Vous avez compris depuis un moment que, immergés dans les "territoires" de la France profonde la plus éloignée de la Capitale par un TGV inexistant, notre respiration, notre soif d'ailleurs, n'est satisfaite que quand nous franchissons la frontière voisine, et allons nous dépayser dans le Val d'Aran, en Catalunya, à Lès puis Bossost. Je vous raconterai demain comment nous avons mangé hors des fastes culinaires étoilés français, remis enfin de la longue attente (subventionnée) si douloureuse pendant deux ans de ce méchant covid, enfin vaincu grâce à l'opiniâtreté (proactive) du docteur Véran, que Jupiter le reconduise dans un second mandat après sa victoire implacable de mai prochain.
Impossible de ne pas regarder les tarifs du rarissime sans plomb 95, si cher chez nous à cause de la montée des prix du rare-pétrole-fossile-taxé, que l'on nous raconte toute la journée sur les chaines d'info ! Je suis évidemment venu en vidangeant mon réservoir pourtant rempli pour le remplir à nouveau, et constate que les taxes locales, et l'inflation, ramènent le prix à celui atteint chez nous en automne dernier : ici, pas de covid, pas de pass-vaccinal, pas de taxe carbone cachée dans le prix du carburant !
oui, vous lisez bien le prix du sin plomo 95 = 1,565 !
Rassérénés par ce premier succès, nous entrons chez Boya après quelles difficultés pour garer le véhicule, le parking est bondé, les Français majoritaires, venus comme nous des territoires voisins, privés de messe (puisqu'hier, c'était Dimanche), venus profiter de "l'inflation zéro chez Boya", pour acheter tout ce qui est à vendre, c'est à dire tout, moins cher évidemment que les prix inflationnés qui nous sont imposés en France :
à Marseille, on dirait des détritus pas ramassés. Ici, ce sont des cartons vides pour les remplir de victuailles et d'alcool |
avec le réchauffement climatique, on consomme autant de Ricard l'hiver que l'été |
j'ai suivi cette dame sur son fauteuil roulant tout en restant discret je vous assure l'avoir vue sortir avec dans les bras un carton de Ricard |
la dame en fauteuil est toujours dans le coin, elle ne récupèrera son Ricard qu'à la fin |
et puis la queue avance
le chasseur salue ses interlocutrices, résigné à rejoindre sa meuf
et retourner at home siroter leur Ricard
la caissière a observé le photographe
elle se lève (vers moi) agacée :
-"Monsieur il est interdit de photographier, chez Boya"
elle ignore évidemment que je suis copain de Claude Lelouch
et que je tournais, pour son prochain film :
"pas d'inflation chez Boya"
le seul endroit (de France) où les Français (des territoires)
s'éclatent "sans cramer la caisse"
comme le dit si bien Valérie !
nous avons réservé : c'est jour d'anniversaire
compte-rendu ... demain !
PS : bonne nouvelle :
enfin, le terrorisme catalan éradiqué, on se retrouve avec la réouverture du Portillon !
Publié le 01/02/2022 à 20:36 , mis à jour à 20:42 : l'essentiel : Le col qui relie Bagnères-de-Luchon au Val d’Aran a rouvert ce mardi, après un an de fermeture au nom de "la lutte contre le terrorisme". Soulagement unanime des deux côtés de la frontière.
"Le Luchonnais et le Val d’Aran, on est comme des frères et enfin, on se retrouve !" Christophe Deschamps a le sourire. Ce gérant de chambre d’hôtes à Bagnères-de-Luchon se réjouit de la réouverture du col du Portillon (1293 m) ce mardi, annoncée la veille par la préfecture de Haute-Garonne. Situé à environ 10 km de Luchon, ce passage permet en temps normal de traverser la frontière espagnole et d’accéder au Val d’Aran, mais il était fermé depuis le 6 janvier 2frontière espagnole et d’accéder au Val d’Aran, mais il était fermé depuis le 6 janvier 2021.
Raison invoquée : la lutte contre
les filières terroristes, transitant par l’Espagne et contre l’immigration
clandestine. Une action "coup de poing" des identitaires le 19
janvier 2021 avait médiatisé ce point de passage. Pour traverser la frontière,
il fallait donc faire un détour de 40 km via Melles et Saint-Béat. De quoi
décourager les clients espagnols qui viennent habituellement dans le
Luchonnais. "C’est un soulagement, on s’est beaucoup mobilisés avec les
commerçants, les habitants et les élus locaux : tout a été fait", détaille
le gérant de chambre d’hôtes et président des commerçants. Pourquoi rouvrir
maintenant ? La présidence française de l'UE, la tenue du 7 au 13 février du
très populaire festival de Luchon et la saison de ski n'y sont sûrement pas
pour rien...
Ce mardi matin, les services de voirie espagnols terminaient de remettre la route en état. Une quinzaine d’automobilistes ont traversé le col en fin de matinée. Tel Jean-Bernard, un Luchonnais qui a repris les bonnes vieilles habitudes : faire le plein d’essence moins chère en Espagne. "Pour les Luchonnais, pouvoir traverser est absolument nécessaire !", martèle-t-il. Amador Marqués, le maire de Bossòst, village de 1 200 âmes côté espagnol, est lui aussi ravi de ce retour à la normale. "C’est enfin le grand jour. Le village qui vit presque exclusivement de la clientèle française a beaucoup souffert. D’autant que c’était une décision qui n’était pas justifiée, surtout dans le cadre de l’Union européenne."
C’est aussi la fin d’une vraie
galère pour plusieurs élèves habitant Bossòst, mais scolarisés à Luchon,
notamment des lycéens. "C’était compliqué pour les familles de faire le
grand détour", abonde le maire espagnol. Sur le versant sécuritaire de ce
dossier, Joël Giraud, secrétaire d’Etat à la ruralité a promis une "surveillance
accrue" de la route du col du Portillon et un renforcement des effectifs
de la police aux frontières. Ce mardi matin, une ronde de quatre gendarmes
montait la garde côté français.