je vous ai habitué à préciser les dimensions : 67 x 170 cm : une belle pièce datée de 1560 |
Qui n'aimerait voir, dans les yeux, la Vérité et le Mensonge ? Truth & deception ! Une fois de plus, je fais la différence grâce à Sotheby's, et un de ses tableaux, le lot 30, vendu $187.500 à New York, dans une vente consacrée aux maitres de la peinture en janvier dernier.... avant le confinement !
Nous allons le détailler, il y a tout pour comprendre l'époque actuelle, et même y voir une allusion au coronavirus parti de Chine, le pays qui pratique le mensonge comme une seconde nature !
Coïncidence, le mensonge (représenté par un personnage féminin, aucun commentaire...), a un double visage, et est couronné d'un vampire autre forme de chauve-souris ! Crispin, né en 1523 à Mechelen, mort en 1589/91 à Antverp autrement dit Anvers, ignorait vraisemblablement à quoi ressemblait un pangolin, et il avait besoin d'un oiseau de mauvais augure pour faire pendant à la colombe de la vérité : savait-il que la chauve-souris était susceptible d'héberger un virus particulièrement vicieux et trompeur ?
Coïncidence, le mensonge (représenté par un personnage féminin, aucun commentaire...), a un double visage, et est couronné d'un vampire autre forme de chauve-souris ! Crispin, né en 1523 à Mechelen, mort en 1589/91 à Antverp autrement dit Anvers, ignorait vraisemblablement à quoi ressemblait un pangolin, et il avait besoin d'un oiseau de mauvais augure pour faire pendant à la colombe de la vérité : savait-il que la chauve-souris était susceptible d'héberger un virus particulièrement vicieux et trompeur ?
Chef d’une famille d’artistes
actifs à Malines puis à Anvers, Crispin van den Broeck était peintre,
dessinateur et concepteur d’estampes et de décorations temporaires pour
"Joyous Entries" et le théâtre. Il fut l’assistant de Frans Floris, dont
il absorba le style romaniste, et avec Frans Pourbus, il termine quelques-unes
des œuvres de Floris après sa mort. Bien que seulement environ 23 peintures
existantes aient été attribuées à Van den Broeck, les inventaires des XVIe et
XVIIe siècles dressent la liste de nombreuses peintures de l’artiste,
principalement de sujets bibliques ou mythologiques. L’exemple actuel est une
allégorie complexe qui montre l'attachement de Van den Broeck aux sources
italiennes et flamandes, et son souci de traiter des sujets érudits.
À gauche, la Vérité (presque) toute nue brandit une
bougie allumée ; la classique balance, et repose son pied sur un globe,
symbolisant la lumière de la vérité pesant les âmes et dominant le
monde. Sur sa tête perche une colombe blanche, étiquetée Den gheest der
Waerheyt [L’esprit de vérité]. Son livre est ouvert aux passages de l’Évangile
de Joan l'évangéliste sur la vérité, et un passage étiqueté ESDRAE mais qui ne correspond
apparemment à aucun texte dans le livre d’Esdras.(1)
Du côté droit opposé, le mensonge-à-double-face représente la tromperie. Elle fait face à la Vérité avec sa tête féminine, cachant
sa seconde tête horrible, dont la langue est un serpent. Elle est vêtue de
rouge et tient une pierre à l’image d’un crâne, tandis qu’à ses pieds se
trouvent une deuxième petite balance inutilisée, une corne pour claironner la rumeur, et un livre jeté à terre. Ceux-ci
signifient le rejet de la justice, de la vérité et de l’Écriture, qui mènent
finalement à Satan (le serpent) et à la mort.
La chauve-souris sur sa tête
représente Den gheest der Lueghenen [l’esprit des mensonges], et son livre est
ouvert aux passages bibliques sur le mensonge et la tromperie tirés de Samuel,
Genèse, Jérémie, Psaumes, et l’Évangile de Jean. Van den Broeck a soigneusement
sélectionné les passages bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament et les a
rendus parfaitement lisibles aux spectateurs, de sorte que les identités de la
Vérité et de la Tromperie soient claires, avec une signification chrétienne.
Je vous montre à nouveau l'affreux volatile, à grandes oreilles, le vampire consommé par le premier Chinois, nommé dans les modèles mathématiques 1.0. Vampire qui ne se lavant jamais, ignorant le savon de Marseille, portait à son insu une .première forme mutante de cette saloperie de corona, doté de cette faculté étonnante d'infester les humains (ne se lavant pas non plus), en colmatant leurs appareils respiratoires, sauf les fumeurs étonnamment protégés par leur vice.
Vous êtes comme moi
bien qu'elle soit déshabillée, ne porte pas de masque, s'éclaire avec une bougie
prête à s'éteindre au moindre souffle d'air
constituant ainsi une proie facile
nous préférerions que ce soit
la Vérité qui triomphe !
PS : je suis comme vous obsédé par la recherche de la vérité, surtout si elle est nue :