mercredi 1 avril 2020

Bachelard, l'heuristique 2.0 et la chloroquine !


Vous allez rire, puis j'espère réfléchir :

pourquoi j’ai fait provision de papier ...?

Vous devinez de quel papier il s’agit : de papier WC. Pas n’importe lequel : il faut qu’il soit doublé (même si Lid’l m’offre du triple épaisseur, voire du quintuple, mais ayant essayé les deux derniers, ils manquent de souplesse et difficiles à diluer dans l’eau, risquent de les boucher, mes WC, avec les conséquences que vous imaginez !).

Comme ayant éprouvé l’angoisse du dé-con-finement-dérogatoire-pour-reconstituer-mes-réserves)(car bien qu'équipé d’un masque pourtant introuvable sur le nez, je me suis trouvé dans mon super-Auchan balisé de filières blanc-rouge comme sur une scène de crime, en plein terrain hostile) j’ai décidé de rester encore-plus-con-fi-né (chez moi) que jamais, et d’analyser mes émotions pendant ce raid-de-survie. Je découvre grâce aux explications de mon copain Pythagore que la première réaction de mon cerveau tient au mot paréidolie, mot dont je m’étais passé depuis plusieurs dizaines d’années précédant le covid-19 qui décidément me conduit (enfin) à réfléchir !

Une paréidolie (du grec ancien para-, « à côté de », et eidôlon, diminutif d’eidos, « apparence, forme ») est un phénomène psychologique, impliquant un stimulus (visuel ou auditif) vague et indéterminé, plus ou moins perçu comme reconnaissable.

Ce phénomène consiste, par exemple, à identifier une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée ou encore une tache d'encre, mais tout aussi bien une voix humaine dans un bruit, ou des paroles (généralement dans sa langue) dans une chanson dont on ne comprend pas les paroles.

Voyez quand je m’étonne de l’apparence antropomorphique de la tête de mort du papillon du même nom, je fais une paréidolie ! Et je l’ignorais jusqu’à présent ! Pareil avec ces "yeux" !




Dans mon super-Auchan transformé (à cause des banderoles en plastique blanc et rouge destinées à guider le chaland) en scène de crime, je suis devenu parano, me demandant ce que j’avais touché ; qu’avaient touché des gens sales avant moi, me précipitant au retour pour me déshabiller entièrement, me doucher, et nettoyer cartes vitales, carte bleue et portefeuille avec le désinfectant vendu par la pharmacie… et si l’emballage du désinfectant ... était infecté ?

reconnaissez que c’était pourtant simple !

je suis paréidolique :

je vois l'existence d'un créateur de l'univers 

dans les yeux qu'arborent les papillons ! (1)

Mais c’est loin d’être ma seule affection !

Il y a par-dessus l’heuristique, en réalité deux heuristiques : la première 1.0 … et la seconde 2.0

(si vous voulez paraitre dans le coup, il ne faut plus raisonner en binaire comme les gens sortis de Léna, mais comme les informaticiens qui changeant tout le temps de process, nomment leurs premiers jets 1.0, (les premiers jets sont pleins de ce qu’ils appellent des bugs) puis les améliorations successives quand ils corrigent leurs erreurs de débutants : 2.0 ; 3.0 etc…

Encore un truc dont je m’étais passé… jusqu’à maintenant !

L'heuristique (du grec ancien εὑρίσκω, eurisko, « je trouve »), est un terme de didactique qui signifie « l'art d'inventer, de faire des découvertes »

Je suis dans ma baignoire (avec Archimède), c’est le cri : Euréka !

-Propice à la découverte : sciences, connaissance, philosophie de la connaissance, épistémologie, méthodologie

-En psychologie, une heuristique de jugement désigne une opération mentale, rapide et intuitive.

-En sociologie, l’heuristique est la « discipline qui se propose de dégager les règles de la recherche scientifique ». Le terme heuristique désigne d'une manière courante une méthode de résolution d'un problème qui ne passe pas par l'analyse détaillée du problème mais par son appartenance ou adhérence à une classe de problèmes donnés déjà identifiés.

-En histoire, l’heuristique désigne la science qui permet à l'historien de chercher, de découvrir, de sélectionner et de hiérarchiser les documents qu'il utilise pour son travail de recherche. À ce titre, et étant donné la nature du travail de recherche historique, elle a beaucoup à voir avec l'archivistique. Notre frère Michel est un champion en la matière, et vient de finir grâce à son heuristique-perso l'histoire détaillée de la famille.

