mercredi 16 octobre 2024

Il Cancello delle Farfalle à Milano

On dit Art-nouveau à Paris ; Modernista à Barcelone ; et Liberty en Italie. Et quelques années plus tard, l'Art-déco prendra la place : plus strict, plus stylisé, plus sobre, moins d'exubérance florale, on prépare les BD du futur (nous sommes dans les années trente) qui remplaceront, avant les mangas actuels, la peinture classique, détrônée par la photo.


des datura sur la façade

Alors je tombe sur cet immeuble, qui n'a vraiment pas de quoi attirer un Commingeois pourtant sensible à l'Art et la Décoration. Voyez vous-même : je me rends à Milan, au numéro 3 de la rue Ausonio : pas de chance, l'immeuble de briques (il en avait besoin tellement il était encrassé), est en travaux) ! 


la porte d'entrée est vraiment sale et moche

une loggia se cache sur le toit




mais du coup, la porte est presque pimpante et promet de redevenir très jolie

il faut dire que dans le même coin, il y a la plus célèbre entrée liberty d'Italie :

la villa Campanini


connaissez vous la plus belle entrée Art nouveau de Paris, forcément dans le 7ème ?

je n'aime pas du tout, mais c'est le goût de l'immobilier de la capitale

j'en reviens à l'essentiel concernant celle qu'on appelle :

la Casa Moneta

Le palais a été construit à partir de 1904 sur la base d'un projet de l'architecte Giuseppe Borioli selon le style Art Nouveau répandu à Milan à cette époque. Le bâtiment a trois étages, dont le rez-de-chaussée, et est divisé en trois sections verticales identifiées par l'utilisation de la pierre dans la partie centrale et de la brique dans les parties latérales : la décoration de la façade est de style Art Nouveau avec une influence florale, avec frises, balcons, céramiques et fer forgé à thème végétal. On y verra mieux après un ravalement indispensable après 120 ans.

Un premier portail en fer battu donne sa réputation à l'immeuble. Il est situé après l'entrée principale à droite



c'est toujours pareil, pour photographier des vitraux, il faut savoir mettre en valeur les différents composants : ici le transparent majoritaire est entouré d'un triple cercle de vitrail épais marbré; interrompu par quatre petits cercles, que l'on devine un peu mieux ici :


alors que pîle en face, on ne le voit presque pas, mais les marches de marbre le mettent en scène


une superbe réalisation, équivalente à ce qu'en France créait Brandt, qui s'associait volontiers à Daum, pour faire se compléter fer et verre.

Le réalisateur de génie est ici le maître ferronnier Alessandro Mazzucotelli, sans qui rien n'existerait : l'architecture même de génie n'existe que si les matériaux et les artisns sont de génie aussi !



Alessandro Mazzucotelli (né le 30 décembre 1865 à Lodi et mort le 29 janvier 1938 (à 72 ans) à Milan) est un artisan d'art, décorateur d'intérieur et ferronnier, l'un des ferronniers d'art les plus réputés de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en Italie, ses oeuvres étant cotées lorqu'elles passent aux enchères.







Alessandro Mazzucotelli, né à Lodi, était le fils de Rosa Caprara et de Giovanni Valente, un marchand de fer originaire de la vallée de Imagna, dans la province de Bergame. Le rêve d'Alessandro était de devenir peintre ou sculpteur, mais la famille n'avait pas les moyens de satisfaire ses aspirations et il fut bientôt forcé de travailler. À 18 ans, il déménage à Milan, où il trouve du travail comme apprenti avec son frère Charles, dans la boutique du forgeron Defendente Oriani, via Aldo Manuzio, et qu’il rachète 6 ans après en 1891. De 1902 à 1908, la société fut nommée Mazzucotelli-Engelmann, mais plus tard il décida de travailler seul, d'abord en via Ponchielli, puis il déménagea en 1909 dans le quartier de la Bicocca, qui se développait comme centre sidérurgique.

