dimanche 27 octobre 2013

Ballade d’automne en Espagne,

 

C’est devenu un rite, une cérémonie : c’est le birthday d’automne, fin octobre, et cela dure depuis plusieurs dizaines d’années. Sauf que maintenant, on se rend en Espagne. Nous ne sommes pas seuls, et des quantités de nos compatriotes (qui ne souhaitent pas que les magasins français soient ouverts le dimanche) se ruent chez Boya, pour acheter des apéritifs. Du Tariquet bien de chez nous ;  et du Limoncello... de Sicile ! C’est sympa, on a l’impression le temps d’une journée (quelle journée ensoleillée), de pratiquer une sorte d’exil fiscal (bien modeste) : on a fait provision de fuel en France (où maintenant il est moins cher), pour s’évader de nos frontières (sévèrement gardées par douane et police), et aller au restaurant.
 


On longe la Garonne merveilleusement transparente. On commente les travaux de revêtement des berges (tout simplement pharaoniques). On va voir l’autre restaurant, celui à l’amont, dont le parking est tout bonnement plein (de Mercédès immatriculées 13, on se demande s’il n’existe pas une filière directe…ce qui justifierait la présence policière de tout à l’heure ?). On réfléchit qu’il faudrait l’essayer un jour, si l’on veut comparer ?

Sur place, c’est comme d’habitude : tout simplement exquis.

Je prends des photos pour vous (cher lecteurs), car je ne vois pas pourquoi je ne partagerais pas ces petites merveilles de couleurs ; de formes ; de variétés ; des constructions individuelles pleines de beauté.
  
vous avez observé ? les oeufs de saumon...
...la salicorne comme...en Camargue ?














un simple consommé (froid) de tomates...





























magret de caneton...sauce de roses, cacao et betteraves
















voici mon grand classique "mer e montagne" :
pieds de porc et coquilles Saint-Jacques
vous savez que la morue est devenue très chic !
Il faut que je vous dise : la carte change en novembre, pour le prochain hiver…

...si je compte bien : novembre... c'est dans exactement quatre jours ! !

Je ne puis vous traduire les saveurs, croyez que je le regrette…

Une prochaine fois,

Je vous emmènerai ?

impossible que vous deviniez : une tarte au citron !

délices de chocolat

avec Pierre Rabhi...

Je suis un peu troublé par les derniers évènements concernant ces proches disparus, et la poésie de Pierre Rabhi me touche aisément ! Il nomme son blog « pour une insurrection des consciences ». Pile ce qu’il me faut !


« Des songes heureux pour ensemencer les siècles...

Sachez que la Création ne nous appartient pas, mais que nous sommes ses enfants.
Gardez-vous de toute arrogance car les arbres et toutes les créatures sont également enfants de la Création.
Vivez avec légèreté sans jamais outrager l’eau, le souffle ou la lumière.
Et si vous prélevez de la vie pour votre vie, ayez de la gratitude.
Lorsque vous immolez un animal, sachez que c’est la vie qui se donne à la vie et que rien ne soit dilapidé de ce don.
Sachez établir la mesure de toute chose.
Ne faites point de bruit inutile, ne tuez pas sans nécessité ou par divertissement.

Sachez que les arbres et le vent se délectent de la mélodie qu’ensemble ils enfantent, et l’oiseau, porté par le souffle, est un messager du ciel autant que la terre.


Soyez très éveillés lorsque le soleil illumine vos sentiers et lorsque la nuit vous rassemble, ayez confiance en elle, car si vous n’avez ni haine ni ennemi, elle vous conduira sans dommage, sur ses pirogues de silence, jusqu’aux rives de l’aurore.

Que le temps et l’âge ne vous accablent pas, car ils vous préparent à d’autres naissances, et dans vos jours amoindris, si votre vie fut juste, il naîtra…

…de nouveaux songes heureux, pour ensemencer les siècles ».

Pierre Rabhi ajoute :

« Il faut se mettre dans une attitude de réceptivité, recevoir les dons et les beautés de la vie avec humilité, gratitude et jubilation ».

