samedi 28 février 2015

Petites bouffes (2)

Je n'avais pas terminé, le sujet est si vaste ! Au marché du jeudi, il faut absolument repérer le stand de Didier Fréchou : il est un des rares éleveurs à pousser ses truies des mois après la date de commercialisation, pour leur donner un embonpoint flatteur : son truc à lui :  "la vieille truie de 250 Kg" ! Alors, elle fait ce gras si bon et si beau quand il frise dans la poêle ! La charcuterie de ces mêmes produits donne des pâtés comme on en parle dans les contes d'enfants, dont le pâté de tête avec ses moirures aux couleurs variées.




















De temps en temps il ne faut pas hésiter à commencer par un pomélo, le plein de vitamine C garanti. Et après (je vous en ai déjà parlé), on continue avec une truite au beurre et aux amandes. Mais si vous désirez varier, il existe aussi au marché du jeudi une dame (avec son Monsieur) qui prépare des acras de morue (elle doit être portugaise) avec des pissaladières (il doit être Niçois). L'avantage est que la dame  vous met avec les acras une sauce pleine d'oignons. L'équivalent, si l'on peut faire la comparaison, des sauces au soja avec les nems : on trempe, on en fiche partout, mais c'est bon et fortement épicé. Ca vous coupe le mal de gorge aussi sec.




On trouve à Lès d'adorables petites frites (sans gluten) parfaites quand la cuisinière n'a pas le temps de faire des frites, donc on peut manger des frites avec le jambon cuit, comme on le faisait dans les Landes de mes souvenirs il y a cinquante ans...que dis-je, encore bien avant ! 

Le grand-père se réservant le gras du jambon, qu'il pouvait croquer avec les gencives on n'avait pas encore inventé l'expression célèbre des "sans-dents".
 
















Grâce à tous ces subterfuges, on aura (vaillamment) résisté à la neige, aux stations de ski impraticables, aux inondations, aux giboulées de grêle, au réchauffement climatique, à l'optimisation fiscale des multinationales, à la concurrence sauvage du Luxembourg ... au premier tiers provisionnel ; à l'augmentation prévue des taxes locales des collectivités (locales) superposées ... bref à l'adversité. 

Voilà que mettant le nez dehors, je découvre la pelouse fleurie de jonquilles !




































Le printemps pointerait-il son nez ?

Oui, demain, on est en mars !




mercredi 25 février 2015

La route (5)


un scooter génial pour célibataire


One Person Camper APE

Do you know about the Piaggio APE 50? It’s the cutest little three wheeled vehicle you’ll ever set your eyes on. Do you love camping? How about totally on your own? How about camping totally on your own inside an APE? The project you’re about to set your eyes on is called the “Bufalino,” and it’s a one-person camper using the APE 50 as its platform. Made for absolute flexibility, the Bufalino contains all the elements needed for living. Only the engine, frame, chasis, and parts of the cab were kept perfectly APE.

modèle pour bergère (chic)

pour  la plage

















le Piaggio
le mec savoure son indépendance














le mec se fait la lessive tout seul !















pas de place pour deux !

The APE is a unique vehicle in that it is exempt from taxes in some countries because of its extremely economical working nature. It is also allowed in certain metropolitan areas that larger cars are not. It uses only a tiny amount of gas. It’s super cute.

Inside the Bufalino you’ll find a bed, two seatings, a cooking zone, basin, relatively lots of storage, a refrigerator, and more. Designer: Cornelius Comanns.

mais il y a un Apple

Vous pensez la même chose que moi :

Basin signifie cuvette : je mets la salade dans la cuvette pour me faire une salade à l’huile

Mais quand il pleut… que je ne puis sortir …


Ai-je le droit d’utiliser le basin ?

on ne peut jamais tout avoir !

si ! ce modèle permet d'emmener une petite famille

Grandes marées (2)



Ca y est, j’ai pu récupérer les meilleures images, du Mont, de Saint-Malo, c’était impressionnant !

Merci aux photographes, notamment à Lawrence Mao, qui a pris "le Sillon", mais pas sur la digue exposée aux embruns, mais depuis une fenêtre située en hauteur : elle a magistralement dominé la situation !
























































à marée basse, c'est moins impressionnant

























mais le Mont est maintenant redevenu une île !















mardi 24 février 2015

Hermione (2)


ah mes chers papillons… !


