lundi 28 octobre 2024

Jacques ironise avec Pierre-Jean Vaillard (9)

 Comme j'ai un article de trop durant ce mois d'octobre qui se termine, je pensais ne rien publier ce matin, m'accordant une grasse matinée. Làs, voici que je suis levé trop tôt, et que pendans la nuit Jacques m'a écrit. En fait c'est Pierre-Jean Vaillard qu'il a fait parler, sur un sujet toujours "récurrent" il faut bien l'avouer : la punition légitime que nous, descendants des (vilains) colons et (affreux) pieds noirs ayant colonisé l'Algérie, devons et devrons subir, éternellement pour des Siècles (et des Siècles), pour réparer (et c'est impossible) les fautes qu'auraient donc commises nos ancêtres.

J'ai une vision faussée d'Alger que je n'ai jamais osé visiter, de peur de subir des remarques désobligeantes, préférant Maroc et Tunisie moins acâriatres et vengeresses. Pourtant, j'ai le souvenir d'architecture magnifique, blanche comme la Ville. D'églises transformées en mosquées. De productions alimentaires liées à cette prodigieuse Afrique du nord. Sans compter bien entendu des papillons magnifiques, signe de beauté d'un arrière pays superbe, jouxtant le Sahara.


pour appeller Alger la blanche, il fallait bien que les immeubles y soient blancs



J'ai été très proche des Rapatriés rentrés manu militari en 1962, pour constater comment ils avaient puisque j'habitais Montauban "colonisé" les vieilles terres du Tarn et Garonne ; créé des vergers de pommiers. Lancé avec l'aide du Génie Rural la conservation en atmosphère contrôlée, sous azote, de fruits se vendant mieux l'année d'après. Lancé l'irrigation qu'ils appellaient "israëlienne" pour imiter le goutte à goutte de là-bas...bref, apporté la modernité dans ce qui était il faut bien le dire un XIXè de l'agriculture famililiale du département 82, dans lequel on installait encore l'eau courante loin d'équiper toutes les campagnes ! 

Les Rapatriés, et j'ai suivi les Commémorations annuelles de leurs amis restés là-bas je veux dire dans les cimetières, cela se passe le 26 septembre en France depuis 62 ans, ont été dûrement punis, eux et leurs enfants, petits enfants... Je vous ai expliqué hier que nos Fonctionnaires (sans doute s'y glisse-t-il un certain nombre de fils d'immigrés), paient avec une proactivité suspecte les retraites de leurs familles décédées là-bas. Les propos langue de bois du nouveau Ministre des Finances hier soir ne m'ont guère convaincu de son intention de supprimer, au cas par cas, toutes les lignes superflues de nos dépenses jetées par les fenêtres, où nous laissons aller telle ou telle manne de centaines de millions de "thunes"  à des gens qui ne nous aiment pas.

ce laxisme pour nous faire aimer est pathétique

et totalement  contre-productif

mieux vaudrait que cette bienséance s'adressât aux populations des Territoires hexagonaux y compris extra-marins (quel jargon parisien), chez qui "on" renvoie désormais les immigrés gênant par trop Toulouse, j'attends toujours les nouveaux immeubles pour les loger et les entreprises pour leur offrir du boulot !

---ooo---

L'Algérie d'alors exportait des céréales, du vin, de l'huile d'olive, des agrumes... et subitement, on y a découvert du pétrole et du gaz, ce qui n'a rien arrangé, et renforcé la rébellion.

‌Qui se souvient de Pierre-Jean Vaillard ? C'était un chansonnier humoriste et acteur.

https://www.youtube.com/watch?v=bt_C8FhMN1s

Une perle ! Pour ceux qui ont aimé cet homme et son franc-parler.

66 ans déjà. Certains ont dû le lire mais n'ont pas dû comprendre le sens du message...

On dit : « Les paroles s'envolent, les écrits restent. »

Eh bien, justement, ces phrases écrites par Monsieur Pierre-Jean Vaillard, en 1958,on devrait de temps en temps les relire... à l' Assemblée Nationale !!!

Il y avait, à l'époque, des gens qui avaient de l'esprit. En 1958, déjà... la repentance... pour les crimes contre l'humanité !

Texte à déguster sans modération


Pardon petit Fellagha... (écrit en 1958 par Pierre-Jean VAILLARD)


Et, petit Fellagha, c'est à toi que je pense,

En voyant ta rancune à l'égard de la France.

J'ai beaucoup réfléchi et ma méditation

Me décide à venir te demander pardon....

Oui, pardon, Fellagha, pardon pour mon grand-père

Qui vint tracer des routes et labourer la terre.

Il est venu chez toi, il a tout chamboulé.

Où poussaient des cailloux, il a planté du blé.

En mettant après ça, Ô comble de l'ignoble,

Où poussaient des cailloux, il a fait un vignoble.


Pardon, cher petit Fellagha,

Oh, pardon de tous ces dégâts.

Et mon affreux grand-père (il faut qu'on le confesse)

N'était bien sûr, pas seul à être de son espèce.

Ces autres scélérats ont bâti des cités

Ils ont installé l'eau et l'électricité

Et tu n'en voulais pas, c'est la claire évidence

Puisque on sait que avant que n'arrive la France

Tu n'avais en dehors de la Casbah d'Alger

Que la tente ou bien le gourbi pour te loger.

Et pour ton éclairage, tu n'avais que de l'huile.

Alors nos maisons, bien sûr, c'était la tuile.

De l'électricité, là encore soyons francs,

Tu ne demandais pas qu'on te mette au courant

Tu t'es habitué à ces choses infâmes,

Mais c'est à regret et la mort dans l'âme...