"La Terre... Combien sommes-nous à comprendre cette glèbe silencieuse que nous foulons toute notre vie ? Pourtant, c'est elle qui nous nourrit, elle à qui nous devons la vie et devrons irrévocablement la survie"

" Ne pouvant produire sans épuiser, détruire et polluer, le modèle dominant contient en fait les germes de sa propre destruction et nécessite d'urgence des alternatives fondées sur la dynamique du Vivant ".


Pierre Rabhi, Extrait du Recours à la Terre, Terre du ciel, 1995

Alors je me promène dans l’allée des tilleuls, baigné par les derniers rayons de l’été indien, au milieu des colias(1) jaunes qui batifolent dans l’herbe, à la recherche de leur compagne blanche. Les vulcains(2) patrouillent sur les orties, avant de chercher refuge dans les maisons qu’ils savent protégées de l’hiver proche. Un paon du jour a toqué à la fenêtre ce midi (3). Au loin se fondent dans les brumes les cimes des sommets pyrénéens, au-dessus de Bagnères-de-Luchon. Un(e) peintre est là, en train de s’essayer à des transparences vertes et bleues. Elle achèvera son œuvre à l’atelier.

Elle rêve de brumes diaphanes.

Claude Hersant

Que la nature est belle… !




jeudi 24 octobre 2013

Triste automne…(6)


La météo est bonne, l’été indien est fidèle au calendrier, les feuilles rousses de l’automne rutilent de couleurs pourpres et jaune, tout va bien. Il fait même très chaud ! Nous sortons (pantelants) de nos quinze jours consacrés aux vraies choses de la vie, désintoxiqués de télé ! Il paraît que tous les pays d’Europe, mieux, les Etats-Unis d’Amérique eux-mêmes, scrutent (avec délices) les nouvelles taxes imaginées jour après jour par Bercy ! Maintenant, ce sont les PEA qui sont taxés, rétroactivement ! Demain je ne sais quel prélèvement supplémentaire sur les bénéfices des artisans ? Il paraît que les clubs de football (qui étaient en train (vertueusement) de redresser leurs comptes), râlent, maintenant que les 75% qui leur sont imposés vont les affaiblir dans la (rude) concurrence mondiale. Je compatis, avec tous les chômeurs, eux aussi à la peine, pauvres clubs de foot Français taxés, les bleus sont mal barrés !

Les nouvelles de Dax sont graves, nous nous y sommes rendus hier, dans un aller-retour rapide. Je vous ai déjà parlé de Dax avec les peloïdes : http://babone5go.blogspot.fr/2011/12/peloide-dacqs.html , puis du bas-relief du bien et du mal :


C’est dans cette même église que nous avons accompagné Jacqueline pour la dernière fois.


La langue ici est le « patois », quasiment l’occitan qu’utilisa en son temps Bernadette Soubirous, et on a chanté :

Estéle de la ma

Estéle de la ma, en tout méchan passatye,
Guide lou tou maynaytye, e nous qu’ét prométem,
Dét serbi, de’t aïma, toustem ! toustem !

A l’hore dou gran biatye
téntats prou démoun yalous
Ent’a qu’ayim couratye,
prégue é pleytéye pèr nous.
Tu, la May dou Yutye,
Tu, qui ès lou Réfutye dous pécadous.


Ca m’a fait tout drôle de me retrouver des racines pyrénéennes,
plus précisément… de Bigorre,

alors que je me sentais si … corse, puis breton, et normand...

On est tous frères du même pays !

dimanche 20 octobre 2013

Retour ...(5)


C’est la fin du voyage…

La ville aux cent clochers nous rappelle aux urgences de la vie. Une cathédrale nous attire : Saint Maclou, une dentelle de pierre gothique flamboyante, magnifiée par le nettoyage spectaculaire qui la rend toute neuve. Amusant : elle est dédiée au saint breton nommé aussi Malo ! Décidément, on n’en sort pas ! Etonnant portail à cinq porches ornés de magnifiques portes en bois sculptées Renaissance. Mais impossible d’entrer, nous ne sommes ni samedi ni dimanche. Le monsieur rencontré sur place nous raconte comment enfant, il montait haut dans les balustres pour observer le manège des dames (de compagnie) qui oeuvraient en-dessous, dans les étages de maisons devenues magasins d’antiquités et bars divers. Il n’est pas dit que la (chaude) tradition soit totalement disparue ?
 










