Je vous ai souvent parlé du vide animal de mes promenades horaires, dans le petit chemin creux qui me sert de lieu d'observation journalière de la vie de notre planète en cette période de règne absolu du coronavirus : non, je ne vois pas grand chose qui bouge : extraordinaire, un papillon survivant passe de temps à autre, seul lui aussi, on dirait qu'il applique la "distanciation sociale" ?
Je découvre cet article de Jean Haxaire dans les pages du MHN de Toulouse, ce qui rend le sujet encore plus proche : Jean a cette expression saisissante : "le syndrome du printemps silencieux"
Il rejoint ce que j'observe, et ce qu'en disent d'autres témoins, y compris en Allemagne :
Bientôt vous allez voir des chenilles poilues traverser les routes, risquant de se faire écraser : ce sont des chenilles de nocturnes nommés "écailles", dont la plus courante est l'écaille martre. Moi je suis fan de hebe, ou festiva, que je vous ai déjà montrée, et que je n'ai jamais élevée. J'en ai fait des "papillons-bijoux", tant leurs couleurs sont éclatantes :
dans un accouplement, on est à peu près certain qu'il y a un mâle (antennes pectinées) et une femelle (antennes lisses) |
Jean Haxaire m'explique que je ne risque pas d'en trouver ici, ni avant, ni maintenant :
Il faut soit se contenter d'espèces voisines, qui peuvent être très belles
ou encore il faut se contenter des gravures des vieux bouquins illustrés
PS : l'article complet de Jean Haxaire:
son site web :
hier je vous expliquais les zoonoses liées à la déforestation sauvage et à l'importation d'espèces domestiques élevées n'importe où
aujourd'hui, c'est notre propre biodiversité que nous avons mise en cause
il va falloir sacrément changer nos pratiques
si nous voulons vraiment un monde d'après meilleur !
... portant Gabriel Roux s'émerveille :
la nature
est hightech !