samedi 12 octobre 2019

Encore un appartement impérial...à Biarritz



Vous avez noté comme le prix de l’immobilier explose : prêts à taux exceptionnellement bas, salaires en hausse, premiers de cordée plus nombreux, richissimes Russes, Chinois ou Américains, les prix s’envolent.

Je viens de vous trouver (moi je renonce) un appartement de 486m2 face à la plage, en plein Biarritz.

Figurez-vous que ce qui m’a de suite attiré, c’est un beau-gros vase du Verre Français, vous savez comme je les aime, placé bien en évidence, pour attirer le regard. Ca marche puisque j’ai de suite zoomé ! j’ai déjà vu ce vase quelque part, et comme je vais vous le prouver plus bas, je sais trouver une vasque assortie, pour un prix tout à fait convenable : si vous n’achetez pas l’appartement, vous pouvez acheter le luminaire, mais attendez la fin de mon billet.









L’agence c’est Sotheby’s International Realty, le top du luxe en matière d’immobilier. Voici le descriptif :

« Dans un Hôtel Particulier remarqué et remarquable construit en 1909 par l'architecte Walter André Destailleur, cet appartement d’exception se pose tel un palais suspendu sur l’océan, avec, pour lui faire face, la Roche percée de la plage du Miramar, et pour horizon, un tableau toujours changeant, cadeau du ciel plongeant dans l’océan ».

Ce que ne dit pas Sotheby’s, c’est qu’à la même époque, d'Estailleur restaure l’hôtel de Crillon (1907), place de la Concorde, qu'il transforme en palace et dont il refait intégralement le décor intérieur. Il restaure également l'hôtel de La Ferronays, le château de La Celle-Saint-Cloud et le palais d'Haroué en Lorraine, propriété de la famille Beauvau-Craon. Il transforme le château de Farnborough, où réside l'ex Impératrice Eugènie, aux environs de Londres, puis est appelé par le duc d'Albe en Espagne dont il édifie le caveau familial.

Là où je veux en venir, c’est que vers 1907, il construit à Biarritz une vaste villa en bord de mer pour Marguerite Chaslon-Roussel, mère de l'écrivain Raymond Roussel : appelée Villa Chaslon-Roussel, elle est revendue en 1917 à Ramon de la Sota et porte depuis le prénom de sa fille, Begoña... Bégonia.



voici la photo des Monuments Historiques

J’en reviens à mon Hôtel particulier : voici la suite

« L’exceptionnel est ici la norme : Une architecture aux lignes pures et gracieuses avec ses terrasses, ses balcons en encorbellement et son escalier enlaçant l’édifice avec grâce et élégance ».

« Dès l’entrée, nous sommes saisis par la lumière, les volumes et la beauté des lieux. Le sol et les murs se parent des plus beaux marbres sélectionnés avec soin aux quatre coins du monde. Les peintures des boiseries, dont les dorures à l’or fin font ressortir la qualité du travail de l’artisan, sont exceptionnelles. Ses courbes sont gracieuses, ses ornements délicats ».

« Cet appartement royal de 486 m² s'ouvre sur une terrasse avec un accès direct à la plage. Sa réception qui couvre plus de 150 m² offre trois larges baies avec une vue somptueuse sur l'océan. La salle à manger est ornée de remarquables panneaux peints, ses sols sont en marbre faits en rosace, de superbes cheminées, un décor merveilleux et abouti avec des matériaux hors norme. Tout est incroyablement luxueux, élégant, d'un confort extrême et son emplacement est le plus recherché. Un escalier privé vous amène sur la plage du Miramar.

Le lieu se prête à l’organisation de somptueuses réceptions, qui sauront marquer leurs hôtes d’un souvenir inoubliable »




le vase est sur la console en face

il est encore là, à gauche !




C’est drôle : les photos montrent le tout meublé, on comprend d’ailleurs que ce décor colle super bien à l’architecture des lieux, et que ce serait dommage de ne pas inclure mon vase…

C’est le décor « aubépines » de Charles Schneider

Je vous avais promis une surprise : la voici :



franchement, 

vous n'allez pas lésiner pour 599 Euros ?




le vase, je me le garde !


J'ai complètement zappé l'info essentielle :

le prix : 7 millions...!


PS : il y a un an, un autre appartement impérial