Nous passerons la fin de la matinée du vendredi 18 octobre dans l’église Saint Vivien, dans le quartier Saint-Marc-Croix de Pierre-Saint-Nicaise. C’est la seule église en Normandie à porter le nom de saint Vivien, dont les reliques ont été apportées à Rouen en 1459. Elle a la particularité de posséder trois nefs. Le prolongement de la rue Armand-Carrel en 1880 a détruit les maisons situées autour de l'église et dégagé un parvis. Je me fais expliquer par PFG (ne pas confondre avec PSG) le parcours secret, permettant d’accéder au fameux parvis, et j’y gare la voiture.



Pas le temps de regarder le mur nord de l'église le long de la rue Saint-Vivien, donnant vers la Croix de pierre, les restes de la fontaine Saint-Vivien ainsi qu'une tour, qui permettait de recueillir les bébés abandonnés. Nous rejoindrons à pied la rue Eau de Robec. L'appellatif bec, issu du vieux scandinave, (qui fait penser à Bach en allemand), est à l'origine du nom de nombreux cours d'eau, villages et villes de Normandie comme. Bolbec, le Bec-Hellouin, etc

Quelle jolie rue, qu’aimait tant maman : nous avons bloqué l'étage de « La cantine », au 192, dont la devise est « on ne mange jamais seul à la cantine, la table que l’on partage dénoue toujours les langues ». Il s’agit d’un restaurant associatif, dont la patronne Marie Lionis nous promet que nous mangerons bien, et où nous serons finalement trente trois couverts (dites trente trois).


Je les appelle "les amis de Micheline".

Ensuite c’est plein sud

Je vous renvoie à la contine du pays des ânes http://babone5go2.blogspot.fr/2013/09/au-pays-des-anes.html

Colchiques dans les prés, fleurissent fleurissent
Colchiques dans les prés

C’est la fin de l’été !


à cause de l'année : 1942, voici de Paul Mascart (1874-1968)

"Battage à Tyré "

mercredi 16 octobre 2013

Drôle de voyage d'automne...(4)

Aller-retour en BzH Nord

C’est tentant n’est-ce pas ? se rendre sur place, sentir la mer, goûter des huîtres, ouvrir du Muscadet. Alors on part, facile, trois heures de route. S’il fallait revenir à Rouen, (quelque chose en nous nous dit que ce serait possible) ; eh bien, ce serait rapide ! Notre route est parsemée d’étapes : Coucou à Avranches à la villa vue Mont-Saint-Michel.

A Dozulé, on bifurque. Les habitants appelèrent ce lieu « Dos Brulé » qui se modifia au fil du temps par corruption du langage. Il semble que « Dos Brulé » vient d'un latinisme voulant dire la montagne qui brûle. On ne peut rater ça, mais en réalité on a des amis à voir dans leur manoir normand. Nous sommes tout près de Bavent, mais ici les colombages et les épis de faitage sont aussi prestigieux. Il y a des cyclamens. Et des vitraux. De grandes cheminées. Des petits enfants. C’est chaleureux et gai.


Impossible de rater Dives sur mer, et les pêcheuses de la criée à l’embouchure. Elles nous hèlent, il y a un phoque sur l’estran ! Nous achetons des moules, et me souvenant d’Amélie Nothon (ni d’Eve ni d’Adam) avec l’étreinte fraternelle du samouraï, je serre dans mes bras une belle marchande bardée de caoutchouc bleu, pour se protéger de la marée. Cela me donne un peu de réconfort, mais j’en ressors (un peu) mouillé. Ces dames nous racontent qu’elles aiment plaisanter avec les clients, ça pimente les relations ! Moi, je sens (un peu) la marée ! C’est bien de sentir (aussi fort) la mer !


juste à côté, Houlgate



















Ce Guillaume le conquérant ! Il faut lui rendre l’hommage d’avoir conquis l’Angleterre, et de lui avoir imposé la langue française, avec la devise « qui s’y frotte s'y pique » ! Les halles de Dives sont somptueuses, avec une charpente de marine spectaculaire.



























