J'ai prié Jeanne Jugan, (dont je retrouve une grande peinture dans l'ancienne église désaffectée qui héberge le musée), propriété communale, mais les pièces exposées sont toutes privées, et seuls les bénévoles autorisent l'entrée.Nous sommes hors saison, le musée est fermé jusqu'en juin 2020. Et pourtant, trente deux minutes de bonheur, par l'intermédiaire de Sandrine-qui-est-la-nièce-de-sa-tante-qui-détient-la-clé, j'ai le privilège d'une visite : je cherche les traces de la marine à Cancale, je retrouve bien le dragage puis l'élevage des huitres, mais il y a aussi les terre-neuvas construits sur place, la plage entrant dans le port de la Houle jusqu'aux maisons actuelles, à l'emplacement de la "mer des voitures" qui encombrent aujourd'hui le port.
Nous sommes bien dans une église, l'église d'avant, qui s'est trouvée trop petite et a conduit à la construction de l'actuelle.
C'est drôle, de retrouver le train (qui était le tramway), à l'entrée de ce qui est devenu le port
et voilà la "caravane"
forcément, il y a des bisquines (et des huitres) partout
forcément, les terre-neuvas sont en nombre aussi
le doris reste l'embarcation individuelle mythique
et puis il y a la mer
et puis... les Cancalaises
Sandrine a confié sa petite fille à sa tante : elle se retrouve par hasard sur la photo
vous saviez, vous, qu'on appelait cette côte la Provence cancalaise ?
à cause des mimosas !
pour les trieuses d'huitres, la vie n'était pas toujours rose !
j'ai adoré ce musée
et le souvenir des marins sur les trois-mâts