-En optimisation combinatoire, en théorie des graphes, en théorie de la complexité des algorithmes et en intelligence artificielle, une heuristique est une méthode de calcul qui fournit rapidement (en temps polynomial) une solution réalisable, pas nécessairement optimale, pour un problème d'optimisation difficile.

-En sport, l’heuristique est une stratégie.

Alors je suis doté (comme vous) d’une heuristique basique, ancestrale, instillée dans mon ADN (notamment la part néandertalienne) (supérieure ici en Comminges à cause de notre appartenance à l'Aurignacien) qui me fait réagir au millionème de seconde ainsi :

Je vois un mammouth s’approcher. (c’est une métaphore). Dans la seconde, en réalité la milliseconde, j’attrape ma meuf par sa queue de cheval (par précaution chaque matin elle se coiffe ainsi au cas-où…), et je la traîne dans la grotte, où elle va planquer les gosses, puis les faire lire (car l'école n'a pas encore été inventée). La milli-seconde d’après, ma massue à la main gauche, j’ai sifflé avec mes doigts de la main droite dans ma bouche, pour siffler les copains.

La milli-seconde d’après, nous hurlons le mammouth entouré de mes copains, et le poussons vers le trou creusé auparavant (par principe de précaution). Quelques hurlements supplémentaires, quelques secondes (le stress est à son summum) plus tard, le mammouth étant tombé (en se cassant la jambe), gémit de douleur dans le trou, et nous hurlons de victoire autour du trou. Je siffle dans la bouche derechef, les meufs savent qu’elles ont l’autorisation de sortir (sans prendre un seul coup de massue), et elles hurlent à leur tour avec les mômes qui braillent de bonheur-car-l'école est finie, tout le monde s’éclate, c’est le partage-sociétal-heureux-de-la-communauté-rassemblée. Distanciation-sociale-zéro ! Les mecs et moi descendons en sautant dans la fosse, (sur le mammouth), et nos silex à la main, tapons dans le mammouth pour le découper vivant. On est plein de sang et on s’éclate….comme des malades !  Les copains me hissent sur leurs épaules couvertes de peaux sales et puantes (provenant du mammouth précédent). Ils me nomment « Macron-magnon », je suis leur chef, je kiffe : ce soir je vais honorer ma meuf (sur une peau de mammouth)  !

Vous avez compris : je suis né pendant la guerre, j’ai des souvenirs de cave à charbon dans mon ADN, et d’escadrilles d’avions qui passent au-dessus de la maison ; interdit d’aller dehors, le mot confiné n’existe pas encore, mais interdit de sortir… pourtant, la cabane au fond du jardin est au fond du jardin, interdit de s’y rendre… ! Pire ou bien le papier est constitué de vieux journaux découpés accrochés à un clou, détail, l’encre n’a pas été désencrée…, plus que pire, il n’y a plus de papier !

Macron décide le confinement ? heuristique 1.0, dans la milliseconde, (effet ADN mammouth) j’achète une provision de papier 2-couches-ça-suffit chez Monsieur Lid’l, au moins je ne vivrai pas la répétition de la cabane au fond du jardin ! Un raisonnement mental commun à tous les êtres vivants, qui fonde 95% de nos jugements : c'est une démarche mentale intuitive et spontanée : c'est un jugement primitif de survie !  On verra plus tard qu'il n'est pas raisonné : c'est même un biais

le biais du survivant :

Edward Bernays en a fait une des bases de son ouvrage : the engineering of consent (l’ingénierie du consentement). Le concept a été introduit au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman (prix Nobel en économie en 2002) et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique. Depuis, une multitude de biais intervenant dans plusieurs domaines ont été identifiés par la recherche en psychologie cognitive et sociale.
Certains biais s'expliquent par les ressources cognitives limitées. Lorsque ces dernières (temps, informations, intérêt, capacités cognitives) sont insuffisantes pour réaliser l'analyse nécessaire à un jugement rationnel, des raccourcis cognitifs (ce sont bien des heuristiques 1.0) permettent de porter un jugement rapide

Ces jugements rapides sont souvent utiles 
mais sont aussi à la base de jugements erronés typiques.

D'autres biais reflètent l'intervention de facteurs motivationnels, émotionnels ou moraux ; par exemple, le désir de maintenir une image de soi positive ou d'éviter une dissonance cognitive (avoir deux croyances incompatibles) déplaisante.

Voici une liste de 25 biais cognitifs fréquents :

désolé, la liste est interminable...!

