mercredi 2 octobre 2024

Je passe le Certificat européen de Pilote de drone

un Manex est un manuel d'exploitation qu'il faut remplir, avec toutes les procédures préparatoires que l'on s'engage à mener, pour piloter un vol sans risques pour soi et surtout pour les autres
c'est une procédure d'auto-responsabilisation intéressante pour tout ce qui touche à l'action quelle qu'elle soit
les aviateurs sont très en avance dans ce domaine, on devrait faire remplir ça par tout Ministre ! 

Nous sommes hier mardi 1er octobre, le début du dernier trimestre de 2024, le Premier Ministre présente "son examen de politique générale" devant l'Assemblée Nationale cet après-midi, et moi qui suis matinal, mais de moins en moins vif l'après-midi, j'ai eu le droit de choisir le matin 9H00 (de Paris, qui sinon donne 7 H UTC (l'heure du temps universel pour la Planète) pour passer mon examen de pilote de drone nouvelles directives européennes. Je suis évidemment levé à 6 heures, douché, déjeuné (puisque l'on apprend qu'il faut se sustenter pour prendre les bonnes décisions en aviation), et ai monté mon ordi dans la salle à manger. Il faudra que la caméra permette aux Examinateurs de me voir à distance. De comparer ma tête actuelle à la carte d'identité pour s'assurer que je suis bien MOI. De filmer mon environnement à 360° pour s'assurer à distance que je n'ai caché aucune anti-sèche (je filme sous la table aussi). Et à un moment, autour de 9 heures, l'examen commence et les questions tombent : une question, quatre réponses possibles, il faut identifier la bonne et l'enregistrer, j'ai testé ça des heures durant par des examens blancs, le dernier ce matin même. 

Car si la mémoire lente a une capacité illimitée, "elle doit être réveillée une demi-heure à l'avance par un bon briefing". J'ai donc passé un examen blanc ce matin même, pour réveiller ma mémoire lente. Sinon nous disposons tous d'une "mémoire instantanée" : elle répond immédiatement, mais pour seulement 7 à 8 réponses, ce qui explique que ce n'est pas la vieillesse qui exige du temps pour répondre, mais simplement les contraintes que pose la mémoire lente. J'ai appris cela en devenant pilote d'aéronef sans pilote à bord, le sigle anglais est UAS, j'en ai appris des trucs oubliés, ou que je n'avais jamais appris ! (1)


voici mon bilan général d'auto-apprentissage, quand je dis auto-apprentissage, il a été guidé par 25 heures de coaching, puisque dans des circonstances inhabituelles, j'ai trouvé un coach, JP.C ! 

il faut donc ajouter 25+74=99 heures de prépa ! énorme !

mais étant sénior, il est vrai que j'ai le temps, 

surtout pendant les vacances d'été ! 



l'examen blanc du 1er octobre 8H30 heure de Paris

Voilà, j'ai passé la conduite (2) ; j'ai beaucoup appris, sur l'aviation, sur les aéronefs, sur la réglementation européenne, sur l'initiative qui sera la mienne une fois le diplôme reçu de proposer à la Direction Générale de l'aviation civile des plans de vol anticipant les risques potentiels, et de recevoir un accusé de réception, ne donnant pas d'accord, mais confirmant que j'ai préparé, annoncé, une opération, anticipant les risques et mesurant toutes les responsabilités de ce qui n'est plus un jeu, mais une mission. Je crois avoir bien répondu, peut-être 38/40 questions, elles-mêmes puisées dans un réservoir de mille ! Je reçois un téléphone pour m'apprendre la nouvelle.

Je vais continuer de voler comme un oiseau, mes papiers toujours sur moi pour montrer mes Certificats aux Forces de l'Ordre, au-dessus de zones habitées ce qui m'était interdit ; parfois en BVLOS (3) aux instruments c'est à dire hors vue, avec des observateurs tous les kilomètres pour signaler la possibilité du vol d'un engin habité, qui a toujours priorité sur un drone sans pilote à bord. J'ai le droit à deux kilomètres ce qui va me permettre de faire le pigeon voyageur pour porter des plis urgents.

Cabanel

Je pense à Bashung et à "sa petite entreprise". Pendant un moment, j'envisageais de créer mon auto-entreprise, à mon âge ce serait marrant, un sénior qui vole comme les oiseaux. 

