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| les remorqueurs d'Anvers en 1885, figurez-vous que c'est Van Gogh, avant sa période française |
Je comprends Léonard quand peignant la Gioconda, il n'avait jamais terminé, une retouche par ci, une autre par là, un moyen détourné de poursuivre son chef d'oeuvre, de rester avec, de poursuivre encore, c'est ce qui est important, c'est le chemin. Quand c'est vraiment terminé, le but atteint, et qu'on est arrivé, fini, on doit arrêter ! On va attaquer un chantier différent, c'est une séparation difficile avec la création que l'on a choyée si longtemps, presque, paradoxalement, pour s'en détacher on aurait envie de la vendre... pour savoir combien elle vaut, pour la voir appréciée d'un amateur fortuné qui voudrait se l'accaparer ? Je me demande si je ne vais pas tenter le coup, je pense toujours à une Autorité ayant pignon sur rue à Saint-Malo, depuis le Maire en passant par le Président de la Chambre de Commerce, ou un riche descendant d'un Malouin possédant une Malouinière, et qui voudrait continuer de la décorer avec des trucs de prestige ... je pense qu'il y en a beaucoup : vous voyez, je cherche mon François Premier....!
...pas simple !
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| j'aurais pu faire comme ça, c'est marrant de se faire tirer par son remorqueur ! |
Je suis maintenant abonné à des tas de sites mondiaux, où les modélistes montrent leurs merveilles. Il y a deux sortes de créateurs : la majorité souhaite réaliser un objet fonctionnel, pour un bateau il doit être radiocomomandé, et effectuer le plus de tâches possibles, en modèle réduit. Mon problème avec eux est qu'ils choisissent souvent des objets réels énormes comme des navires de guerre, et les réduisent à au plus deux mètres de long pour pouvoir les transporter, ce qui donne une très petite échelle, et peu de détails.
Dans mon cas je préfère des modèles statiques à grande échelle, un canot échelle 1/7, l' échelle de mes Citroên. Un voilier comme le Seagull échelle 1/10è. Un personnage va mesurer 17,5cm, c'est grand ! Mon remorqueur au 1/20ème a ses accessoires deux fois plus petits, mais encore détaillables. Au-delà, c'est trop petit, et souvent le modéliste bâcle les détails, soucieux de jouer dans l'eau plutôt que contempler les détails réalistes qui ont nécessité une compétence d'horloger, ou de vrai modéliste laiton sachant souder et tarauder une Bugatti Art Collection Auto échelle 1/8è comme je me suis lancé en 2005... à Vichy. Le modélisme auto transposé au bateau motorisé en diesel, c'est toujours de la mécanique !
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| ma 5è commande arrivée, des détails sympa, mon taraud ex-Bugatti 1,6mm ,j'au les socles en U pré-percés à 1mm sur lesquels je vais fixer les tiges filetées de 1,6 sur lesquelles s'enfileront les volants |
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| de petits volants, la dimension pile pour les tarauder à 1,6mm |
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| adorables poignées |
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| 4 premières pièces brunies de fixation fonctionnelles, pour l'écoutille arrière |
Disposant avec Elde Modellbau d'accessoires étonnants en laiton, par exemple une simple poignée délicieusement moulée pour être très ressemblante, il eût été nul de ne pas en profiter : je pense aux deux écoutilles sur le remorqueur : j'ai déjà remplacé les hublots par des vrais barrés. Il suffit d'imaginer comment les verrouiller en cas de haute-mer : il faut une tige filetée de 1,6mm. Miracle j'en ai trouvé en France chez MiniModèles ! Des volants taraudés à 1,6mm. En bas sur le plancher une pièce mobile en U pour tenir la tige. Et des renforts sur le toit de l'écoutille pour qu'au bout, une encoche de 1,6mm puisse accueillir la tige. On serre et on obtient l'étanchéité nécessaire.
J'aurais pu m'en passer, personne ne s'en serait aperçu.
Je l'ai fait, personne ne s'en aperçoit, mais le petit volant attire les yeux des gens qui savent voir...
... et là, la maquette devient ce que je voulais : objet de Musée
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| manque encore la poignée centrale. j'ai affuté le tranchant des haches |
Dans un musée, vous allez avoir des gardiennes surtout, remplies d'aigreur pour leur métier de Fonctionnaire pas assez payé à leur goût, qui vont vous harceler si jamais vous vous approchez trop comme si devenu sénior-écolo-vert, vous alliez jeter un paquet de soupe dessus.
Moi je dévisse le volant de gauche. Celui de droite. Les tiges tombent au sol. Je prends la poignée avec une brucelle, et lève l'écoutille.
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| la poignée change tout |
Apparaissent les trois interrupteurs à manier de gauche à droite
-éclairage extérieur et feux réglementaires de nuit
-éclairage intérieur, la cabine chelou apparait avec son divan cabossé chelou
ce canapé en voit des drôles de scènes cheloues arrivé au port :
-mise en route de l'hélice simulant un départ dans la tempête, bruit de roulement terrible ; stress du départ, prière à la Reine des Marins, on sort de Saint-Malo, c'est plein de cailloux tout autour, on ne sait jamais les embêtements que l'on va devoir supporter...galère dans le halo des projecteurs...!
...et sans se plaindre, le privilège de piloter un truc aussi beau et bien fini !
et la satisfaction de pouvoir se dire :
j'ai su faire ça !
avec une plaque de laiton de 2mm biseautée quatre côtés
aussi belle (et au prix) d'une plaque de Notaire ...
... mieux : de Bâtonnier !
je viens de trouver : c'est une maquette
pour un Bâtonnier malouin !
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| les deux lampes roses désignent les endroits chelous de cette embarcation, vue arrière : Que voules-vous : la Vie peut avoir des coins sombres, voire "chelous", surtout sur un bateau ! |
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| ce homard-doré rarissime a été pêché au large de Boulogne sur mer en mars dernier il a été immédiatement livré à l'Elysée pour le diner spécial de Notre Dame |
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| si je les enjolive parfois, je me base toujours sur des histoires vraies, avec des sources vraies, un second homard doré a été trouvé aussi en novembre en Bretagne, il a rejoint le premier |