Le biais de confirmation, est la tendance, très commune, à ne rechercher et ne prendre en considération que les informations qui confirment les croyances et à ignorer ou discréditer celles qui les contredisent. L'histoire de la chloroquine du Professeur de Marseille appliquée aux soins administrés aux malades débutant du covid-19 est typique du biais faisant le consensus majoritaire des médecins pour dire que ça ne sert à rien, sujet qui reviendra ci-après...

Le biais de croyance se produit quand le jugement sur la logique d'un argument est biaisé par la croyance en la vérité ou la fausseté de la conclusion. Ainsi, des erreurs de logique seront ignorées si la conclusion correspond aux croyances.

Le biais d'autocomplaisance  est la tendance à s'attribuer le mérite de ses réussites et à attribuer ses échecs à des facteurs extérieurs défavorables. Il est tellement visible chez des personnes de premier plan que ces derniers peuvent cumuler des tas de biais, là encore lisez la suite

L'erreur fondamentale d'attribution  est la tendance à surestimer les facteurs personnels (tels que la personnalité) pour expliquer le comportement d'autres personnes et à sous-estimer les facteurs conjoncturels.

L'effet de halo  se produit quand la perception d'une personne ou d'un groupe est influencée par l'opinion que l'on a préalablement pour l'une de ses caractéristiques. Par exemple, une personne de belle apparence physique sera perçue comme intelligente et digne de confiance. L'effet de notoriété est aussi un effet de halo. La pilosité non-conventionnelle du Professeur Didier Raoult ne facilite pas, on le devine, son appartenance au groupe des sommités parisiennes, surtout quand il les accuse, d'une manière excessive, on en est bien d'accord, de pratiquer une médecine comme à Versailles au XVIIIè S ! j'ai d'ailleurs trouvé ses références : voir ci-après "le biais de consensus" !

Le biais rétrospectif  est la tendance à surestimer, une fois un événement survenu, comment on le jugeait prévisible ou probable.

L'excès de confiance  est la tendance à surestimer ses capacités. Ce biais a été mis en évidence par des expériences en psychologie qui ont montré que, dans divers domaines, beaucoup plus que la moitié des participants estiment avoir de meilleures capacités que la moyenne. Ainsi, plus que la moitié des gens estiment avoir une intelligence supérieure à la moyenne. Vous devinez que par sélection même, les personnages politiques cultivent ce biais, surtout s’ils sortent de l’école nommée du prénom féminin Léna qui les a sélectionnés, et éduqués dans ce même travers.

vous comprendrez plus tard que Mendras épingle cette école qui fabrique nos élites contemporaines comme ce Préfet nommé à son corps défendant au Pays de l'Utopie Rustique le PUR, alors qu'il aurait rêvé de résider à Paris !

Le biais de négativité est la tendance à donner plus de poids aux expériences négatives qu'aux expériences positives et à s'en souvenir davantage.

L'effet Barnum (ou effet Forer) consiste à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à soi-même. Les horoscopes jouent sur ce phénomène.

L'aversion de la dépossession (ou effet de dotation) désigne une tendance à attribuer une plus grande valeur à un objet que l'on possède qu’à un même objet que l'on ne possède pas. Ainsi, le propriétaire d'une maison pourrait estimer la valeur de celle-ci comme étant plus élevée que ce qu'il serait disposé à payer pour une maison équivalente ! S’agissant de mon trouble obsessionnel compulsif (TOC) à disposer d’une réserve suffisante de papier dans mes toilettes, qui était en même temps une réaction primordiale au risque d’en manquer, vu les conséquences, le fait de regarder complaisamment ma nouvelle pile répond à l’aversion dans laquelle je me trouvais d’être dépossédé

L'illusion de corrélation  consiste à percevoir une relation entre deux événements non reliés ou encore à exagérer une relation qui est faible en réalité. Par exemple, l'association d'une caractéristique particulière chez une personne au fait qu'elle appartienne à un groupe particulier alors que la caractéristique n'a rien à voir avec le fait qu'elle appartienne à ce groupe.

Le biais de cadrage est la tendance à être influencé par la manière dont un problème est présenté. Par ex. la décision d'aller de l'avant ou pas avec une chirurgie peut être affectée par le fait que cette chirurgie soit décrite en termes de taux de succès ou en terme de taux d'échec, même si les deux chiffres fournissent la même information.

