dimanche 25 septembre 2022

Un balcon sur la mer reprend !

L’été indien est arrivé : il est temps de migrer au Sud, les estivants partis : départ vers Vielha, il va falloir franchir cette énorme montagne, mais la vue du Mercadona nous donne des forces ! Incroyable, en passant devant Repsol, je ne puis m’empêcher d’admirer la maestria de notre Chef d’Etat : le carburant espagnol n’est même pas abaissé de 30 centimes par Macron, ils doivent le regretter comme Président ! encore moins par Total puisqu’ils n’ont que Repsol ! Il va falloir que je sois sobre en transport sur place, et que je marche à pied, si je veux optimiser l’essence française qui me reste dans le réservoir dument rempli avant de partir !











En passant à Pont de Suert, les épouses des gitans (on dit : des gitanes) dont les mâles parcourent les forêts à la recherche des cèpes sont bien là, et je ne puis m’empêcher de leur laisser 15 Euros pour 500 grammes : la poellée fera le repas du soir, délicieux et un peu exotique, alors que le homard de Caprabo restera dans son lit de glace, à attendre dimanche jour du Seigneur et de la procession à Santa Tecla.



bien qu'il soit épaté, je n'ai pu obtenir un rabaix !


imaginez-vous les postes de péage français rasés ?

Etonnante sollicitude : les péages ont définitivement disparu, au fond, qu’est ce qui est le mieux ; endetter la France en abaissant artificiellement le prix de l’essence, ou utiliser le même argent pour supprimer les péages ? voilà pourquoi nos voyages en Catalogne nous aident à réfléchir, l’Espagne a des solutions souvent plus originales que les nôtres : privilégier les investissements, au lieu de droguer le consommateur à la consommation à court terme ?

Nous sommes partis avec une petite fraicheur, nous arrivons avec une grande douceur : la mer est à 27°, on entre sans les transitions habituelles, consistant à se frotter l’arrière de l’occiput pour l’habituer au froid : non, on rentre dans l’eau, elle n’est pas aussi claire qu’on le rêverait, mais elle est bonne, pas grand monde sur le sable alors que les Barcelonais sont en week-end, le vent chaud sèche la peau chaude, il fait chaud sans trop, c’est bien c’est beau.

La piscine de Faustina est toujours là, personne n’a pu à cause de la crise faire la moindre intervention pour la conforter : ce n’est pas comme chez nous, qui nous préoccupons de notre Patrimoine : partir amène à réfléchir sur les avantages de notre situation : presque j’ai hâte de revenir à la maison, et de profiter des derniers jours où le gaz coule à flots !

premier coucher de soleil : voisin : le sosie ventru du Commissaire Montalbano

il y a toujours des mecs prêts à brûler le dernier pétrole fossile


premier matin le lendemain, pendant 60 secondes, 

le soleil levant rosit les façades blanches