Stoïquement d'ailleurs, tu supportes ces malheurs,

Avec force courage et tant de belle humeur.


Donc tu as engraissé, mais de mauvaise graisse.

Car tu prenais le car (une invention traîtresse)

C'est ce même car que, pris d'un délire divin,

Tu devais, un beau jour, pousser dans le ravin.

Je comprends ta rancœur, je comprends ta colère,

Tu n'es pas au niveau des arabes du Caire.

Tu glandes et tu vis mieux qu'un fellah égyptien.

A quoi Nasser... Nasser à rien.

Nous avons massacré tes lions et panthères.

Nous avons asséché tes marais millénaires.

Les moustiques sont morts... Les poux... De Profundis.

Nous avons tout tué, jusqu'à la syphilis.

Ah pardon Fellagha pour tous ces carnages.

Nous avons fait tout ça, c'est bougrement dommage.


Bien pardon Fellagha, de t'avoir mieux nourri,

De t'avoir vacciné pour le béribéri

Et d'avoir à tes pieds nus mis (oh maladresse !)

Des souliers...

Pour nous botter les fesses.


Ils avaient de l'esprit en ces temps-là !... et sans mot grossier !



PS (1) : il y a donc eu 8 "Histoires de Jacques" auparavant : vous les retrouvez en écrivant "Jacques" dans la lucarne de recherche en haut à gauche

la voici : 

PS (2) : mon correspondant en Algérie concernant les Papillons est Abdlellatif Al Ouardi dont je vous ai montré à plusieurs reprises les observations.


il est très fort : voici des chenilles du machaon d'Afrique du Nord (Papilio machaon mauretanicus), dans le même site et se nourrissant de la même plante que celle de P. saharae relevée successivement au mi-Juillet et début Août passés. Tizi Tazouggaght (Moyen-Atlas Oriental)_24/9/24



jamais quelqu'un d'aussi poli que moi n'oserait utiliser un titre offensant

comme : "grand nègre berbère)



PS (3) Jacques décidément en verve depuis qu'il a pris (en partie seulement) sa retraite, a complété ce qui précède par ce qui suit : 
envoyé : 24 octobre 2024 à 15:17

objet : Quand les hommes cuisinent !!! 

 Mon cher mari  ,  
Je t'écris cette lettre pour te dire que je te quitte pour toujours.
J'estime avoir été une bonne épouse pour toi pendant sept ans, aimante et dévouée.
Mais ces deux dernières semaines ont été un enfer.
Ton patron m'a appelé pour me dire que tu quittais ton emploi, et cela a été la goutte qui a fait déborder le vase.
La semaine dernière, tu es rentré à la maison et tu n'as même pas remarqué que j'avais une nouvelle coupe de cheveux, que j'avais préparé ton repas préféré, et que je portais même une nouvelle lingerie de soie.
Tu as mangé en deux minutes, et puis tu es allé directement te coucher après avoir regardé le putain de film que tu avais enregistré hier soir.
Tu ne me dis plus que tu m'aimes, tu ne veux plus avoir de relations sexuelles, ni avoir aucun rapport qui nous relie comme mari et femme.
Soit tu me trompes, soit tu ne m'aimes plus ; mais dans tous les cas, je te quitte !
Ton ex-femme 
PS : N'essaye pas de me trouver. 

Ton frère et moi sommes en route vers l'Espagne ensemble où nous attend une nouvelle vie !

 

Ma chère ex-femme !! 
Tu ne peux pas imaginer la joie que m'a procuré la réception de ta lettre.

Il est vrai que toi et moi avons été mariés pendant sept ans, mais de là à dire que tu as été une bonne épouse, ce serait un peu mentir.

Je regarde mes émissions de télé parce qu'elles me permettent d'éviter tes jérémiades constantes et tes lamentations.

J'avais bien remarqué ta nouvelle coupe de cheveux la semaine dernière, mais la première chose qui m'était venue à l'esprit était que «tu ressembles à une pute !» ; mais ma mère m'a toujours dis de ne pas dire n'importe quoi si je ne peux pas dire quelque chose de gentil, alors je n'ai fait aucun commentaire.

Et quand tu as préparé mon plat préféré, tu devais me confondre avec mon frère, parce que je n'ai jamais aimé le poisson.

A propos de ta nouvelle lingerie en soie : je n'ai pas fait de remarque car le ticket avec le prix de 49,99 Euros était encore accroché dessus, et j'ai prié pour que ce soit une coïncidence que mon frère venait de m'emprunter cinquante euros ce matin-là.

Mais il faut que je te dise, il y a 2 semaines, j'ai gagné les 30 millions d'euros au loto, j'ai quitté mon emploi et j'ai acheté deux billets pour Tahiti ...

Mais quand je suis rentré ce soir-là, tu étais partie. Le hasard n'existe pas, je suppose.

J'espère que tu pourras avoir la vie que tu as toujours voulue.

Mon avocat m'a dit que la lettre que tu m'as écrite ne te permet pas d'espérer un centime de ma part..

Alors prends soin de toi.

Signé : Ton ex-mari, plein aux as et libre !

PS : Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais mon frère à sa naissance était ma sœur, il s'est fait opérer il y a dix ans.

J'espère que ça ne te pose pas de problèmes !!!

je préfère lire les délires de Jacques
que la langue de bois d'Antoine Armand, 
successeur de l'écrivain Bruno Lemaire, obligé de prendre une retraite bien méritée.
J'attends avec impatience son verbatim prochain sur l'état des finances de la France
qu'il le laisse à Antoine ne m'intéresse pas
car c'est nous et nos enfants qui vont payer la note ! 

trop facile l'Opposition n'exige même pas un droit d'Inventaire !