Le biais d'ancrage est la tendance à utiliser indûment une information comme référence. Il s'agit généralement du premier élément d'information acquis sur le sujet. Ce biais peut intervenir, par exemple, dans les négociations, les soldes des magasins ou les menus de restaurants. (Dans les négociations, faire la première offre est avantageux.)

Le biais de représentativité est un raccourci mental qui consiste à porter un jugement à partir de quelques éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs.

Le biais de la disponibilité en mémoire consiste à porter un jugement sur une probabilité selon la facilité avec laquelle des exemples viennent à l'esprit. Ce biais peut, par exemple, amener à prendre pour fréquent un événement récent.

Le biais de statu quo est la tendance à préférer laisser les choses telles qu'elles sont, un changement apparaissant comme apportant plus de risques et d'inconvénients que d'avantages possibles. Dans divers domaines, ce biais explique des choix qui ne sont pas les plus rationnels. (Un biais se rapprochant du biais de statu quo est celui de la tendance à la justification du système qui se distingue par une plus forte composante motivationnelle.)

Le biais d'omission  consiste à considérer que causer éventuellement un tort par une action est pire que causer un tort par l’inaction. Ainsi, le biais d'omission pourrait contribuer à expliquer que, dans l'incertitude, certains choisiront de refuser la vaccination pour leurs enfants.

Le biais de faux consensus  est la tendance à croire que les autres sont d'accord avec nous plus qu'ils ne le sont réellement. Ce biais peut être particulièrement présent dans des groupes fermés dans lesquels les membres rencontrent rarement des gens qui divergent d'opinions et qui ont des préférences et des valeurs différentes. Ainsi, des groupes politiques ou religieux peuvent avoir l'impression d'avoir un plus grand soutien qu'ils ne l'ont en réalité. Dans la pratique, on voit bien comment autour de la table des ministres, on voit mal le Ministre-partenaire choisi par le Président lui faire observer que la position dominante qu’il prône (le Président) est loin d’être celle que comprendront les contribuables de la France d’en bas : il ou elle s'écrasent, quitte à baver plus tard en crachant dans la soupe pour prétendre qu'ils n'étaient pas d'accord, sauf, nous dit Chevènement, à démissionner, ce qui les prive par voie collatérale de leur prestige et de leurs émoluments !

La croyance en un monde juste est la tendance à croire que le monde est juste et que les gens méritent ce qui leur arrive. Des études ont montré que cette croyance répond souvent à un important besoin de sécurité. Différents processus cognitifs entrent en œuvre pour préserver la croyance que la société est juste et équitable malgré les faits qui montrent le contraire. C'est le fondement même de l'éducation religieuse, qui me conduit à fréquenter Sébastien et autre Roch, par ailleurs sanctifiés pour leur rôle lors des précédentes pestes.

L'illusion de savoir  consiste à se fier à des croyances erronées pour appréhender une réalité et à ne pas chercher à recueillir d'autres informations. La situation est jugée à tort comme étant similaire à d'autres situations connues et la personne réagit de la façon habituelle. Ainsi, une personne pourra sous-exploiter les possibilités d'un nouvel appareil. (Des campagnes électorales qui misent sur l'illusion de compréhension chez les électeurs).

L'effet Dunning-­Kruger est le résultat de biais cognitifs qui amènent les personnes les moins compétentes à surestimer leurs compétences et les plus compétentes à les sous-estimer. Ce biais a été démontré dans plusieurs domaines. Je l’ai exprimé antérieurement par l’expression d’Isaac Asimov évoquant le jugement de voisins issus des urnes, pensant (fort) en vous regardant en face : « mon ignorance vaut bien tes compétences » !

Le biais de conformisme est la tendance à penser et agir comme les autres le font. Conjugué au précédent, il conduit à lever la main avec le Chef, (à moins que cela soit celui qui parle le plus fort, grâce à la puissance de son organe vocal, le cas du bramayre en Camargue)

L'effet boomerang  est le phénomène selon lequel les tentatives de persuasion ont l'effet inverse de celui attendu. Les croyances initiales sont renforcées face à des preuves pourtant contradictoires. Différentes hypothèses sont avancées pour expliquer ce phénomène.

L'illusion de contrôle  est la tendance à croire que nous avons plus de contrôle sur une situation que nous n'en avons réellement. Un exemple extrême est celui du recours aux objets porte-chance. Là encore, les Gouvernants cultivent à plaisir cette illusion !