Mazzucotelli a été appelé le « magicien du fer » parce qu'il était en mesure de donner au fer cet aspect souple et « fleuri » qui a été le caractère dominant de l’Art nouveau. Très vite il devint le collaborateur préféré de plusieurs architectes renommés comme Enrico Zanoni, Giuseppe Sommaruga, Ulysse Stacchini, Gaetano Moretti, Ernesto Pirovano, Franco Oliva et Silvio Gambini.

Dans ses premières années, il a été influencé par le peintre Giovanni Beltrami qui, sensible aux nouveaux courants artistiques, décida d'abandonner la peinture pour fonder la plus grande usine de verre de Milan, consacrée à l’Art nouveau.

En 1902, il se distingua à la Première exposition internationale d'art décoratif moderne de Turin, une grande exposition de renommée internationale à laquelle participèrent aussi Charles Rennie Mackintosh, Louis Comfort Tiffany et Peter Behrens. L'année suivante, il effectua un voyage dans plusieurs pays européens avec son ami Eugenio Quarti et, au retour, ils décidèrent ensemble de travailler comme enseignants à l'association Umanitaria.



en fait Alessandro colle au corps de la libellule des ailes beaucoup plus grande de papillon


passer des libellules aux Farfalle était évident



vous commencez à deviner, après mes habituels détours, 

pourquoi je m'intéresse à ce ferronnier ?

on disait donc liberty, on aurait pu dire "écologue", encore un ferronnier en avance sur notre époque qui ne sait même pas ce qu'est l'Art nouveau, mettant en avant la Nature, tellement que n'importe quelle plante ou oiseau devenait oeuvre d'Art




Au cours de ces années, il reçoit ses premières commandes importantes telles que le Palais de l'ancienne Bourse (maintenant le bureau central de la Poste) de Milan, Villa Ottolini-Tosi à Busto Arsizio et Villa Fabbro et Villa Antonini à Mogliano Veneto. Lentement, il abandonne les réalisations naturalistes pour se tourner vers des formes plus pures, comme la Casa Maffei à Turin (1906).

Mazzucotelli avait l’habitude de réaliser une esquisse en observant la nature, puis il revenait dans son laboratoire, il retravaillait son dessin en l’agrandissant sur un carton qu’il coupait, de façon à avoir une vision plus concrète de son projet. Cela s'appelle passer par un patron, et même moi je fais toujours pareil pour dessiner mes voitures.ndla

En 1906, il participe, avec Eugenio Quarti à l'Exposition Internationale du Sempione à Milan, en présentant son très connu Cancello dei Gladioli, maintenant exposé à la Galerie d'Art Moderne Carlo Rizzarda de Feltre. Très appréciées furent aussi les réalisations pour la Villa Faccanoni-Romeo (via Buonarroti 48) et Casa Tensi (via Vivaio 4) à Milan, et le Kursaal de San Pellegrino Terme.

quand vous irez faire un tour à Milano cet hiver, vous avez assez d'adresses pour vous promener en ville !

Son activité s’intensifie après l'ouverture de sa nouvelle société à la Bicocca, et, en 1909, il commence à travailler aussi avec l'Amérique du Sud et à intervenir sur des bâtiments commémoratifs comme la Capella Espiatoria de Monza.




En 1922, il crée et prend la direction de l'Institut Supérieur des Industries Artistiques (ISIA) de Monza, où il a comme élève et successeur dans son rôle de responsable pour la section dédiée au fer forgé Gino Manara. En 1923 il est le président de la « Biennale Internationale des Arts Appliqués » où il présente sa grille grille Groviglio di serpi. Parmi les expositions auxquelles il assiste il faut rappeler l'Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles en 1910 et l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925.

