avez-vous observé comme, en voiture, il est aisé de refaire le Monde ? |
Ma visite en montagne m’a ouvert
l’esprit. Formatés que nous sommes par la publicité, j’ai réalisé comme on nous
empêchait de penser. Un exemple entre mille : nous sommes devant notre
écran de télévision, à regarder une nième rediffusion de l’Arc de Triomphe tagué,
et l’image s’interrompt : --« Mesdames,
messieurs, veuillez arrêter votre Révolution, pour une page de publicité ». Et on
nous colle une bimbo maquillée, qui se parfume les aisselles avec un truc inutile qui coûte
un bras. La publicité prime toute
pensée, et nous assomme d’injonctions à consommer : Monsieur Leclerc nous
attend dans ses magasins, et le consommateur lambda ressort avec sa baguette
payée à crédit. Dès le milieu du mois, coincé, frigo vide, piégé, il va enfiler son gilet jaune.
Comme un mouton
on l’a
conduit à dépenser, et devenir dépendant
Seul le foot peut constituer un exutoire :
s’identifier à un héros-fabriqué-surpayé : piégé !
Le paradoxe est que pendant la
guerre, l’habitant des campagnes, même celui des banlieues, a pu survivre :
un potager, on faisait cuire la soupe. Le cochon au fond du jardin mangeait les
épluchures, et régalait la famille de son jambon. L’agriculteur arrivait
aisément à faire face à sa subsistance et celle de ses voisins en pratiquant la polyculture. Aujourd'hui lui aussi fréquente Monsieur Leclerc qui lui impose ses prix d'achat bradés, puis margés pour le client coincé.
en montagne aujourd'hui encore, le symbole de l'autonomie est la présence d'un gros tas de bois |
notable à l'époque : Marchand de porcs |
Depuis, on a inventé les cultures
hydroponiques, et l’immeuble vertical urbain équipé convenablement satisfait
aux besoins alimentaires de ses habitants. Pourquoi n’envisage-t-on jamais d’en
construire, alors que les architectes savent le faire ?
pourquoi aux USA et pas chez nous ? |
pourquoi pas chez nous ? |
Il y a quelques années, j’avais
découvert chez le garagiste aujourd'hui décédé de Seillan, dans le Gers, une magnifique Ford-utilitaire-gris-souris,
reconvertie au gazogène. Nous ne manquons pas de bois, et du coup sommes
entièrement autonomes, je parle du rural profond : mais qu’attend-on pour
réinscrire ce procédé modernisé dans le panel des énergies durables
susceptibles d’aider à la mobilité des ruraux ?
1940 : une belle 402 Peugeot gazogène : on doit pouvoir rénover le principe non ? |
Nos amis bretons font la
promotion du "moteur à eau" : la vapeur d’eau instillée dans le carburant
améliore le rendement de la combustion, entrainant une économie de 30% :
investissement 500€. Pourquoi n’en
parle-t-on jamais ? Pourquoi l’assurance de ma Citroën m’interdit-elle de
m’équiper, soit-disant pour épargner mon moteur pourtant trop gourmand ? Pourquoi
Citroën n’équipe-t-il pas un modèle low cost de véhicule destiné à la campagne ? (1)
S’agissant des nouvelles
technologies, elles ne sont plus si nouvelles que cela. Je corresponds aisément
avec ma famille à 800Km par internet, et ai ainsi gagné de rencontrer de
nouveaux amis. Pourquoi nos grands de ce monde continuent-ils à se rencontrer
physiquement, à grand renfort de G20, de nuits en avion, de repas coûteux, et
de protections armées disproportionnées ? Ne pourraient-ils utiliser la
vidéo-conférence ?
Il parait que l’on peut opérer un
malade à distance ? Pourquoi faire circuler avec du carburant fossile les
patients du médecin survivant d’un désert médical, alors que l’on pourrait s’adresser
à lui grâce à internet. Pour un
malade de longue durée dont le traitement est déjà inscrit dans son propre
ordinateur, le docteur lui enverrait un courriel contenant le renouvellement de l’ordonnance précédente ! Mieux, il l’enverrait
au pharmacien, chez qui il suffirait d’aller la chercher ? Il parait que l’on
pratique ainsi en Catalogne ! Que l’on y a créé des dossiers médicaux
dématérialisés. Que cela évite les doublons d’analyses et de consultations médicales. Et qu’il en ressort des
économies. Pourquoi ne le fait-on pas, alors qu'on le promet ?
Quand donc va-t-on cesser d’emmerder les Français ?
Quand va-t-on simplifier leur vie en utilisant le Progrès ?
Les gilets jaunes voudraient être de leur Siècle
On les maintient en dépendance matraqués de publicité pour consommer.
Si l’on s’y prend bien, je suis convaincu que la crise
qui pousse enfin tout le monde à réfléchir et sortir des vieux clichés
qui pousse enfin tout le monde à réfléchir et sortir des vieux clichés
va permettre un Progrès social immense
pour peu qu'on se mette au boulot tous ensemble
la République 1848-Janet-Lange musée Carnavalet le Progrès est plus riche d'espérance que jamais on dirait que nous n'arrivons pas à l'instiller dans la Société |
Réduis le gaspi, et mange à petit prix
too good to go : trop bien pour jeter