mercredi 19 octobre 2022

Marrons d'automne




avec la sécheresse persistante, la source du bourreau se réduit à un filet d'eau

Il n'y a pas à aller bien loin : l'automne est là, et comme place de la Bastille, les marrionniers ont leurs feuilles qui font des lampes à la lumière, et les gros marrons (marron) sont par terre.

depuis l'époque de Louis Beroud , les marronniers ont cent ans de plus !














il ne reste quasiment plus de bogues dans l'arbre


les marrons sont tous par terre




mais que pourrait-on bien faire 

de tous ces marrons marron ?




Le Marronnier d'Inde, malgré son nom, n’est pas originaire d'Inde. Sa patrie n’est pas si lointaine : il croit dans les montagnes du nord de la Grèce jusqu’à la mer Caspienne. C’est en 1615 (sous la régence de Maris de Médicis) que le botaniste Bachelier rapporta de Constantinople le premier Marronnier qui fut planté à Paris dans la cour de l’hôtel de Soubise au Marais. Il devient vite la coqueluche des parcs de la Renaissance puis du Grand Siècle. Il s’est vite étendu aux avenues urbaines et places publiques avant de devenir, Jules Ferry oblige, l’arbre le plus populaire de nos cours de récréations communales. Il y fit la joie de générations d’écoliers réalisant avec ses graines luisantes des jeux variés : petits personnages, objets de dînettes, voire… projectiles.

Le marron est la graine du Marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum), arbre appartenant à la petite famille des Hippocastanacées dont il est le seul représentant en France.

Surtout ne pas confondre ave la châtaigne, fruit du Châtaignier (Castanea sativa), arbre appartenant à la famille des Fagacées dans laquelle on trouve le Hêtre (Fagus sylvatica) genre ayant donné son nom à la famille, et les Chênes (Quercus).

on mange la chataîgne, mais pas le marron, 

même si on nomme marron, de belles chataîgnes !


Charles Schneider a gravé des marrons sur ses verreries des années 20