 336.
Rares sont les modèles Caddy à la
vente et celui-ci, après une rapide remise en route ravira le Citroeniste
amateur de raretés.
Jean-Luc dispose de deux pointes arrière à monter sur un chassis échelle
1/7è
je lui dédie ce billet,
il pourrait créer le caddy vert de Monsieur G ?
PS : Il y a plein d'autres raretés, comme ce fourgon, l'original des Brepsomn au 1/7
plein de merveilles pour les Citroënistes :
https://drouotstatic.zonesecure.org//pdf/78/99015/Aguttes_21.07.2019.pdf?id=99015&cp=78
et naturellement, le lot 38 est l'habituel taxi !
et naturellement, le lot 38 est l'habituel taxi !
PS : La maison Aguttes aime Citroën :