Il suffit de partir en Barousse
pour quitter la Haute-Garonne (d'en-bas) et entrer en Hautes-Pyrénées. On parle rarement de la vallée de l’Ourse,
dommage car en la remontant depuis l’endroit où elle se jette dans la Garonne, en
empruntant la route dite « du Saint Bertrand » qui devient ensuite la
D925, on traverse des communes oubliées aux nom exotiques comme Izaourt ; Sarp ;
Aveux ; Créchets ; pour arriver dans Antichan.
33 habitants.
plus d’école depuis
2016
après son lavage par les orages, l'Ourse est claire comme du cristal |
Là, bifurcation à gauche par la
D222, et l’ancien moulin, car les moulins sur ces rivières étaient nombreux autrefois,
est devenu l’hôtellerie de l’Ourse. Magnifiée par une sculpture de bois où aux pieds de l'ourse, figure bien le rejeton unique l’ourson.
Même les plus petits
établissements à la campagne doivent aujourd’hui être répertoriés sur Google, c’est
le cas. Les 15 avis des consommateurs ont fait figurer 4,9 étoiles sur 5. Nous n’avions pas besoin d’eux pour nous faire le nôtre, c’est pour cela
que nous avons fait le chemin, pour nous changer les idées, et consulter le
menu. Nous avons réservé, les dernières fois il nous est arrivé de trouver les
salles bondées en semaine fréquentées par les artisans du coin.
Nous sommes deux…arrivent
deux habitués, qui parlent foot, l'incontournable sujet de la coupe du monde, total quatre !
D’habitude nous prenons des
truites, mais la carte propose une omelette aux cèpes. L’avantage de
ces contrées reculées est de bénéficier de produits du terroir, il faut bien qu’il
existe quelques richesses, il pourrait y avoir des girolles, il y a des cèpes.
Pendant que les Français qui n’ont
pas rejoint la Russie prennent leurs vacances au bord de la mer, il y a donc
quelques rares autochtones a déguster les cèpes de l’ourse dans la Barousse.
Comme le préconisait
Prévert,
« efforçons-nous d’être heureux
ne serait-ce que pour donner l’exemple ».
les mêmes que dans le jardin
PS : le printemps, c'est plein de fleurs
https://babone5go2.blogspot.com/2013/04/ballade-de-printemps.html