Il est appelé par Pompeo Mariani pour décorer sa Villa à Bordighera et par Gabriele D'Annunzio pour le célèbre Vittoriale degli italiani à Gardone Riviera. En 1929, il est élu député à la chambre dans la XXVIII législature du royaume d'Italie.

un soupirail de la Casa Morena


Bien que sa spécialité ait toujours été le fer, il a également travaillé sur les bijoux pour Adone Calderoni et pour les tissus de l’industrie textile de Brembate. Il fut si connu que Giovannino Guareschi le cita dans son roman La scoperta di Milano.

j'ai toujours dans l'esprit notre Casa Morena, et son portail central :




Parce que la partie qui fait la renommée du bâtiment n'est pas seulement le portail d'entrée en fer forgé, mais le second : appelé en italien : "il “Cancello delle Farfalle”, le portail des papillons.

je veux voir ces Farfalle, et ne suis pas déçu


à distance, ils sont posés dessus.
à la forme, on dirait deux Vanesses, ailes relevées vues de profil

je pense à des Bella donna, en italien, nos "Belle dames", peu importe



en se rapprochant apparaissent les perles de verre, semblables à celles achevant les lampes qui précèdent.

en Catalogne, on associe dans les repas : terra i mare

en Italie, on associe dans les portails : ferro battuto e vetro 



et à gauche le même lui fait face avec un décalage de hauteur
  ga

Voici le portail papillons

les initiales ne sont pas A M, Alessandro Mazzucotelli, mais G V, le G c'est certainement Giuseppe comme l'architecte, mais je n'ai pas trouvé le V, il fallait bien un propriétaire ! 


Ce portail est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la sculpture liberty en fer forgé. En effet, le travail du fer, en plus d'une exécution techniquement impeccable, présente toutes les caractéristiques stylistiques de la sculpture Art Nouveau, avec des entrelacs géométriques complexes qui se terminent par des papillons, qui semblent reposer sur les entrelacs et les fleurs forgées déjà présentes également dans le fer forgé. de la Maison Ferrario ; le tout agrémenté d'insertions de verre coloré entre les motifs géométriques. Dans la cour intérieure, les céramiques jouent le rôle de décoration principale, toujours avec un thème nettement floral.

j'avais commencé un travail sur les papillons dans la peinture (1)

voici, il était temps, les papillons dans la sculpture

et le ferro battuto

merci  Alessandro Mazzucotelli  !

et puis aussi


et puis également Storia Mundi



la citation s'impose :

"Contentus suis rebus esse maximae sunt divitiae".

je suis content de mon sort, voilà la plus grande richesse.


il ne faut pas grand chose pour illuminer une porte
encore faut-il l'inventer ! 

toujours modeste, j'ai réussi à trouver ça pour moi :

libellula e vetro

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.... Ad augusta per angusta !

« Vers de grandes choses par des voies étroites. »


PS (1) : au hasard, le billet n°12 des Papillons dans la peinture
les 10 premiers épisodes en fin de billet

              -les 38 premiers billets, en fin de :

             -le dernier est peut-être celui-là :

il me faudrait une secrétaire, peut-être ?

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vous pouvez aussi visiter

la Casa delle Farfalle :


il leur faudrait rafraichir cette vieille boite !

mardi 15 octobre 2024

Les vitraux Majorelle à Longlaville

 

les seuls vitraux qu'ait réalisés Louis Majorelle, et encore, s'il en a dessiné les cartons, ils ont été réalisés deux ans après sa mort à Nancy, le 15 janvier 1926

on le connait davantage pour ses meubles et travaux d'ébénisterie, et pour la maison Majorelle, le symbole de l'Ecole de Nancy où il avait ses ateliers

et le piège est que ces vitraux ne sont pas à Longwy, mais à Longlaville, où sans Googlemap je ne les aurais jamais trouvés


ils sont l'illustration d'une longue Histoire :

Après la perte de l’Alsace-Moselle suite à la défaite des armées françaises en 1870, les régions industrielles de l’actuel département de la Moselle passent sous le contrôle de l’Allemagne, notamment la région d’Hayange avec ses nombreuses forges et usines sidérurgiques.

