vendredi 18 février 2022

Après les papillons de Varin, les fleurs de Grandville



 oui, il y a quelques papillons !


quelques insectes quand on cherche bien

un hanneton associé au lilas


la fleur de pavot endort les lucanes cerf volants


et les roses attirent les cétoines

tel est le langage des fleurs


... enseigné à Eve et Adam


après Pierre Varin, (1) voici Grandville et ses fleurs animées



le retour des fleurs, comme une procession d'un pardon breton ...

... comme le retour des cancalaises dans la baie



les fleurs se font femmes

par ordre alphabétique inversé : violettes, vigne et verveine !




Jean Ignace Isidore Gérard (1803 - 1847), est un caricaturiste français, plus connu sous le pseudonyme de J.J Grandville. Il fait partie avec Gustave Doré (1832-1883) et Albert Robida des grands dessinateurs qui ont marqué la fin du XIXeme siècle et marquent encore, de leur empreinte, les illustrateurs modernes.

Grandville ne gravait pas lui-même ces dessins. Toutes les gravures et lithographies que vous venez de voir sont donc bien des dessins de Grandville, mais portés sur la planche de bois ou sur la pierre par des graveurs professionnels. Une grande partie des dessins originaux de Grandville est conservée au Musée des beaux-arts et à la Bibliothèque municipale de Nancy, mais malheureusement ne sont pas visibles sur Internet. Merci GAllica, qui m'a permis de consulter en distanciel chaque page et surtout les gravures "des fleurs".

Né à Nancy en 1803, Grandville commence sa carrière artistique comme apprenti miniaturiste dans l’atelier de son père, puis dans celui d’un miniaturiste parisien. En 1828-1829, il publie Les Métamorphoses du jour qui lui font connaître le succès. Désormais, des éditeurs lui passent commande. Grandville manifeste dès sa jeunesse un goût pour la caricature. À Paris, il publie alors des dessins dans plusieurs journaux comme La Silhouette, La Caricature ou Le Charivari. C’est au moment de la Révolution de juillet et de la chute de Charles X, puis du gouvernement de Louis-Philippe : la caricature politique vit une période intense.

Ami d’Edouard Charton, qui fonda Le Magasin pittoresque et co-fonda L’Illustration, Grandville peut aussi publier dans ces journaux. En 1835, il finit par abandonner la caricature politique, les journaux d’opposition ayant été réduits au silence par la censure. Il entame pour de bon une carrière d’illustrateur de livres, dans lesquels la satire sociale et l’opposition politique continuent cependant de dominer, comme dans Scènes de la vie privée et publique des animaux (1842). La bourgeoisie triomphe alors à Paris, et Grandville n’a qu’à regarder par sa fenêtre pour trouver sujet à rire. Peu de temps après la fin de la publication des Fleurs animées, début 1847, accablé par les pertes successives de ses trois enfants et de sa première femme, Grandville décède à l’âge de 44 ans.

D’avril 1846 à janvier 1847 paraissent donc, en plusieurs livraisons comme c’est encore souvent d’usage à l’époque, Les Fleurs animées. Grandville s’associe à l’écrivain Taxile Delord, qui imagine des petites histoires sur les fleurs. Le dessinateur lui, se lance dans une personnification des fleurs auxquelles il donne des traits féminins. S’appuyant sur le rôle qu’on lui attribue, la saison à laquelle elle pousse ou jouant simplement sur son nom, Grandville présente chaque fleur dans une attitude différente, mais la plupart du temps adaptée : voyez le chèvre-feuille !



mieux encore, tout le monde sait que l'âne broute les chardons :


et cela continue, texte et gravure, c'est le début de la BD, 

à moins que ce soit l'origine des dessins animés de Walt Disney !


les tournesols de Van Gogh sont déjà là, la peau bronzée


avec les "marguerites" ? ... mais ont dirait ... des pâquerettes ?


le myosotis : "ne m'oublie pas" !

la myrte des Rois mages inspirerai-elle l'Amour ?

et Narcisse évidemment contemple son image dans l'eau

il y a thé ou café

le tabac ; le souci




attention ! la cigüe tue !
bientôt perce-neige et prime-vères



Anne Hidalgo voudrait que chaque Parisien ait droit (de fumer)

coquelicot et pavot



et votre serviteur a pour vous chers lecteurs

une pensée 


d'immortalité



le langage des fleurs n'a pas pris une ride

depuis cent soixante quinze ans

bien au contraire, mais il faut le réapprendre :


le dahlia par exemple, triomphe de l'été

et l'hortensia couronne Impériale





PS (2) : BFM business ce matin à Toulouse ! 

le bonheur après la pandémie !

bénéfices record pour Airbus, Boeing dépassé

de la Tech, culture Geek ; new-space ; des ballons dirigeables, des start-up, du cinéma, le rugby

Piketty Thomas prix Nobel : heureux

la cerise sur le gâteau : 7,4% de chômage

Emmanuel a gagné où François flanchait

Emmanuel nous désengage au Mali, Emmanuel recapitalise EdF, Guillaume Fleury LUI demande une seule mesure pour la France : de l'énergie électrique décarbonée en quantité = le nucléaire demain plus indispensable que jamais, (scoop : IL rouvre Fessenheim tout neuf), il fait chaud en hiver et l'or chinois ruisselle sur la neige artificielle à Pékin, Poutine renvoie ses chars à la maison...

... que du bonheur

un boulevard pour le Président, C le plufort 

en langage des fleurs : le glaïeul, la fleur des héros & Héroînes

origine latine gladius, le glaive

c'est ainsi que les Romains jetaient des glaïeuls sur les gladiateurs victorieux 

voilà ce que je fais le matin à 8H27 : je regarde BFM Business

Léon Gerome : Emmanuel terrasse le chômage 1872

le prochain Asterix sur Netfix :

 Asterix à Tolosa !