Je me doutais un peu que j'aurai besoin

du secours de la madone de Guillaume !



lundi 14 octobre 2013

Drôle de voyage d'automne...(3)

Hommage à J.M

et au pêcheur de bars...

La discrétion m’oblige à cacher nom et prénom. Nous arrivons à Rouen. J.M habite dans les hauteurs. Un voyage vers le Nord, vers l’humidité qui règne ici, c’est un peu déprimant pour un mec habitué au Sud. Où la montagne représente la vraie difficulté. Une difficulté qui n’est pas si difficile, si l’on est équipé pour la neige, bien moins que vivre dans cette humidité froide qui règne ici, mieux vaut se couvrir la gorge.

arrivée à Rouen près du quartier Damiette

Ce froid oblige à des compensations….

Quelles compensations !

De la Bretagne (pour nous il n’y en a qu’une : celle du cap Fréhel), J.M (qui sait les horaires des grandes marées) a ramené du poisson. Du lieu (peut-être est-ce le meilleur ?) ; des soles. Des bars (dans les étals, ils seraient « de ligne »). Des seiches. Des palourdes (cuites, on les congèle, et les ajoute aux spaghetti à la tomate). Et du homard. Je parle de homard au singulier car naturellement il en a ramené des….., à tel point qu’on peut employer (comme en pharmacie) le terme générique comme on dit : « du blé », pas « des blés ». Je suis très impressionné car J.M me sort son GPS, made in USA, qui montre la Manche entre la Bretagne et les côtes anglaises. Et cette mer (pourtant dure) est sillonnée des traces de son passage, dont la machine (il lui doit la vie pendant les intempéries) conserve la mémoire.












Il y a une scène de pêche délirante : le pêcheur est sur les rochers. Il scrute à la jumelle. Devant lui : la mer, des vagues assez grosses qui chassent vers le rivage (le bon sens). Des sternes volent, et tout d’un coup sont pris de folie : ils ont vu (de là-haut) le menu fretin frétiller en un essaim plein d’éclats métalliques (à Saint Jacut, on nomme ces petits poissons menuse : ce sont de petits sprats, comme de petites sardines, très grasses, donc nutritives. Pour nous si nous les mettons frire, elles vont fondre en une masse compacte. Mais consommées par des poissons carnivores…c’est délicieux tel quel, sans autre assaisonnement. Car les bars ont compris : ils chassent en meute, comme les loups, nom qui leur est donné d’ailleurs en Méditerranée. Poussés par les vagues en provenance du large, ils rabattent la menuse vers le rivage rocheux pour l’enfermer comme dans une nasse. Se ruent sur le fretin, qui compense sa petite taille par la quantité ; dévorent goulument tout ce qui passe devant leur mâchoire ouverte, dents acérées, obligés qu’ils sont de se faire du gras avant le jeûne de six mois de l’hiver.
 


Le pêcheur, c’est mon frère, sait que ce miracle est possible : dix minutes dans une saison, mais dix minutes d’extase. Il connait le (bon) coin. Le (bon) moment. Il est donc là. Face aux bars. Sa canne est armée, of course, d’un poisson artificiel adéquat, (menuse-compatible) sur lequel se ruent les bars, complètement affolés. Il a juste le temps de manier le portable, pour téléphoner au copain à trois kilomètres. Le copain n’a pas le temps de décrocher le téléphone, mais voyant qui appelle, comprend au quart de tour. Il plante tout (femme et télé pourtant allumée) pour se ruer dans sa voiture, (la sienne) et foncer vers J.M. Il reconnaît sa voiture (celle de J.M) ; file sur les rochers ; il lance sa canne (elle était prête, c’est un pro). Premier lancer : un bar. Second, un bar, dans un slash magnifique d’éclaboussures autour de l’appât. Et tout d’un coup, tout s’arrête…. Les bars sont partis. Les deux copains ont été les acteurs privilégiés du miracle. Ils sont heureux.