À côté de ces pertes, les régions françaises de la Lorraine, en Meurthe et Moselle actuelle, vont connaître un vif essor  industriel après 1870 en utilisant particulièrement le minerai lorrain «la minette» abondant dans le sous-sol.

Dans la région de Longwy, plusieurs industries métallurgiques apparaissent vers 1865. 1880 est la date de la création de la Société des Aciéries de Longwy qui regroupe l’Usine du Prieuré, l’Usine du Port-sec à Mont-Saint-Martin, s’y ajoutent en 1881 les hauts fourneaux de Moulaine. Parmi les Maîtres de forge locaux qui organisent cette fusion on trouve le nom de Robert de Wendel. Cet industriel va céder en 1880 à cette nouvelle société la licence du procédé Thomas qui va permettre d’éliminer le phosphore que contient la minette lorraine.

et Longlaville devient le siège de la Société
et qui dit siège, dit construction d'un immeuble impressionnant 






Le bâtiment est inauguré en 1928 et de style Art déco, est l'œuvre de Pierre Le Bourgeois. Particulièrement épuré, les seuls éléments décoratifs sont les fenêtres des combles ainsi que deux tourelles dans la cour intérieure.

La double entrée permet une séparation entre hôtes de marque de l'aciérie, passant par l'entrée d'honneur donnant sur les escaliers où sont installés des vitraux racontant le travail dans une usine sidérurgie, et l'entrée de service.

Au-dessus de l'entrée d'honneur se situe le « salon Majorelle », ancien bureau du directeur des aciéries, meublé par Louis Majorelle; au même niveau, au second étage, se situe l'ancienne salle du conseil d'administration.

En 1985, le bâtiment est cédé à l'État qui le rénove afin d'en faire un lieu consacré à l'emploi : il regroupe ainsi locaux de Syndicats et Pôle emploi, devenu France-Travail. À cette occasion, une nouvelle entrée est construite, sous forme de la grande verrière tournée vers la vallée, sur la photo qui précède, afin de symboliser "la transparence et l'ouverture vers un monde nouveau". Vous appréciez le style, ce monde est le nôtre aujourd'hui, en déficit et en déclin, mais ça ce sont les aléas d'une seconde guerre mondiale et de trente glorieuses abandonnées ensuite pour un Etat-Providence où les citoyens ne travaillent pas assez, disent les statistiques du nombre restant élevé des chômeurs.


J'aurai un aperçu de ces activités gigantesques, en arrivant à la DDA de Montauban en mars 1969, le Patron étant Charles Andrieux, né en Aveyron voisin, Forestier lui-même, et en étant invité avec le service du Génie Rural par Pont à Mousson, fabriquant des tuyaux de fonte apportant l'eau potable dans les territoires (comme disent nos Politiques) du Tarn et Garonne. Je découvre le métier de Maitre d'oeuvre, construis des chambres remplies d'azote pour conserver les pommes ramassées par les rapatriés rentrés sept ans auparavant de leur exil africain du nort en 1962, et découvre l'étendue du métier, notamment en réalisant le barrage en terre de Monclar qui fait pile 20 mètres de haut, la limite à ne pas franchir sans vérification des calculs par l'Inspection générale.


je reste fasciné par ces moteurs à vapeur gigantesques eux aussi


Nous sommes donc à la maison de la Formation de Longlaville (anciennement Grands Bureaux des Aciéries de Longwy), ces vitraux exceptionnels de style Art Déco (1928) se répartissent sur 4 étages en 27 verrières qui retracent les métiers de la sidérurgie dans les années 20. Dessinés par Louis Majorelle, ils seront réalisés après sa mort.

