mardi 28 août 2018

Une Deuche tricycle


Je vous présente un OGM, le croisement d’une 2CV, et d’un triporteur ! Il n’y a qu’un Italien pour inventer ça : un capot de Citroën 2CV ; un châssis de Doniselli Duomo. Des accessoires de prestige ; forcément une selle Brooks, un moteur de moyeu arrière Bafang de 36 V / 250 watts, et voilà un tricycle à assistance électrique unique en son genre.

On accède à la caisse de fret intérieure en pliant le nez, articulé vers l’avant. Les autres caractéristiques comprennent un éclairage avant et arrière à LED, des freins à disque avant et arrière, une boîte de vitesses à 6 rapports, et la suspension avant d'origine.







J’aime bien le concept de Luca : -« J'ai toujours pensé que la beauté était souvent rétrogradée au profit du confort. Fasciné par le maître artisan d'autrefois, où la beauté était principe cardinal absolument au- dessus du temps, je voulais créer cette petite production de bicyclettes qui remonte aux chefs - d'œuvre de la première moitié du XIXèS, en ajoutant une touche de commodité et, peut - être , de la modernité ».

Chaque création est unique (et irremplaçable), fruit de l'imagination de l'auteur (comme moi avec mes jouets Citroën)

D’ailleurs, on trouve d’autres tricycles, l’occasion unique de se payer une Fiat 500 ou mieux encore un Topolino.... et encore plus original !








plus fort encore :








Les amateurs de classiques trouveront des deux roues.





Je parie que vous êtes déjà conquis !


Agnelli Milano Bici de Luca Agnelli
Via Dante Alighieri 113 - 20081 Abbiategrasso (MI) Italie
Téléphone 02942 08 05



on peut mettre ce genre d'accessoires sur son vélo : il commence à prendre un style ...

... milanais !




lundi 27 août 2018

Des drones pour s'ajouter aux radars

L'état n'a plus d'argent, comment alors fait-il pour poursuivre à cette cadence l'équipement en contrôles de toute sorte de la circulation automobile, pourtant ralentie par la limitation de vitesse à 80Km/H ? Comment fait-il pour continuer d'acheter hier des radars fixes ; et puis mobiles ; et puis embarqués dans des voitures banalisées .... et maintenant des drones-radars ? ....Avec l'argent des radars, qui aurait pu être consacré à la réfection des routes dangereuses ...?

Non ! plus excitant d'ouvrir de nouveaux fronts de bagarre : 
contre les automobilistes, contre les retraités, contre les bénéficiaires de l'APL...

Voici un florilège d'images qui parlent seules !











Ce qui est marrant, c'est que les mêmes drones

qui pouvaient déranger le Président à Brégançon

et flasher les centrales nucléaires...

l'armée tente de les détruire,

en dressant contre eux des aigles royaux :





pas facile d'apprivoiser un aigle royal


ni de demander (même poliment) le secours de l'armée


pour attraper ces drones !








dimanche 26 août 2018

Baleine des basques (4/4)


Tadoussac whale watching
Impossible de clore ce chapitre basque sans vous montrer des baleines ! Comme E. est en ce moment même à Tadoussac, en plein estuaire du Saint-Laurent, communication journalière par facebook, je lui fais part de ma quête : peut-il me chercher une baleine basque, une vraie, l'une des 450 existant encore au monde, dans la baie où il a commencé de naviguer chaque matin, et chaque après-midi (il est le seul des visiteurs actuels à imposer un tel rythme aux pilotes !) ; -"Une photo me suffirait" (faux !)

Ce n'est pas facile, il y a je crois treize sortes de baleines en ce moment dans ce coin béni, où elles se sont donné le mot de se rejoindre : les fonds sont de 500m, elles peuvent donc sonder, et en remontant elles se goinfrent de plancton, qui explose grâce au choc de l'eau douce et de l'eau salée. Elles mangent gratos, se passent l'info, et elles accourent. Il y a notamment dix baleines bleues, avec ou pas de bébés. Je cherche une baleine noire, mais il faut ratisser large : vous allez voir qu'il y a plein de synonymes.


J'ignore que, comme d'habitude, je tire un fil d'Ariane qui va me faire rencontrer deux artistes, le peintre de marine Louis Tinayre, à qui l'on doit le décor de l'Institut océanographique de Paris, copain du prince Albert 1er de Monaco (celui qui a créé le musée océanograpique). Et dans un genre tout à fait différent, le sculpteur contemporain canadien Robin Bell !

On commence par le commencement : les noms :

Baleine des basques, de Biscaye, baleine noire, baleine franche c'est pareil

On devrait se référer au seul latin : Eubalaena glacialis

et si l'on veut ratisser large, on dit Right whale

parce que justement c'était la "baleine normale", celle qu'on pêchait :

deux motifs  : elle est "dodue, lente dans l'eau" ; et morte, elle flotte !



deux caractéristiques, des fanons, et une langue, énormes !




les nageoires "normales", pas surdimensionnées comme les baleines à bosse


souffle caractéristique en V




on comprend l'émotion du spectateur qui voit cela de son zodiac, mais presque tout le corps est immergé et invisible


Je tire toujours mon fil d'Ariane, et réfléchis au fait que les dessins sont toujours plus parlants que les photos, et des dessins, surtout des anciens, on en trouve :



ou oublie la langue, énorme elle aussi



Dans les musées, on trouve beaucoup de squelettes, qui définissent l'architecture de base de l'animal (et de sa bouche) :







mais au Smithsonian  National museum of Natural history de Washington,

elle est entière !



 Je vous ai parlé de Louis Tinayre, (1861-1942) voici quelques oeuvres :

Institut océanographique de Paris


évidemment, le thème de l'époque n'est pas la baleine, mais la chasse à la baleine !


le fait qu'elle flotte morte, facilite le découpage proche de la berge

Voilà, mon fil d'Ariane est-il totalement tiré ? 

Je devine que non, jusqu'à ce que je tombe sur un super-marché, le plus grand du monde !

C'est le West Edmont Mall, situé à Edmonton, en Alberta (Canada), le plus grand centre commercial d'Amérique du Nord ! Michel-Edouard-Leclerc est complètement "largué" si je puis me permettre, et un tel centre cumule les animations, et les attractions censées attirer à lui un large public. 

49 ha, 30.000 places de parking !

L'intérieur est aménagé comme une serre protégeant les visiteurs des intempéries, et les scènes les plus folles sont représentées comme si l'on était à Las Vegas, par exemple la Santa Maria de Christophe Colomb grandeur nature !


Quand on crée ce genre d'établissement, on fait appel aux meilleurs artistes, aux meilleurs décorateurs, le but étant de faire dans la démesure ! 

C'est là qu'arrive Robin Bell et ses monumental sculptures : voici par exemple Ulysse en proie aux sirènes, c'est kolossal diraient nos amis Allemands !




















On lui demande de réaliser le thème de Jonas-au-Canada. Alors, il se rend à Pise (où trône l'un des squelettes ci-dessus, drôle d'endroit entre parenthèses), et réalise ça :



enfin on mesure l'énormité d'une right whale !

et il installe un bassin de résine dans le super-marché :






le souffle en V provient de deux évents rapprochés


http://www.robinbell.net/project/12-2/

http://www.wem.ca/

c'est trop loin !
on peut s'acheter une baleine en 3D, vues très précises
https://www.cgtrader.com/3d-models/animals/fish/right-whale

coût : $10,00


vous allez regarder les Basques autrement !


PS : baleine des basques... à Bayonne !