Je viens d'entendre Florent Menegaux sur RTL : partout, ses usines tournent dans le monde pour produire les pneus nécessaires aux camions, et ce sur la base du volontariat. Il participe au pool d'entreprises qui vont fabriquer des respirateurs. Il lance la fabrication de masques. Il donne une partie de ses rémunérations à l'Institut Pasteur ...Une fois de plus, je me sens solidaire des constructeurs automobiles, dans notre société ! Moi bien sûr, je ne puis m'inspirer d'eux que pour réaliser la même chose... en réduction !
Pourquoi une fois encore vais-je vous parler de modélisme, de modélisme d'exception ? Tout simplement parce que dans une société assumée, le savoir-faire est fondamental : certes, le savoir-dire est bien, donner des conseils aux autres fait partie de la panoplie de ceux qui nous gouvernent. Pour cela, ils disent s'appuyer sur les scientifiques. Ceux-qui-parlent répètent ceux-qui-leur-ont-dit, ont-ils tout compris ce que leur disent ceux-qui-savent ! Toute une chaîne de bavardage précédant la création ultime ... ! A côté d'eux, il y a ceux-qui-font. Qui ont un savoir-faire ! Les artisans, capables de faire fonctionner et cerveau et mains. Les modélistes qui ont la contrainte de l'argent investissent modestement dans des modèles-réduits et possèdent cette obstination d'aboutir à un résultat : la création d'une oeuvre.
Pourquoi une fois encore vais-je vous parler de modélisme, de modélisme d'exception ? Tout simplement parce que dans une société assumée, le savoir-faire est fondamental : certes, le savoir-dire est bien, donner des conseils aux autres fait partie de la panoplie de ceux qui nous gouvernent. Pour cela, ils disent s'appuyer sur les scientifiques. Ceux-qui-parlent répètent ceux-qui-leur-ont-dit, ont-ils tout compris ce que leur disent ceux-qui-savent ! Toute une chaîne de bavardage précédant la création ultime ... ! A côté d'eux, il y a ceux-qui-font. Qui ont un savoir-faire ! Les artisans, capables de faire fonctionner et cerveau et mains. Les modélistes qui ont la contrainte de l'argent investissent modestement dans des modèles-réduits et possèdent cette obstination d'aboutir à un résultat : la création d'une oeuvre.
Dimanche dernier, récupérant de la popeline 120 fils, de côté dans des réserves soigneusement conservées, nous avons consulté la norme AFNOR conseillant de superposer deux épaisseurs de popeline seulement. Puis nous avons intercalé une feuille filtrante extraite elle aussi de nos réserves. Problème, un dimanche, comment et où acheter des élastiques, procédure oubliée dans l'autorisation-type-de-déroger-au-confinement-pour-fabriquer-soi-même-des-masques ? Dès livrés, nous pourrons nous équiper, pour sortir (par dérogation) mieux à même de pouvoir nous protéger et protéger les autres.
Ce billet est un cri d'admiration pour les modélistes d'exception, capables de réaliser concrètement la synthèse de plusieurs métiers, en créant, tout simplement, au lieu de parler. Je tente de faire partie de cette communauté : faire au lieu de parler !
Dans la bibliothèque de nos
parents à Rouen était rangé un livre, lequel ? de Fontenelle…Bernard Le
Bouyer (ou Le Bovier) de Fontenelle, né dans la ville aux cent clochers le 11
février 1657 et mort, presque centenaire (99 ans), à Paris le 9 janvier 1757. Il
était à la fois écrivain et scientifique. Je me trouve de lointains points
communs avec lui, (en toute modestie bien entendu), car quand on est né à Rouen,
et a fait ses études au Lycée Corneille, ex-collège jésuite, on entend les
ressemblances : il était fils de l'avocat François Le Bouyer de Fontenelle
(1611-1693)1 et neveu de Corneille par sa mère Marthe Corneille (1623-1696).
Fontenelle
fit de brillantes études chez les jésuites de Rouen, où il laissa le renom d’un
« jeune homme parfait sous tous les rapports
»... Il entra ensuite au barreau, y plaida une seule cause, la perdit, et
vint à Paris, auprès de son oncle maternel Thomas Corneille, débuter dans la
littérature. Puis au théâtre, où d’autres tentatives ne furent guère plus
heureuses.
Fontenelle trouva sa véritable
voie dans la littérature scientifique, qu’il aborda par des Entretiens sur la
pluralité des mondes (1686), œuvre de vulgarisation scientifique, qui connut un
vif succès. Flourens en a fait l’éloge en disant
« que Fontenelle a le double mérite d’éclaircir ce qu’il peut y avoir d’obscur
dans les travaux de ceux qu’il loue, et de généraliser ce qu’ils ont de
technique. Il a certainement les
qualités de son emploi. C’est un homme d’esprit, qui connaît assez les sciences
pour en parler agréablement et exactement, mais qui n’y a pas pénétré assez
profondément pour risquer d’être abstrait et obscur ».
Y a-t-il un rapport avec
Fontenelle, prénommé Jean-Paul, habitant Cusset, le dernier patron de Art-Collection-Auto, l’homme qui racheta Brepsomn et ses stocks de pièces Citroên B14 qui font ma spécialité, et le maître qui forma l’apprenti-modéliste que je fus dès 2005 ? (je me dois d’écrire un Français classique en mémoire de
Bernard) !
Les modélistes français le
connaissent tous, et je vous en ai déjà parlé. Là où je suis content pour lui
de sa célébrité, c’est que les maisons d’enchères d’automobilia citent son nom
comme une signature élogieuse quand ils mettent en vente l’un de ses modèles.
Je découvre que c’est le cas aux Etats Unis d’Amérique, quand je cherche les
ventes sur ebay.com comme vous allez le voir :
j'ai toujours adoré la petite poignée en laiton sur le capot de chaque côté |
grâce au vernis, le laiton du réservoir d'essence reste couleur or |
vous avez noté le prix : quasi 7000 Euros, il y a plus fort, à Tucson, Arizona :
Le même vendeur, dont le pseudo est sanaj1, dispose d'un marbre luisant pour faire des photos avec reflets. Il vend le même prix une B35 Grand Prix de Lyon, pare-brise anti-pierres, modèle roues bâton :
c'est là où je voulais en venir, voyez que le vendeur
n'a pas de complexes sur la valeur de son modèle !
simultanément, je trouve la même voiture en Allemagne, au prix de la première Brescia
mieux encore, en Californie ce modèle avec la jolie boite dans laquelle Fine Art Models, qui s'approvisionnait chez Fontenelle, emballait ses voitures
trois conclusions :
-Fontenelle reste une signature de prestige
-attention au prix du prestige : il varie du simple au double !
-en vrai, et en réduction, chapeau Michelin !
je fabrique moi-même les pneus Michelin de mes voitures Citroën |
PS 1 : auparavant...
http://babone5go2.blogspot.com/2016/08/bugatti-35-18-for-sale-3.html
PS 2 : notre vendeur californien possède une sacrée collection... qu'il vend, apparemment besoin d'argent ? Voici, reconnaissable par son marbre-à-reflets, une Bugatti de Mac Kenna, un autre modéliste dont j'ai perdu la trace, mais qui était d'excellent niveau !
mais alors, le prix !
et je ne vous parle pas de la taxe d'importation : à elle seule : 7000€ ! !