lundi 9 novembre 2020

Chasseurs de vagues à Saint-Malo

On se console comme on peut : quand on ne possède ni résidence principale, ni secondaire, sur ce lieu nommé "le sillon" qui longe la plage entre Saint-Malo centre et Rochebonne, on déambule sur la digue, et d'un côté on admire la mer, de l'autre les maisons. Enfin les villas, toutes de style, coquettes, vue sur mer, normalement protégées par la digue, elle-même percée d'escaliers, permettant de descendre jusqu'au sable, formant l'une des plus grandes (et belles) plage d'Europe.


nous partons du fish & chips, et rejoignons le sillon à droite (PS1)




et on va comme cela à pied au centre-ville

Cela, c'est à marée basse : du sable jusqu'à l'horizon. Et même à marée haute, la mer restant au pied de la digue. Pas de problème. Certes, certaines façades vues attentivement sont bien écaillées, la peinture a disparu, les vitres pas nettes, des volets fermés témoignent que ces villas sont vides, peu voire pas entretenues : on dit souvent qu'en bord de mer, le sel marin ronge les peintures qui doivent être refaites chaque dix ans : une lourde charge pour les propriétaires, rien n'est parfait en ce bas monde !

Mais il est un loisir surprenant, non pas pour les propriétaires qui lors de ces grandes marées, se sauvent à l'intérieur des terres ; mais pour les voisins, les gens des banlieues, les voyeurs d'immobilier, venant regarder l'assaut terrible des vagues contre les façades :

on les nomme "chasseurs de vagues à Saint-Malo"

nombre d'entre eux prennent des photos

voici un florilège :


c'était pout l'ambiance : les vagues sont énormes !


je ne parle pas d'Ouessant. 

c'est très spectaculaire à Saint-Malo















il y a un métier durable sur place : 

peintre en bâtiment !




PS (1)

PS (2) : on pense bien sûr aujourd'hui aux 50 ans pile de la mort du Général, sa vie entrecoupée d'énormes vagues de l'Histoire. A Saint Servan, nous ne manquons jamais un salut à l'Ar Zénith