Je ne sais pas si cela vous
arrive : un coup de blues ! la page blanche de l’écrivain ! la
déprime du peintre, devant la toile (blanche). Panne d’inspiration pour le guitariste.
Le stade pire encore, c’est quand l’écrivain a écrit cent pages, c’est nul,
envie de tout fiche en l’air.
J’en suis là, j’ai un léger voile dans mon architecture-carrossière, on dirait qu’il y a un léger dévers entre la droite et la gauche. Remarquez que s’il s’agissait de politique, ça ne serait pas une impression, mais une réalité, chez moi il n’y a pas plus de 5 mm. Je dois être centriste ? Le truc qui vous empêche de dormir, et qui survient à la fin, quand il n’y a plus rien à faire.
J’en suis là, j’ai un léger voile dans mon architecture-carrossière, on dirait qu’il y a un léger dévers entre la droite et la gauche. Remarquez que s’il s’agissait de politique, ça ne serait pas une impression, mais une réalité, chez moi il n’y a pas plus de 5 mm. Je dois être centriste ? Le truc qui vous empêche de dormir, et qui survient à la fin, quand il n’y a plus rien à faire.
Un ingénieur est conçu pour
réfléchir, jusqu’à ce que (merci Archimède) l’inspiration me vienne : il
faut voir à l’envers ! Comme il ne faut pas rester seul dans cette passe sinistre,
et que l’œil d’un expert est toujours précieux, je demande secours à
Christian M. Comme il a repris le travail, il est d’accord pour coopérer, et me
donne rendez-vous. Emballer un engin fini est déjà problématique, mais une
maquette en cours où des tas de bouts ne demandent qu’à se "barrer" dans la
voiture, c’est un exploit. J’enferme le tout dans une caisse étanche, pour ne
rien perdre, et nous passons au marbre, un marbre en bois, mais l’idée est la
même : y a-t-il voile ou pas ? L’engin à l’ envers, il se remet
quasi d’aplomb et appuie sur le "marbre" sur tout le tour. Curieux, non ?
Christian voit tout millimètre de
travers à vingt mètres, et le verdict tombe, sans appel : -« il y a un léger voile du châssis ».
Evidemment, j’ai été le voir pour avoir la vérité, la vérité vous tombe
toujours dessus comme un coup de poing (tout ça c’est au figuré).
J’encaisse (c’est
la période de sidération quand le
médecin vous annonce la tuile, sans ménagement comme un médecin fait quoi !).
J’avais raison ! Jusqu’à ce que la nuance tombe : -« ce n’est pas irréversible, le voile
va s’atténuer avec le montage prévu » (car j’ai prévu une parade).
Décidément, Christian n’aurait pu être un vrai médecin, il ne sait pas mentir !
Mais il sait trouver la parade. Je lui demande de me booster, comme l’apprenti qui a besoin de se faire engueuler par le
Patron, pour finir le truc aux trois-quart terminé et qu’il ne faut pas laisser
en plan.
Christian joue le jeu, et m’engueule (gentiment) : -« il faut finir ce truc, vous en avez
trop fait, il ne reste presque plus rien à faire pour finir » !
gainage de la portière chauffeur |
j'ai quand-même peint le volant cette nuit, satiné superbe |
comme quoi se faire botter les fesses
peut-être fort utile
Je m’y suis donc remis
l’intérieur est en noyer précieux
Je travaille mes cuirs comme si j’étais chez Hermès !
le placage-noyer commence par le bas naturellement cette nuit, ça sèche |
elles doivent s'enfiler sur leurs charnières c'est pas gagné ! |
enlèvement de la protection des vitres Gauche, et collage des contre-vitrages |
la charnière AVD |
contre-rondelles de 0,8mm à l'envers des charnières fixées par pointes de 0,7mm |
montée des passagers, il faut la rambarde-séniors ! |