L’Art déco débute vers 1925. Dans le vitrail l’accent est mis sur des lignes fortes, avec des figures géométriques, en zigzag voire en chevron et des motifs stylisés.

Ici, les motifs représentés sont ceux de « l’homme du fer au travail ». Même si dans leurs travaux les hommes sont vêtus en bleu de travail avec dessus un tablier de protection en cuir, ils sont ici figurés torses nus « à l’Antique » pour les glorifier en mettant en valeur les efforts physiques, leurs musculatures ainsi que leurs beaux gestes professionnels. Une forme de reconnaissance symbolique sur un fond de paysages d’usines entremêlant hauts-fourneaux, convertisseurs, coulées de métal… dans le rayonnement de l’incandescence de l’usine, dans une éblouissante palette de verres colorés.

Les meubles Majorelle tirent leurs sources d’inspiration dans les éléments de la nature : plantes, insectes… Louis Majorelle est récompensé à l’Exposition universelle en 1900 pour ses productions. Son intention est de travailler à Nancy avec d’autres industriels pour la fabrication d’objets d’Arts décoratifs de haute qualité. Sa renommée est importante en France et à l’étranger.

À partir de 1925 les ateliers  Majorelle vont dessiner leur unique série de vitraux pour la Société des Aciéries de Longwy. Après le décès de Louis Majorelle en 1926, Alfred Lévy, employé depuis 1888, peintre de formation, prend en charge la réalisation de ces vitraux mis en œuvre par les ateliers. Ces verrières seront installées dans les Grands Bureaux (actuellement centre de formation de Mont-Saint-Martin) en 1928, deux ans après la mort de Louis Majorelle.










La fonderie. Trou de coulée sortant du haut-fourneau. La fonte liquide suit un chenal tracé dans le sable ainsi que ses dérivations latérales vers les poches de coulée. Après refroidissement on extrait des morceaux de fonte appelés « gueuses ». Les hommes munis d’un ringuard attaquent les bouchons de terre réfractaire qui peuvent boucher le trou de coulée. 


Dans cet escalier monumental on distingue ainsi, sur les différentes verrières, telle une bande dessinée :

Au niveau du premier palier : l’usine des Aciéries de Longwy, avec en arrière les hauts-fourneaux.







Au second palier : l’aciérie en fonctionnement avec le convertisseur et les laminoirs ;







le haut-fourneau et la fonte liquide de la coulée de métal ;




Train transportant en tonneaux la fonte à l’état liquide à l’aciérie pour être versée dans les mélangeurs puis le convertisseur Thomas pour l’affinage







Au dernier palier : les fumées d’usines dans un style abstrait et répétitif.



on ignorait, à l'époque, que ces rejets seraient nocifs pour notre atmosphère
sensible au gaz carbonique

et que cent ans plus tard on se battrait
pour trouver une autre énergie comme l'hydrogène

pour tenter de s'opposer aux effets violents du récfhauffement climatique

pour une planète qui voit ses ressources consommées 

à la moitié de l'année

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comme les églises sont le témoin de l'Art religieux

Longlaville est ainsi le témoin de l'Art industriel

traduit par Louis Majorelle

dans sa composition verticale









je retrouve mes petits trains préférés, tels que les Anglais les conservent encore



Quel grand artiste, qui a transformé une industrie

en Beauté


comment trouver une citation latine adaptée ?

plus précisément, on dit : "sentence" :

"Nisi ignorantes, ars osorem non habet".

L’art n’est méprisé que par ceux qui ne le connaissent pas.


ainsi donc, il y a un

Art de vivre à la française !

merci pour les photos



c'est ce qu'on appelle un magnifique atelier d'artiste (parisien)
entouré de ses appartements à côté et dessous

il y a un Art de Vivre à Paris

comme

il y a un Art de vivre en Comminges

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cette fois, la citation latine s'impose : 

"Festivitas caeleste donum mortalibus". 

"La beauté est un cadeau céleste pour les mortels"