Ne vous étonnez pas en montant dans l’une ou l’autre voiture :
elle peut être pleine de cannes, qu’il faudra un peu pousser
si vous voulez vraiment vous asseoir

Ca se produit encore en 2013, la mer reste prodigue

(pour ceux qui savent l’aimer)

Alors j’arrive de mon sud-ouest, dépaysé par l’ambiance tout froid-humide, et J.M sort trois bars, puisque nous sommes trois. Deux suffiraient étant donné leur taille, le dernier sera mangé froid en gelée, peut-être encore meilleur que les chauds accompagnés de longs filets de courgettes, tirés patiemment avec l’économe, grillés dans un filet d’huile d’olive, avec de l’ail.




On mange rarement des trucs pareils : c’est le Paradis

Le lendemain, poêlée de cèpes, et de trompettes. Dans ces milieux urbanisés, restent des vestiges de nature prodigue, des forêts quasi intactes que les urbains ne savent plus explorer. Surlendemain : les fameux spaghetti, dans leur sauce tomate, ça tout le monde sait faire. Là s’ajoute le parfum de la mer : des têtes de seiches finement coupées (il faut savoir que de la tête des seiches partent les petits tentacules qui croquent sous la dent) ; le tout parsemé de palourdes. Il est des épouses qui offrent leurs tentacules au mari. Le mari sur-mange, peut-être ensuite va-t-il devoir jeûner des mois ? Tout le monde adore, inclus les mômes (dès trois ans)… !
 


chapeau à toi, J.M, tu es un grand pêcheur…

tu sais trouver les champignons…

les chemins te sont familiers

qui mènent au  paradis !


je m’y attendais : je me suis accroché un hameçon
à un pantalon encore neuf, en m’asseyant sur le siège !
foutus bars !

mercredi 9 octobre 2013

Petit voyage d’automne…(2)

au bout de chaque rue, la Loire !

…à Gien…

 …nous allons admirer les piles d’assiettes du célèbre service Oiseau bleu d’Isabelle Borchgrave, made in France, dans la faïencerie ancestrale. Il y a un autre service superbe décoré de faune sous-marine pour Jean-Marie, avec même un plat géant pour présenter un homard bleu breton (pléonasme). Et sur la hauteur, trône la grande église à la mémoire de Jeanne d’Arc. Heureusement, Marine (la divine) ne connaît pas sa géographie, et n’a pas encore annexé le lieu ! En ville, quelques maisons Art Nouveau méritent le détour.
 
 













 













  
















A Cosne sur Loire, le musée est ouvert le dimanche, fait rare dans notre cher pays, à un moment où les syndicats prônent une France endormie, où le loisir majoritaire consiste à regarder Michel Drucker à la télé, faute d’aller à la messe (ou la mosquée). Plus tard nous trouverons à Saint-Malo des jeunes ouverts dimanche, et satisfaits de la double paie que leur octroie leur patron. Là encore, les peintres ont magnifié la Loire.


 





Le musée présente le sculpteur Emile Fernand Dubois, qui a réalisé le monument aux morts, et quelques belles Eve à la pomme (ou sans…).





















Il y a la maquette de l’Emeraude (Inexplosible), long vaisseau plat dont la machine à vapeur permettait de remonter le courant. On le voit représenté sur un plateau de faïence, dès qu’il y a des apparaux de marine, fut-elle fluviale, évidemment je kiffe. Les berges de la Loire nous mènent vers les anciennes forges de Louis XIV, où l’on forgeait des ancres énormes, transportées ensuite par barges vers les ports de l’atlantique.
 













Le soleil s’est levé, et le fleuve brille de mille feux. On dirait un tableau. On comprend qu’on vivrait plusieurs vies ici.




























et puis Rouen n’est pas si loin,

dommage qu’il faille buter sur les bouchons autour de Paris !