Retour de Méditerranée (1)
« Partout où furent les Romains, il y a des coins bien ».
J’ai inventé cette maxime pour nous l’appliquer, puisque nous vivons à quelques
centaines de mètres d’une villa romaine. Il faut dire que nous préférons nous
expatrier, et que depuis quelques années nous fréquentons la Costa Daurada. En
mai, avant la saison. En septembre, juste après. Or voilà que des amis (très
chers)(il le faut dans le cas présent) nous téléphonent :
-« nous avons loué une villa à
Torredembarra. Il y a de la place pour un autre couple. Nous avons un
désistement d’enfants. Voulez-cous venir passer trois nuits » ?
la Villa romaine indiquée par le signe rouge, sur Altafulla. Nous sommes en bas sur la mer, à Torredembarra, au-dessus de "Punta de la Galera" |
Ca ne se refuse pas. Peu importe
où est Torredembarra. Il parait que c’est proche de Taragonne. On connait. La
mer est à cinq minutes à pied. Plage de sable. On remplit la voiture, et on s’en
va. La formule habituelle, départ à 8 heures, arrivée à 13 heures pile. On ne
déjeune qu’à quatorze heures : le temps de tout ranger.
C’est toujours facile d’arriver
au centre-ville. Plus difficile de trouver la carrer del Rebolc. La voici vue
du ciel : je cherchais à vous montrer des villa les pieds dans l’eau :
j’ai trouvé : vous voyez ? A droite, le phare. La villa au centre,
avec piscine, est justement à vendre : Cinq millions, si vous les avez,
vous faites une affaire : accessible par deux côtés, vue sur la mer depuis
la falaise. Au sud, passage piétonnier.
A sa gauche, un terrain arboré : ce sont des pins juxtaposés, odeur de résine garantie, écureuils tous les matins, oiseaux, jardin, une barque pour faire de la balançoire.
Le chalet (car il est tout en
bois) est bien caché. Il y a l’air conditionné, tout le confort, de quoi
coucher deux couples, se laver et cuisiner. Au fond du jardin, une porte privée
permet d’accéder au chemin piétonnier. A l’origine, le propriétaire de la
grande maison avait construit le chalet pour les vacances de ses enfants. Ils
sont grands, et il vend le tout, j’imagine que le chalet est inclus dans les 5
millions, mais peut-être pas, car il rapporte ses mille Euros par semaine.
c'est en haut d'un pin que s'est posé mon flambé |
La Villa del Munts, je vous en ai
parlé, autrefois, nous avons visité, venant de notre résidence du Sud à Salou. Miracle,
elle est à Altafulla, (la feuille haute) mais en réalité tout près. Notre
chemin d’accès est bordé de murs antiques, vraisemblablement des clôtures de la
Villa, qui devait être de grande taille.
La vie est heureuse ici : avant d’aller sur la plage, passage sous les pins courbés par le vent d’hiver. Il fait 32°. Des rampes de bois permettent de rejoindre le sable. L’eau est transparente, pleine de bancs de poissons ; on rentre. On se met de l’eau (par habitude) sur le cou ; le cervelet. On avance dans la mer qui doit faire 26°. On met la tête dans l’eau. On est porté par l’eau. On ne sent plus que la fraîcheur.
Ici les locaux font
cela tous les jours.
du printemps à l’automne
Ca parle catalan tout
autour, pas d’étrangers comme plus au Sud
Au retour, Jeanne
nous sert un régal de moules avec des langoustines
Me siento catalan
deux fondamentaux :