J'ai même trouvé le titre : "Photos-d'en-Haut-5GO"

pilote : Babo

(à suivre)

inspiré comme je vous l'ai déjà dit par mon camarade Jean Baqué,

Officier de la Légion d'Honneur et parmi les derniers doyens de France a avoir participé à la seconde guerre mondiale

J'attends mon CATSCertificat d’aptitude théorique de pilote à distance pour les scénarios standards : certificat européen conforme aux exigences fixées par l’EASA (Agence Européenne de la Sécurité Aérienne) pour la réalisation de vols en catégorie spécifique. En France, il sera remis par la DGAC, mais reconnu dans toute l’Union européenne.

je vais devenir le doyen de France des pilotes certifiés

on ne devient vieux que 
quand on n'apprend plus ! 

mes deux copains m'ont félicité


en aviation, tout le monde se tutoie
tout le monde parle Anglais

PS (1) : UAS (Unmanned Aerial System) : terme générique international utilisé dans les textes européens pour désigner l’aéronef sans pilote et tout l’équipement permettant de le contrôler à distance (radiocommande, écran, liaison sans fil…).


j'ai été reçu à la conduite le 26 août, mais il me fallait "le code"

PS (3) : BVLOS (Beyond Visual Line Of Sight operation) : type d’opération d’UAS dans lequel le pilote à distance n’est pas en mesure de maintenir un contact visuel continu et sans aide avec l’aéronef sans pilote. Le BVLOS est interdit en catégorie ouverte, il faut avoir le CATS pour être autorisé à voler sans voir le drone.

a contrario, le VLOS (visual line of sight operation) : type d’opération d’UAS dans lequel le pilote à distance est capable de maintenir un contact visuel continu et sans aide avec l’aéronef sans pilote. Le pilote à distance peut ainsi contrôler la trajectoire de vol de l’aéronef sans pilote par rapport aux autres aéronefs, aux personnes et aux obstacles afin d’éviter les collisions. Dans la situation inverse, on parle donc de “BVLOS”.

Je salue la première dame à avoir conduit un taxi en France en 1909
Madame Decourcelle avait réussi brillament son examen de permis de conduire
elle était déjà féministe- newlangue : cochère et chaufferesse
, un diplôme supplémentaire à sa collègue Gaby Pohlen simplement chaufferesse (on réfute le terme de "chauffeuse").



Par ailleurs, la réglementation française dépend de l'EASA (European Union Aviation Safety Agency) : organisation européenne en charge de la sécurité aérienne. C’est elle qui, au travers du règlement d’exécution (UE) 2019/947, définit les catégories d’opération (ouvertes et spécifiques), les compétences requises pour les pilotes et les exigences relatives aux UAS.

C'est la raison pour laquelle, en 2024, nous restons jusqu'en 2025 en période intermédiaire, où il devient difficile de voler avec le simple diplôme A1 à A3. Sauf au-dessus de son jardin, ou des jardins où le propriétaire vous a signé une autorisation écrite. Interdit en zone habitée, interdit dans les "zones contrôlées" comme chez nous, réservées aux avions et hélicopères des bases de Pau et les hélico de Dax. La solution est de devenir Certifié, et de disposer à partir de 2026 d'un drone doté d'un FTS,  (Flight Termination System) : système de terminaison de vol équipant l’UAS dont l’objectif est d’interrompre le vol de l’aéronef, provoquant sa chute et empêchant son déplacement horizontal dans la marge de sécurité ou « buffer ». Ces systèmes seront obligatoires pour les UAS de classes C5 et C6, et recommandés pour toutes les autres classes. C'est ainsi que mon Phantom 4, pourtant la Rolls Royce des drones, devrait être interdit, et que je me suis acheté le mini S2 pesant 1 gramme de moins que les 250g de la limite maximum.

DSAC (Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile) : La DSAC est un service central de la DGAC en charge de veiller au respect des dispositions législatives et réglementaires en surveillant et certifiant l’ensemble des acteurs de l’aviation civile. C'est à elle et à elle seule que l'on adresse les plans de vol avec les mesures de prévention et sécurité prévues face aux risques, et qui vous en donne accusé de réception avant le vol proprement dit.

(à suivre, 

je vous préviens quand je reçois mon diplôme)



Lugdunum convenarum disposait d'un aqueduc identique à ceux-ci :


Ségovia

le mur de l'Estang a été débarrassé de son lierre par JL L.
Président de l'Association : Patrimoine des Pyrénées

16 septembre 2024 : ce mur a 2075 ans, il supportait le canal partant de Tibiran vers la citerne du Théâtre



malheureusement, la partie canal a disparu, 
alors qu'elle était encore visible en 1981

les amateurs peuvent aujourd'hui accéder 
à la technologie des Spécialistes !