L'effet de simple exposition est une augmentation de la probabilité d'un sentiment positif envers quelqu'un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. Ce biais cognitif peut intervenir notamment dans la réponse à la publicité. Il est la particularité des personnes exposées par les médias, nos grands animateurs de télé, des journaux télévisés, des "grandes-voix" qui portent précisément ce titre pour brailler en notre nom sur les plateaux télé…

.../...

Voilà, tout cela j'en ai conscience dépasse le caractère léger que je tente de donner à mes habituels billets illustrés, mais le confinement me conduit à des excès d'approfondissement ...!

... car nous n'en étions qu'aux réactions trop immédiates de notre cerveau-
court-circuité-par-l'urgence-de-l'immédiateté ...

or il y a l’heuristique 2.0

alors là ça devient très fort, et tout le monde ne peut pas suivre !

il faut avoir lu Bachelard !

"avoir l’esprit scientifique, c’est savoir penser CONTRE son cerveau" !

parce que le cerveau est un coordonateur de gestes et d’appétits

Gaston Bachelard dit aussi : « Pas de vérité sans erreur rectifiée », ce qui légitime l’action de l’informaticien avec ses versions successives de 1.0 à n.0 …avant de sauter aux versions consolidées 2.0...

Une conséquence est : « qu’on ne peut retenir qu’en comprenant » !


Au lieu de relire Proust, mieux vaut lire : la formation de l’esprit scientifique 1938





L’heuristique 2.0 demande, elle, plusieurs secondes pour aboutir : elle est plus logique, plus algorithmique, mais ne représente que 5% de nos démarches de jugement. Je vous ai parlé de jugement de survie.

cette fois, on pense, on raisonne, on, réfléchit, 

on retourne dix fois la langue dans sa bouche !

penser à ce que l'on vient de penser

c'est la métacognition !

intervient alors un dernier penseur : Karl Kopper

avec le critère de réfutation



on commence à comprendre où le docteur Raoult a trouvé son allusion à la vérité telle qu'on la considérait au XVIIIè S !


Ce qui relève de la Science

"Dans la conception de K. Popper, un énoncé scientifique est donc un énoncé qu'il est possible de réfuter, pour en tester sa validité. Si un énoncé ne présente pas les conditions  nécessaires à sa réfutabilité, cela signifie qu'il est impossible a priori de tester ses hypothèses. Il ne peut donc avoir de valeur scientifique. On est alors en présence d'une pseudo-science.

"C'est pour cette raison que l'auteur considère la psychanalyse freudienne, comme étant irréfutable, c'est à dire non testable d'un point de vue scientifique. En effet, le fait que les travaux de Freud portent sur l'inconscient empêche de tester tout type de de propositions  et ne peut dans ce cas relever d'une démarche scientifique.

"Une « bonne » théorie est par conséquent une théorie qui a résisté jusqu'à date à toutes les tentatives de réfutation, à l'instar de la théorie de la relativité qui a été systématiquement mise à l'épreuve des faits. Dans la conception Popperienne, on peut donc démontrer rigoureusement qu'une théorie est fausse (certitude scientifique négative), mais on ne peut attester qu'une théorie est définitivement vraie (absence de certitude scientifique positive)". C'est peut-être le point faible du Professeur de Marseille ? jusqu'à ce que ce matin, 1er avril, tombe la nouvelle : le patron du CHU d'Angers, Antoine Mercat, lance l'expérience si attendue : 1300 personnes vont être soignées à la chloroquine, la moitié à l'aveugle ne recevant rien, que l'effet placebo ...

... enfin dans quelques jours on va savoir ?

merci à René qui me fait observer qu'être confiné

ce n'est pas uniquement "coordonner ses gestes et appétits"

mais c'est aussi 

penser !


c'est en cela que le confinement inusité de la planète va constituer 

peut-être ?

une révolution pour l'humanité




PS 2 : le 1er avril 2017, c'était avant ! 

alors : paréidolie ? ou ... ce sont bien ... des yeux ?
pourtant j'ai tourné dix fois ma langue dans ma bouche
et je préfère la seconde hypothèse ...
mais ... je puis me tromper aussi ...!

PS (3) : Marianne et Natacha Polony 30 mars



amical souvenir aux Contrôleurs Généraux Vétérinaires, en inspection en Auvergne dans les années 2000
et luttant contre l'épidémie de la vache folle, avec des mesures draconiennes de confinement et d'abattage
j'ai été témoin de leur attitude implacable, et leur fais totalement confiance pour pratiquer des tests humains
mais je dis ça ... je dis rien !