samedi 29 mai 2021

Perle Baroque en Avignon


Perle Baroque, acronyme P.B = exclusivité : Patrice Besse ! 

Patrice nous fait une fois de plus déménager… en Avignon, cité des Papes, il y a pire ! Et son appartement,  120m2, parfait pour deux, est une merveille, entièrement décoré, rien à faire, comme un appartement de Préfet !

Comme à l’accoutumée, le descriptif est du pur Flaubert, à moins que ce soit Maupassant, ou encore Balzac, bref, le voici entre guillemets.

Entre-temps, vous me connaissez, grâce à Googlemap, j'ai facilement trouvé l'adresse et les photos du coin, la rue Bancasse est très étroite, malgré le passage opéré à l'époque pour faire passer les carrosses, et il faut accéder au garage de la voiture, un luxe d'ailleurs de l'autre côté par la rue Galante. Le nom même de cette rue fait allusion aux dames, (Picasso parlait de demoiselles) qui y exerçaient leur commerce, on dit à ce propos que les saunas libertins de la Capitale, puisqu'il en existe, seraient restés ouverts pendant le confinement, pour donner libre cours aux besoins de souffler de certains membres du Gouvernement, mais ce sont sans doute des rumeurs sans fondement lancées par les jaloux habituels. 





« À l'intérieur des remparts de la ville, non loin de place de l'Horloge, au cœur de la rue Bancasse (ancienne Magna Carreira, devenue Grand'Rue de la Muse) qui fut durant plusieurs siècles une importante rue commerçante de la cité pontificale avec ses boutiques et ses nombreux changeurs.

"Le quartier accueille dès la fin du Grand Siècle plusieurs hôtels particuliers, dont celui des Cappeau de Saint-Marc qui y est édifié au cours du 18e siècle. 

justement, le garage donne rue Galante !

"L'hôtel Cappeau de Saint-Marc occupe un emplacement qui s'étend entre la rue de la Bancasse et la rue Galante à l'ouest. Construit autour d'une cour intérieure, il s'élève sur trois niveaux sur caves dont les couvertures de tuiles canal sont composées de plusieurs versants sur rue et sur cour.

"La façade principale est orientée au couchant et borde la rue de la Bancasse. Le bâtiment en pierre de taille témoigne d'un grand classicisme rehaussé par le garde-corps richement ouvragé du balcon au premier étage, surplombé d'un fronton cintré.

"Le balcon est soutenu par l'arrière-voussure en panache de l'encadrement de la porte piétonnière. Deux vantaux ouvrent sur une vaste cage d'escalier desservant les pièces du rez-de-chaussée et du premier étage.

L'appartement occupe l'aile nord au premier étage. Deux fenêtres ouvrent sur la rue de la Bancasse (à l'ouest), tandis que les pièces bordant la cour intérieure sont toutes orientées au Sud. L'élévation sur cour est percée de cinq baies étroites à plein cintre (deux portes-fenêtres et trois fenêtres).

"La cour intérieure est partiellement recouverte d'une structure métallique contemporaine permettant aux appartement du premier étage de disposer d'une terrasse ceinturant la cour". 

J'ai trouvé les photos du chantier, cela doit faire une très belle terrasse ! 


Je vous redonne à ce propos la vue satellite. J'imagine que la terrasse est postérieure, il parait y avoir eu une réhabilitation de l'hôtel et des appartements inutilisables, vous devrez vérifier tout cela sur place !

L'appartement est complété par une place de stationnement au sous-sol à l'emplacement des anciennes cuisines de l'hôtel et accessible par la rue Galante.

Les appartements de Mademoiselle Cappeau de Saint-Marc




"L'appartement est composé d'une succession de quatre pièces à usage d'habitation dont la circulation en enfilade longe la cour intérieure.

"Le décor aurait été réalisé pour la fille d'un riche négociant originaire de Roquemaure. Toutes les pièces sont décorées selon des thèmes distincts dans un pur style Rocaille et conservent des éléments particulièrement uniques de lambris et de toiles peintes (attribuées à Charles-Joseph Natoire, né à Nîmes en 1700 et décédé à Castel Gandolfo en 1777).

"La première pièce est éclairée au couchant par deux hautes fenêtres à vitraux colorés, dont les encadrements intérieurs sont curieusement surmontés de deux fresques de paysages, voisinant avec des scènes galantes et décors d'instruments. L'espace jadis salon de musique été habilement divisé perpendiculairement à la façade sur rue, en vestibule d'une part, et cuisine d'autre part, dissimulée derrière de hauts panneaux laissant filer le plafond, afin de conserver la perception du volume la pièce.

"La deuxième et la troisième pièce, aujourd'hui à usage de salon et de chambre à coucher, sont orientées au Midi et largement éclairées par de hautes fenêtres à grand carreaux et volets intérieurs ouvrant sur la cour.

"Richement décorées de lambris et toiles aux motifs floraux enrubannant des représentations d'édifices à mi-chemin entre bâtiments emblématiques de la région et visions allégoriques de sites antiques, les deux réceptions possèdent une cheminée.

"La dernière pièce n'est éclairée que d'une baie sur cour et conserve l'alcôve de l'appartement qui dissimule ingénieusement une salle de bain et cabinet de toilette. Les sujets y portent au pinacle l'amour, symbolisé par un couple de colombes, et l'abondance représentée par des fruits et des bouquets fleuris. Les peintures dressent également des parallèles entre constructions avignonnaises et romaines (le palais pontifical de Castel Gandolfo y apparaît notamment), fantaisie de l'auteur ou désir du commanditaire de hisser ses couleurs au plus haut, à l'instar des armes surmontées d'une couronne ornant une des cheminée.

"Les anciens sols, vraisemblablement en tomettes, ont été remplacés par de beaux parquets à bâtons-rompus en réemploi, et dans le salon le plus richement orné par un remarquable parquet en panneaux de marqueterie. 


"Ce que nous en pensons"

vous savez que j'adore ce moment final

où Patrice nous confie ses émotions

vraiment je kiffe ! 

"Des miracles se produisent parfois et c'est le cas pour cet appartement dont le décor Rococo est resté intact. Le miracle est ici d'autant plus spectaculaire que les toiles sont attribuées à Charles-Joseph Natoire (1700-1777) et voisinent avec des frises peintes de la main d'un non moins illustre contemporain du jeune prodige nîmois, l'ornemaniste natif du Vaucluse Alexis Peyrotte (1699-1769).

"La qualité d'exécution et l'excellent état de conservation des sculptures, des dorures et des peintures sont particulièrement remarquables. L'ensemble fait actuellement l'objet d'un signalement à la conservation des monuments historiques afin d'assurer la protection et le maintien dans son écrin d'origine de ce témoignage précieux qui ravira tout passionné et Amateur du Siècle de Lumières".


la rumeur dit que Renaud Capuçon serait sur les rangs !

Vente en exclusivité

                                                                            450 000 €



et il y a des vitraux !


PS : en vous remuant un peu, et en signant le compromis aujourd'hui même, vous pouvez être sur place le 5 juillet !