En réalité, mythologie ou navire, Hermione est (surtout) un papillon, de la famille des satyridae. Comme je n’ai pas détaillé dans le chapitre de 2011 (quatre ans déjà !) dont je vous re-donne les coordonnées : http://mesamispapillons.blogspot.fr/2011/03/satyres.html, voici quelques belles planches où vous pourrez détailler Hermione, le vrai, le plus beau :

c'est le numéro 5 depuis le haut, on le voit dessus et dessous
et dessous, c'est le silène

le sylvandre, nom commun de satyrus hermione
camouflage admirable : ailes repliées pour ne montrer que la postérieure
qui imite les taches de lichen des chênes du Lot
invisible...!

ah oui : mâle en bas ; femelle en haut !




contre-exemple : il y a plein de satyridae sur cette planche...
...mais pas un seul hermione

Hermione



Dans la mythologie grecque, Hermione (en grec ancien  Ἑρμιόνη / Hermiόnê), fille de Ménélas et d’Hélène, est une Atride. Elle a neuf ans quand sa mère est enlevée par Pâris, ce qui provoque la guerre de Troie. Elle avait été fiancée à son cousin Oreste avant cette guerre mais, le conflit terminé, Ménélas la promet au fils d’Achille, Néoptolème (également connu sous le nom de Pyrrhus). Profitant de la folie d'Oreste (tourmenté par les Érinyes), Néoptolème enlève Hermione et l'emmène en Épire, où il vit avec elle et Andromaque (qu'il avait capturée à Troie). Mais après être revenu à la raison, Oreste défie Néoptolème qu'il tue en combat singulier. Oreste et Hermione ont par la suite un fils, Tisamène.

Vous allez me dire que vous vous fichez pas mal de la mythologie, car pour nous, Hermione c’est la reconstruction du merveilleux voilier qui reconstitue notre navire de guerre en service de 1779 à 1793. Quatre ans pas davantage ! C'était une frégate de 12 (en référence au calibre de ses canons), portant 26 canons. Treize de chaque côté. Elle faisait partie des frégates de la classe Concorde, construites à partir de 1777 à l'arsenal de Rochefort.

L’Hermione est surtout connue pour avoir conduit le marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780, lui permettant de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance. Il est prévu qu’elle traverse l’atlantique cette année, pour commémorer ce voyage. C'est la seconde frégate portant ce nom mythologique dans la Marine française. Une troisième Hermione fut construite sous le Premier Empire à l'arsenal de Lorient par la société des frères Crucy.



Celle qui nous intéresse : la réplique de l’Hermione de 1779, construite à Rochefort à partir de 1997 et lancée le 7 septembre 2014. Il aura fallu sept ans d’efforts opiniâtres à l’association. Elle a fait son premier départ en eaux salées les 6 et 7 septembre 2014. 

Aujourd’hui, elle navigue, et vient d’entrer à la Rochelle où Flo nous la signale sur sa page facebook.

Je précise que les canons ne sont pas fonctionnels : dans la législation française en effet, le navire aurait été considéré comme un navire de guerre, et aurait du rejoindre le Charles de Gaulle pour le remplacer dans l’actuelle guerre contre le Djhad.


Ma question est la suivante : dans la mesure où notre technologie a 235 années de plus que celle du XVIIIè siècle, savons-nous tout ce que savaient nos ancêtres ? D’abord, nous avons perdu beaucoup de leur pratique de construction des bateaux en bois : il fallait onze mois à l’époque pour construire ce type de navires, cela est beaucoup plus difficile aujourd’hui. Et puis, nous voulons tout : maitriser les technologies anciennes, et y ajouter les plus performantes de notre époque : c’est le cas des moteurs : l’Hermine est un voilier, il est hors de question de traverser l'Atlantique au moteur, et pourtant ... !

Cela étant dit, nous sommes au 21ème siècle et les hommes qui seront à bord de l'Hermione ne pourront pas vivre la même vie, ni prendre les mêmes risques qu'au 18ème siècle.



Etre un peu plus autonome en entrée et sortie de port, afin de pouvoir se dégager d'un événement météo délicat, tenir les engagements de planning pour arriver aux escales, pouvoir récupérer un homme tombé à la  mer, autant de raisons qui ont poussé les concepteurs à installer sur l'Hermione des moteurs modernes.


Afin d'endommager au minimum la coque et d'éviter l'installation de lignes d'arbres à l'arrière du navire qui auraient nécessité de gros travaux, ils ont choisi d'installer des P.O.D, propulseurs  omnidirectionnels, placés sur le côté de la coque et qui n'endommagent que très peu la structure en chêne du navire.

Ils ont une puissance de 300 KW chacun soit environ 400 chevaux, et pèsent 2,5 tonnes. À l'extérieur de la coque, seule l'hélice de 1 m de diamètre est visible.














Bien sûr, nous n'en fabriquons pas, et avons donc acheté des moteurs italiens, les rois des Rivas. Pas de bol, ils viennent de griller ! Vous allez me dire qu’ils sont sous garantie. Certes, mais avec les italiens, on ne sait jamais !



Bref, le navire fonctionne sous voiles, 

mais pas (encore) au moteur.


J’espère que le capitaine n’est pas italien !


j'espère bien que notre bon Roi François va revêtir un costume d'époque
quand il va rencontrer Obama sur place






































n'est-ce pas qu'il incarne superbement la fonction ?