mercredi 27 juillet 2022

Albert Lebourg peint Rouen, la Seine, et Notre Dame

on voit le port de Dieppe à Toulouse, à la fondation Bemberg

Dieppe le vieux port

la Seine à Dieppedalle

Oui, il existe des peintres impressionnistes de Rouen ! Car il existe une "école de Rouen" aussi ! Tel est le cas d’Albert Lebourg, né le 1er février 1849 à Montfort-sur-Risle et mort le 6 janvier 1928 à Rouen,  peintre impressionniste français, issu de l’École de Rouen.

Après des études à l'école des beaux-arts de Rouen, Albert Lebourg enseigne le dessin à Alger de 1872 à 1877, où il rencontre le coloriste lyonnais Jean Seignemartin (1848-1875). Sous son influence, Lebourg éclaircit sa palette et réalise une série de tableaux d'après le même sujet. 




À son retour en métropole, il expose "Une Femme lisant" au Salon de Paris en 1878 ... que je n'ai pas trouvée terrible !  Lors de la quatrième exposition impressionniste de 1879, il présente dix tableaux et dix fusains inspirés de l'Algérie et de la Normandie, dont L'Amirauté à Alger. Il s’installe à Paris dans le quartier des Gobelins et fréquente en 1878-79 l’atelier de Jean-Paul Laurens pendant deux ans dans le but de préparer le concours de professeur de dessin de la Ville de Paris. Mais il renonce à ce projet puis expose à nouveau avec les impressionnistes en 1880 lors de leur cinquième manifestation. 

Au Salon de 1883, la toile Le matin, Dieppe est acceptée. Sur les conseils de son ami Paul Paulin, il effectue un voyage en Auvergne au mois de juillet 1884. Il visite Thiers, Riom, le Mont-Dore et revient en Auvergne à Pont-du-Château, en août 1885. Après un bref passage à Paris, il rejoint Pont-du-Château à l’automne, y passe l’hiver et rentre à Paris au printemps suivant. Il ne réapparaît au Salon qu'en 1886 avec Neige en Auvergne.  En 1892, il prend un logement 20 quai de Paris à Rouen. Son épouse Marie y décède le 3 août 1894.

 j'ai retenu cette série de toiles, avec la Seine ; Rouen et la cathédrale, la pluie...













la pluie


vous avez vu ? mes vapeurs préférés ? pourquoi suis-je aussi sensible aux steam boats ?



Albert a peint la Seine à Paris 



le pont Neuf à la fondation Bemberg de Toulouse : on trouve TOUT à Toulouse !




mais c'est Notre Dame qu'il préfère










... avec les ponts...


pont Marie


Il séjournera à Versailles chez sa belle-mère, puis à Alençon. De l’automne 1895 jusque début 1896, il visite la Hollande avec le peintre Horace Mélicourt, ancien compagnon de l’atelier Jean-Paul Laurens. En février, il participe à la 3e exposition de la Libre Esthétique à Bruxelles. Au mois d’avril, une exposition particulière lui est consacrée à la galerie Mancini rue Taitbout à Paris. 


Dordrecht

Au mois d’août 1897, il effectue un second voyage aux Pays-Bas, à Rotterdam. Il est présent en 1900 à l’exposition de la Centennale de l’Art français et aussi au Pavillon des Peintres orientalistes. En mars 1901, il figure à la 8e exposition de la Libre Esthétique à Bruxelles. Pendant l’été 1902, il part en cure à Saint-Gingolph, Suisse, y reste jusque fin novembre ; mais se déclare peu convaincu par les paysages de montagne. Passe à des formats plus grands. 

En 1903, il expose à la Nationale des beaux-arts six vues du lac Léman. Il participe à l’exposition d’Hanoï dans le cadre de la présence culturelle de la France en outre-mer, ce qui lui vaut sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur en 1903. En 1924, il sera promu au grade d'officier.

 Il obtiendra une médaille de bronze à l’exposition internationale d’art à Barcelone en 1911. La même année, il expose des vues d’Amiens et de Chalou-Moulineux à la Nationale des beaux-arts. 

Atteint de paralysie, Lebourg cesse de peindre en 1925. Les paysages d'hiver et les sites au bord de l'eau ont la prédilection de cet artiste pour qui « les valeurs prédominent sur les tons »

Il repose au cimetière monumental de Rouen. Albert Lebourg est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.

Albert Lebourg magnifie Rouen

la ville aux cent clochers

quelques toiles de l'école de Rouen

Robert Antoine Pinchon (1905), le pont aux Anglais

le pont Corneille, de Léon Jules Lemaitre (1890)

Joseph Delattre

et Albert Lebourg, il n'y a pas un, mais deux vapeurs


nous avons dans la famille connu le Trividic

et je vous montrerai demain

le pont Corneille d'Armand Guillaumin (1841-1927)



tout le monde peut pas être de Rouen

bien qu'en étant parti ...

... j'en suis !